La demi-fée

12

Je me senti bouger dans tout les sens et je repris mes esprits d'un coup. Je sautai hors du lit où je me trouvait et me préparai à me défendre... Puis je vis la petite.

-Oh.

-Je m'appelle Cassie!

-Euh, moi je m'appelle Wistelia... Je suis où au juste?

-T'es à la maison! Dans le grand arbre!

Il m'a donc ramenée. J'espère que mon... père ne reviendra pas.

-Est-ce que tu sais où est Jayson?

-Oui, je peu t'amener chez lui.

Elle me prit par la main et nous passâmes devant une très grande salle d'où émanait de très bonnes odeurs.

-Laisse tomber, pourrais-tu me dire qu'est-ce que je dois faire si je veux aller manger?

-Tu vas demander à la cuisinière, c'est tout.

J'entrai furtivement.

-...et quand elle l'a vu, elle a commencé à lui parler comme si elle l'avait déjà vu et qu'elle le haïssait. Qui est-ce qui haït quelqu'un qu'il ne connait pas. Sérieux, cette fille est folle.

-C'est clair, en plus c'est une petite peureuse, non mais t'as vu sa réaction quand j'ai voulu lui parler.

D'un coup, je n'avais plus faim.

-Tu peux y aller, je n'ai plus besoin de ton aide, ma grande.

-D'accord, mais tu n'avais pas faim?

-Plus maintenant.

-Pourquoi?

-Moi-même je comprend pas trop pourquoi, je ne peux pas te l'expliquer.

-Alors on va demande aux autres, ils doivent savoir eux comment ont perd la faim.

Je la regardai.

-Moi je vais y aller, je ne pense pas que ce soit bien pour moi d'entrer.

-Pourquoi?

Parce que.

-Je te laisse le faire, comme une grande.

-D'accord.

Elle partit et je me retournai. Je parti, marchant, cherchant une issue, sans voir réellement ce que je faisais. Je traversait bois et feuille. Je brillais légèrement, preuve que mon esprit semblait perdu dans les méandres de mes émotions, contradictoires.

Je réussi à sortir, puis je commençai à marcher, pour seul but de m'éloigner de cette bande d'hypocrite.

-Voilà ce qu'il en coûte de faire confiance aux gens, marmonnais-je.

-Qu'est-ce que t'as cette fois?

Je me retournai. Je reculai, je me pris les pieds dans une racine. Tiff eu un sourire moqueur, et les autres rirent. La tristesse disparaissait peu à peu, pour être remplacée par la colère.

-Tu es chanceux que je l'ai emprisonnée dans les tréfonds de mon esprit, car elle vous aurait tous tué et je ne l'en aurait pas empêché.

-Et elle à plusieurs personnes dans son propre corps, quel folle.

-SA SUFFIT!!

Tiff eu un mouvement de recul. Les autres rirent encore plus.

-Reculez, vous n'avez pas idée de sa puissance.

-Mais oui, c'est sa, petit froussard.

Je fit un sourire cruel.

-Wistelia, me dit-il d'un ton menaçant.

-Tu crois pouvoir me menacer toi et tes copains de faible puissance! criais-je

Je voulais qu'ils m'attaquent, pour leur montrer à quel point ils m'étaient inférieurs. On aurait dit que les ténèbres émanait de moi.

Je fit élever de terre des racines, comme une cage autours de nous, pour ne pas qu'ils s'enfuient, et que la fête commence...