Chapitre 39

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POV Louis


- L'autre ! Nan mais attends ! T'as vu ?! Il est même pas capable de mentir à cette nana pour le jeu ! m'énervais-je presque contre la télé, en tailleur sur le lit d'Harry, à fond dans l'émission que nous regardions.
- Normal qu'il ne peut pas lui mentir : je crois qu'il l'aime bien, un peu trop même... m'expliqua Harry, toujours adossé contre le mur.
Je me retournais soudainement : il venait de dire quelque chose d'étrange ou je me faisais des idées ?
- Ouais mais bon, il est dans un jeu, il joue, point ! contrais-je en oubliant ce qu'avait dit Harry.
- Il y a jouer dans un jeu et jouer avec les sentiments des gens ! continua-t-il, ses yeux rivés sur l'écran.
Je voyais des sous-entendus partout ou... ?
- T'es pourtant fort pour jouer avec les sentiments des gens, toi ! ris-je en frappant lentement de mon poing son épaule.
Il comprit que je faisais référence aux mots qu'il m'avait craché au visage mainte et mainte fois, car il devint penaud.
- Bon, OK : on joue pas avec les sentiments des gens ! Mais on reste joueur cependant ! déclarais-je en me retournant, ignorant la télé.
- Absolument ! sourit Harry en se remettant à regarder la télé.
Me remettant contre le mur, j'étendis mes jambes devant moi,mes orteils dans mes chaussettes gigotant, remettant correctement le tissu de celles-ci..
- N'empêche qu'on ne dirait pas qu'il l'aime bien, fis-je en regardant le comportement du gars dans l'écran.
- Il ne lui montre sûrement pas, voilà tout ! dit Harry, calmement.
Je n'en revenais pas que tous ses jugements soient plausibles et encore moins que l'émission semblait refléter la situation présente.
Délaissant l'écran de télé, je me mis à regarder autour de moi, mes yeux voletant à travers la pièce, découvrant l'univers d'Harry : feuilles gribouillées, pliées, boulées, jetées.
Il y en avait partout !
Qu'était-il écrit dessus ?
- Ça fait longtemps que tu chantes ? demandais-je soudainement, en me retournant vers lui, me remettant en tailleur, le téléviseur oublié derrière moi.
Il sembla réfléchir, ses yeux verts ancrés dans les miens :
- Tu fais référence à toutes ces feuilles éparpillées ? rit-il en m'ayant sûrement suivi du regard lorsque j'avais détaillé sa chambre.
- Et aussi à la voix dans le micro que j'ai entendue toute à l'heure ! fis-je en attendant sa réponse, curieux. Tu chantes depuis combien de temps donc ? répétais-je.
- Depuis assez longtemps pour ne plus me souvenir de quand j'ai commencé, finit-il par avouer.

Au pair chez les Styles. [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant