Au pair chez les Styles. [Larry Stylinson]

Chapitre 12

Harry

A peine fut-il descendu, sur les talons de Gemma, je baissais la tête vers mon assiette.
J'allais devoir baisser ainsi le regard pour ne pas le voir quatre-vingt dix jours d'affilé.

- Louis ! dit ma mère en le voyant arriver dans la salle à manger. Viens que je te présente Robin ! Mon mari.
Je ne pus m'empêcher de relever les yeux à cette annonce.

Tout le monde ici était heureux d'avoir cet étranger à la maison ? Ils avaient tous pété un boulon !

- Je peux sortir de table, je ne me sens pas très bien ! dis-je en reculant déjà ma chaise, près à sortir de table.

Toute cette histoire me donnait la nausée...

- Non, restes : j'ai préparé des tacos, sourit ma mère.

Si elle me prenait par les sentiments...
Ce que je ne comprenais pas, c'était que Gemma m'avait dit que j'allais me faire remonter les bretelles à cause de mon comportement : alors pourquoi ma mère me brossait dans le sens du poil ?
En attendant, j'avais l'impression de passer inaperçu dans ma propre maison, entre les discussions qu'échangeaient mon beau-père, ma mère, ma sœur et le nouveau - Louis.

- Ah oui et apparemment, son meilleur ami fait aussi parti du voyage, a soudain sourit Gemma en regardant ma mère.

- Ah oui ? dit-elle en reposant son verre.

- Oui, il est hébergé dans une famille je ne sais trop où. Ils s'appellent... Penny. Non : Payne !

Je faillis m'étouffer avec la tortilla !

- Ah ! Mais ils habitent tout près ! déclara alors ma mère en posant sa main sur celle de Louis, sur la table. Leur fils est un très bon ami d'Harry, rajouta-t-elle en souriant, me montrant du menton.

Alors comme ça, le fameux Zayn dont nous avait vaguement parlé Liam toute à l'heure était le meilleur ami de Louis ?

Quelle merde... pensais-je en soupirant, portant mon verre à mes lèvres.

- Ils font de la musique ensemble, se sentis obligée de rajouter ma mère, tout sourire.

- Ah tu fais de...

- T'es obligée de raconter ma vie à tout le monde, maman ? m'énervais-je alors en posant mon tacos dans mon assiette, attrapant ma serviette.

- Mais..., ne sut pas quoi répondre ma mère, me suivant des yeux lorsque je quittais cette fois-ci vraiment la table.

Courant presque dans l'escalier, j'eu le temps d'entendre avant de bifurquer vers ma chambre :

- Je ne sais pas ce qu'il a... Vraiment...

Ma mère semblait s'inquiéter.
Claquant, une fois n'est pas coutume, ma porte de chambre, je retirais mes chaussures rapidement et me jetais sur le fauteuil dans un coin de la pièce, me recroquevillant sur moi-même, les nerfs en pelote : moi non plus je ne sais pas ce que j'avais...