Mariée À Un malade Sans Le Savoir -Chronique

• Chapitre VI •

Salam / Bonjour / Bonsoir

Bonne Lecture

<< Tu sais qu'j'aime pas t'voir dans cet état
J'ai pas d'mouchoir sur moi
En plus t'es pas belle comme ça
Ton maquillage dégouline sur ton visage
T'as cherché, t'as trouvé
En fouillant dans mon téléphone, t'es tombée sur les messages
D'Alicia, Katia etcetera
Maintenant t'as l'impression d'faire une chute de sept étages
Autour de toi, le monde s'écroule
J'ai l'air d'un con mais j'essaye d'rester cool >>

Lyes : pourquoi tu recule

Moi : je-je recule pas

Lui : *rire* je vais rien te faire c'est ton droit de vouloir savoir j'ai quoi

Je le regarde et essaye de trouver le piège, mais rien il était normal mais une petite voix me disait de me méfier je recule encore un peu et me retrouve coller au mur (le mur mdrr dans tt les chro il est là). Il me sourit et s'approche de moi, mon coeur battait tellement vite.
Et la j'ai rien vu venir, il me déclenche une gifle. Sur le coup j'ai pas réagis ce n'est qu'après avoir la lever la main une deuxième pour me gifler à nouveau que j'ai réellement prise consciente de la situation mais c'était  trop tard sa main venait à nouveau de s'écraser sur ma joue me faisant tomber en arrière.

Lyes : JE VAIS TE NIKER SALE PUTE D'OÙ TU FOUILLES DANS MES AFFAIRES HEIN, DONC TU RÉPONDAIS PAS A MES APPELS PARCE QUE T'ÉTAIS TROP OCCUPER A CHAUFFER UN PUTAIN DE MÉDECIN POUR CES FEUILLES *rire nerveux* MAIS JE VAIS TE BAISER TA RACE

Il s'approcha de moi pour à nouveau me frapper mais je me releva vite et rentrant dans les toilettes avant de m'enfermer à clé. J'avais grave mal à la joue, les larmes ne cessaient de coulés. Il était toujours derrière la porte à me m'insulter de chauffeuse, c'était du n'importe quoi, je suis une femme qui s'est se respecter. Ces putains de documents je les ai eu normal en lui expliquant bien que j'étais sa Femme et Psychologue.

*soupire* chui rester un bon moment dans la salle de bain à la pleurer, en peu de temps j'avais découvert tellement de chose en lui que sa en venait à me faire flipper.

....... : Youbna c'est bon tu peux sortir il est parti

Je souffle de soulagement en reconnaissant la voix de ma secrétaire, je sors des toilettes et tombe nez à nez à elle. Elle m'exanime et reste un bout de temps sur ma joues qui devait sûrement être bien violet.

Moi : il est là mon derrière rendez vous

Elle : hein....euuh oui

Moi : fais le rentrer je vais me poudré la joue pour essayer de cacher ça

[••••••]

Youssef : eh moi je te dis maintenant bh les couilles Youbna si un de tes patients te retouchent encore tu arrêtes ce boulot

Mon père : arrête de raconter n'importe idiot si elle aime son boulot elle va pas l'arrêter pour toi

Youssef : oui mais.......

Mon père : mai quoi ?? Tu veux revoir ma ceinture toi

Youssef soupire et fait genre de bouder, mdrr trop chou mon frère.
J'avais mytho chez moi pour ma joue, j'avais prétendu à un accident professionnel, genre un de mes clients sans faire exprès sous le coup de la colère ma bêtement foutu une gifle. En sérieux je sais pas pourquoi je leur cache la vérité *soupire*.

Moi : vas-y la famille je vais dormir

Je fais un bisou au deux hommes  de ma vie et par en faire un à ma mère qui avant de monter dans ma chambre ma demander "ta revu ton mari".
Oh oui mama je l'ai vu mais ça c'est mal terminer.

Moi : oui maman je l'ai vu hier en sortant du travail

J'aime pas mentir à ma mère mais..... Bref je la laisse et monte dans ma chambre, je prépare en deux deux mon sac et me jette sur mon lit comme une bagra.

J'avais encore un peu mal à la joue, même après avoir appliqué une pommade.
Mon téléphone se met à vibrer, je réponds sans regarder de qui venait l'appel. Et ce n'est qu'en entendant le son de sa voix que je regretta.

...... : Youbna

Moi :..........

Entendre sa voix, me fait frissonner, j'ai encore la scène de ce qui c'est passer dans mon bureau, je serais pas parti me cacher dans les toilettes il m'aurait tuer. Les gens avec des problèmes comme lui ne se contrôle pas, et même si on crit il ne s'arrêteront pas avant qu'ils en aient envie. Lyes me fait peur, j'ai peur de ce qui se passera lorsqu'on vivra ensemble rien que tout les deux.

Lyes : hbiba je sais que tu veux pas me parler alors c'est moi qui vais le faire *soupire* Wallah chui désolé j'aurais jamais du te taper mais tu m'as vénere de ouf, si tu voulais savoir ce que j'ai, t'aurai du me demander putain....
Je t'ai appelé pendant deux jours ta race, et t'était beaucoup trop occuper à fouiller sans demander *calmement* viens on se voit demain je vais tout t'expliquer

Moi : no-non

J'étais au bord des larmes, j'avoue c'est pas bien ce que j'ai fais, j'aurais dû directement lui demander au lieu de fouiller dans sa vie privée sans son autorisation. Mais j'avais besoin de savoir dans quoi je m'aventurer. Être marier à un Schizophréne, lunatique et j'en passe du reste, sa n'étais pas dans ma liste de future qui se situe dans ma tête.

Lyes : non ?? *rire nerveux* je viens te chercher demain à 14h chez toi , je sais tu travailles pas

Il me laisse pas en placer une et me raccroche au nez. Mon coeur battait tellement vite dans ma poitrine mais je savais pas pourquoi.
Je savais pas si c'est  dû au fait que je vais le revoir demain et que j'en ai envie ou au fait que j'ai peur qu'il lève à nouveau la main sur moi.

Je pose mon téléphone et m'en dort.

{• Le Lendemain •}

Moi : tes pas sérieux mais resteuuh

Lui : non j'ai un rendez-vous chui presser

Moi : un rendez-vous avec qui ?? S'il te plaît je veux venir

Lui : wesh t'essai de fuir qui la, et non tu viens pas tu vas tout faire niker avec ta tête cheum

Je lui tourne le dos et fait mine de bouder, je me rappelle qu'à une époque -en gros depuis petite jusqu'à il y'a 6mois- ça marcher avec ma tête toute mignonne obliger tu craque. Youssef me retourne par les épaules et colle nos fronts.

Youssef : je te la présenterais dans pas longtemps

Moi : mmmh

Je le laisse sortir et me jette sur le canapé.
Mon frère partait voir une fille, donc il sort avec une fille et même pas il dit. Comment j'avais le seum asy on va tous se retrouver marier et laisser les parents, sa va leur faire bizarre de ne plus entendre nos voix dans chaque recoin de la maison.

La porte ce met à sonner, je me lève vite et pars ouvrir pensant que c'était Youssef qui revenait récupérer quelque chose.
Mais à la seconde ou j'ai vu son visage, première réflexion que j'ai eu été de lui fermer la porte au nez, mais bien sûr il mit son pied et poussa la porte.

Lui : on doit parler

Moi : y'a rien à se dire Lyes part s'il te plaît

Lyes : et moi je te dis qu'on doit parler

Voter / Commenter / Partager