Number nine

1.4K 74 0
                                    

Peter se recula un peu pour pouvoir me voir.
Je le regarde avec effroi. Comment ça ?
- Je ne comprends pas.
- Les personnes qui entendent cette flûte se sentent perdus ou mal aimé.
Il ajouta une couche :
- Tu es perdues, tu es percée au grand jour. Tu ne pourras plus me mentir. Tu n'es pas différente. Seulement comme une autre fille. Seule et mal aimée.
Ma main s'écrasa sur sa joue toute seule.
Il posa sa main sur sa joue endolorie et me regarde choquée.
Avant de ne faire une bêtise, je pars en courant.
J'entre dans ma cabane, enfonce mes écouteurs et commence à faire des abdos pour ne penser pas à Peter pan.
Pourquoi arrive t-il à lire en moi comme dans un livre ouvert ?
Quand j'en eu marre, je me releva et m'allongea sur le lit.
Je ne pensais à rien. Je commença à m'assoupir.
Je fus réveille par des pleurs. Des pleurs ?!
Je me leva et sortis dehors. L'air était doux, mais avec un brise légère.
Les pleurs venaient d'une cabane d'où sortait une faible lumière.
J'entra et le petit garçon me regarda avec peur.
- Ne dit pas à Peter que j'ai pleuré.
Je m'approcha de lui en le recouchant.
- N'aie crainte, je ne dirais rien. Comment tu t'appelles ?
- Maxime.
- Tu n'arrives pas à dormir ?
Il secoua négativement la tête.
- Je vais te raconter une histoire. Il était une fois une jeune fille. Elle n'était pas très jolie, un peu ronde, mais gentille quand on la connaissait bien. Elle était très triste...
Maxime me coupa d'une voix ensommeillée :
- C'était une princesse triste ?
Je le regarda avec tendresse.
- Oui, c'était une princesse triste. Elle se faisait des peintures avec des petites entailles et aimait bien regarder les couleurs des médicaments. Elle aurait tellement voulut que quelqu'un l'aide, mais personne ne faisait attention à elle. Les rois et reines étaient trop occupés à veiller sur le royaume. Elle était seule et triste...
Je m'arrêta.
- Et la suite ?
Je caressa ses cheveux.
- La suite une autre fois. Tu dois dormir.
- D'accords. Tu racontes bien les histoires.
Je souris et me leva, mais au moment où j'allais sortir, la petite voix ensommeillée me parvient :
- J'espère qu'elle sera heureuse un jour et que quelqu'un l'aidera, cette princesse. Je suis sûr qu'elle est belle, mais n'en a pas conscience.
Je soupire et souris malgré tout.
- Je l'espère aussi, Maxime. Dors à présent.
Je sortis, quand j'entendis la voix du roi de Neverland. Je ne le regarda même pas.
- Je pensais que tu ne sortirais pas.
- Si tu es là pour me narguer, tu peux la fermer. Ok, désolée de t'avoir gifler.
- Oh, ben voyons. Pourquoi moi je n'ai pas droit à une histoire. Pourquoi raconter des histoires aussi déprimantes ?
- C'est histoire racontent ma vie, dis-je froidement.
- Attends, tu veux dire que la princesse triste, c'est toi ?
- Non, c'est l'autre moi, Nita.
- Hein ?
- Ironie.
- Ah. Donc, quand tu racontais que tu étais seule, c'était vrai.
- Bien sûr.
Il se plaça devant moi.
- Alors, tu ne seras plus jamais seule tant que tu seras à Neverland.
Je soupira.
- Si tu le dis.
Il regarda le ciel
- Rentre dans ta cabane, me dit-il froidement.
Mais c'est pas possible ! Il est bipolaire ce type !
Je fis une petite révérence avant de dire :
- Comme monsieur voudra, dis-je avec insolence.
Je partis dans ma cabane sans demander mon reste. Je pris mon téléphone et regarda l'heure : 6h15.
Super, pensais-je.
PDV Peter pan
J'avais écouter l'histoire de Mégane. Moi-même, ce qu'elle est triste ! Comment est-ce possible d'être si dégoûter de soi-même ?
A Neverland, tout est possible, mais la confiance en soi, ne peut être demandée. Je vais essayer d'améliorer ça. D'ailleurs, demain, il faudra que je pense au prochain jeu que je prévois depuis longtemps... Mais je gagnerais comme à chaque fois.
Peter pan n'échoue jamais.
-----------------------
Hey ! J'avais penser que parler un peu plus de la personnalité de Mégane serait chouette. Kiss les gens.

Mon ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant