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Je me calmai peu à peu et repris ma forme humaine. Ma mère attendra, je veux les voir ramper...

Après une heure, ils commencèrent à se réveiller, poussant des gémissements de douleurs, n'ayant pas assez de force pour crier. Je me suis assuré qu'ils n'attrapent pas d'infection, comme sa, ils souffriront plus longtemps et ne succomberons pas tout de suite. Ne me voyant évidemment pas, n'ayant plus d'yeux, ils ne savent pas que je suis toujours là. À les observer. 

Ils se regroupent lentement, plus le temps passe, plus ils hurlent de douleur. Et j'entend des conversations intéressante. Eh merde...

Une qui pleurait et qui disait.

-Voilà pourquoi je ne voulais pas le faire, espèce de bande de cons. Vous êtes si arrogant que vous refuser de croire que peu importe sa... Sa condition, elle peu vous mettre à terre. Vous m'avez pratiquement forcée à.... À me faire arracher les yeux. Je ne voulais pas, sanglota-t-elle.

Je ne regrettai pas immédiatement mon acte. Je sondai son esprit, je ne le lut pas, je ne fis que le sonder, pour voir si elle disait la vérité.

Silencieusement, je m'approchai. Je lui pris la main, et envoyai de la magie en elle.

-N'importe quel mot d'excuse ne suffirait pas à me faire pardonner la douleur que tu as endurée. Si j'étais vraiment comme tu le croyais, j'aurais dit que la douleur était juste pour te punir de l'avoir fait, et aurais prétendu que c'était voulu. Ne pas avoir fait d'erreur. Se n'est pas mon cas. Et je suis profondément désolée pour se que j'ai fait. Je vais te guérir et se seras à toi de choisir si tu veux que je te fasses oublier pour ne pas avoir de séquelles. D'accord? 

Elle acquiesça raidement. J'envoyai ma magie en elle et silencieusement, elle guérit. Ses yeux se reformèrent, et la marque au fer rouge disparut.

-Quel est ton choix? Penses-y fort, je l'entendrai.

-Je veux me rappeler, comme sa, je me souviendrai de ne jamais obéir à des ordres stupides.

-Bien. Je vais sonder les autres pour savoir si j'ai fait d'autres... Erreurs est un faible mot, mais c'est le seul qui convient. Alors tu peux partir, mais si j'étais toi, je partirais et ne reviendrais pas.

-Je ne sais pas se que je vais faire, mais je ne resterai sûrement pas ici.

Plusieurs personnes, à mon grand désarrois, ont été obligées et je regrette intensément mes actes envers eux. Tout cela sans que les autres ne s'en rendent compte. 

Sur cinquante-quatre personnes, treize furent guéries, et trois eurent la mémoire oubliée. Je leur expliquai ensuite ce qui s'était passé depuis le moment où ils sont arrivés en prison. 

Je me hait pour avoir fait sa sans avoir cherché à savoir si tout le monde était responsable.

Par contre, mes regrets partirent pour revenir plus tard, car je commençai à en voir essayer de se lever.

Je ricanai.

La demi-féeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant