Mon ombre

Ring ding dong

NDA : je ne savais vraiment pas quoi donner comme titre
Je tire la flèche qui part à quarante mètres de la cible.
- C'est mauvais.
La seule chose que je trouve à dire c'est le classique :
- Ta gueule.
J'en retire une. Toujours aussi nul. Pense, Mégane, pense aux conseils de Thorgal.
Mais c'est qu'elle est presque intelligente, cette conscience !
Heu... Maintenant, faut s'en rappeler.
- Tu t'y prends mal.
Il posa sa main sur ma taille et me tourne.
- Voilà, comme ça !
Il bougeait mon corps comme celui d'une poupée de manière à ce que je puisse augmenter mes chances de réussir. Son souffle chaud se faisait sentir dans mon cou.
- Maintenant, tire !
J'allais fermer mon œil, mais il me dit :
- Ne ferme pas un œil, ça va fausser ta vision.
Je tire et la flèche part se loger dans le centre rouge de la cible.
- Pas mal. Pas du tout, même !
Il me tend une deuxième une deuxième et prend une pomme.
- Qu'est-ce que tu...
Il ne me répond pas et se place devant la cible en posant sa pomme sur sa tête.
- Tire sur la pomme.
Je bande mon arc, puis l'abaisse et dis :
- Je refuse, je risque de te blesser.
- Fais moi confiance.
- Je vais te tuer ! Je refuse de prendre ce risque !
Il se téléporte devant moi.
- Tu as peurs que je meurs ?
- Ou... Oui.
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas avoir un meurtre sur la conscience... Encore moins le tien !
- Ne t'inquiète pas.
- Je refuse de prendre le risque.
Il me sourit et place une mèche rebelle derrière mon oreille.
- Tu as trop bon cœur, Mégane. Tu dois appendre à avoir moins pitié.
- Il faut de la pitié pour être humain.
Il se crispe. Pourquoi ? J'ai dis un truc qu'il ne fallait pas ?
J'avoue qu'il est drôlement mignon avec sa mâchoire légèrement contracté.
- Tu as appris la magie ? me demande-t-il sans émotion.
Mais putain ! Comment il fait ?
- Oui.
- Et des potions ? Tu as déjà fait des potions.
Je souris.
- Non.
Il me prit par la main.
J'avais l'impression que la foudre s'était abattue sur mon avant bras, car je ressentais de l'électricité dans mon bras.
Heureusement, il ne le remarqua pas. Du moins, je pense.
On se téléporta et je tomba au sol.
Peter m'aida a me relever.
- Tu vas apprendre avec moi.
On entra dans une espèce de grotte où était rangé des centaines de petits flacons avec plusieurs liquides divers dedans.
Ce qui me marqua le plus, c'est l'immense sablier ( NDA : je sais, normalement, il y a l'Ombre et pas de flacons ).
C'était très impressionnant !
- Qu'est-ce que... ?
Il regarda le sablier comme si de rien n'était.
- Oh, ça ? C'est la durée de vie de l'île. Quand le sable sera écoulé, l'île disparaîtra.
- Et il n'y a pas moyen de faire en sorte que ça n'arrive pas ?
- Si.
- Comment ?
- Il faut qu'un garçon vienne.
- Qui est ce garçon ?
- Henry.
- Henry ?! Mon neveu ?!
- Oui. C'est le plus pur des croyants qui sauvera l'île.
- Ah.
- Bon, on la fait cette potion ?
- Ouais, ouais.
On s'approche de la table et il me tend un vieux grimoire.
- Choisis une potion que tu veux faire.
Je feuillète le vieux livre.
Il y a de toutes sortes... Une m'attire.