► Chapitre 23

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PDV NOAM_Quelques jours plus tard_

Désormais, j'avais décidé de prendre les choses en mains avec Sara et d'essayer le tout pour le tout pour me faire pardonner. Il est inconcevable que je la perde, je tiens tellement à elle et puis je l'aime. On est tous les deux très jeunes, mais je sais déjà que c'est avec elle que je veux passer ma vie et faire toutes sortes d'expériences incroyables.

Aujourd'hui, j'étais passer la chercher pour l'emmener dans un endroit assez... spécial. Elle doit surement pas à s'attendre à aller dans un endroit pareil, et je ne sais pas ce qui m'est passer par la tête pour l'y emmener avec moi !

Petit, je faisais de la boxe. En grandissant, j'ai laissé tomber ce sport que j'aimais plutôt bien pourtant. Mais je vais toujours à la salle quand je ne m'en sens pas bien et que j'ai surtout besoin d'extérioser tout ce qui reste en moi. C'est surtout le cas quand je suis énervé, quand je garde tout pour moi. Et ces dernières semaines, j'y suis souvent aller. Pour tenter d'extérioriser toute la haine que j'ai en moi, contre-moi, par rapport à ce qui a pu se passer avec Sara. Ca m'a beaucoup fait de bien et je continue d'y aller, pour moi et pour elle aussi.

Je ne sais pas trop pourquoi j'ai eu envie qu'elle vienne avec moi à la boxe aujourd'hui. Surement parce que je veux lui montrer, une fois de plus, que ne souhaite qu'arranger les choses entre elle et moi et que tout redevienne comme avant.

(Sara) - Bon, Noam, déjà qu'a la base j'étais très septique à l'idée de sortir quelque part avec moi, alors si en plus tu m'emmènes dans une salle de boxe..., dit-elle en entrant à l'intérieur.

(Noam) - Tu m'en veux ?

(Sara) - C'est juste que je m'attendais pas à ce que tu m'emmènes dans une salle de boxe et puis...

(Noam) - Je ne parle pas de ça. Tu m'en veux de t'avoir trompé ce fameux soir ?

Elle lachaît un rire nerveux puis me fixa pendant quelques secondes. Elle rigole, mais son rire est faux. Elle ne devait surement pas s'attendre à ce que je lui pose cette question et j'avoue que moi non plus. C'est sortit tout seul et beaucoup trop vite, apparemment.

(Sara) - Si je t'en veux ? Tu rigoles j'espère ?

(Noam) - Non mais t'as raison, je sais très bien que oui et je te dis ça, comme ça...

(Sara) - Noam, je te jure que je ne sais même pas moi-même comment je fais pour réussir à te pardonner aussi vite et surtout, à me contrôler parce que j'ai tellement, mais tellement la haine contre toi... Je ne sais même pas ce que je fou avec toi, ici.

(Noam) - T'es là parce que tu m'aimes toujours, et je le sais. Moi aussi, je t'aime. Je m'en veux.

(Sara) - Ca ne change rien.

(Noam) - Je sais. Je suis stupide.

(Sara) - Et aussi un con, un salopard, un bat....

(Noam) - Oui, ça va, c'est bon. J'ai compris, Sara.

(Sara) - Je ne te pardonnerai jamais, me murmura t-elle, son regard plongé dans le mien.

Je le sais, tout ça. Elle a raison, je suis qu'un con. J'ai envie de lui dire, une énième fois, que je suis désolé et que je suis qu'un dégueulasse mais je lui répond seulement :

(Noam) - Ne jamais dire jamais.

Peut-être lui dis-je parce que j'ai peur de le lui avoir dit trop de fois jusqu'à maintenant, ou tout simplement par fierté.

(Noam) - Viens avec moi.

(Sara) - Hein ? Dit-elle en haussant un sourcil.

(Noam) - Si tu m'en veux à ce point, alors viens avec moi. Viens voir au moins, si ça ne te plaît pas, on partira.

(Sara) - Bon, ok.

Je pousse la porte et on se dirige vers le ring de boxe. Il n'y avait pas beaucoup de monde, j'avais plutôt de la chance sur ce coup là car si ça aurait été le contraire, je suis sûre que Sara aurait voulu partir directement voyant tous ces hommes et qu'il y aurait eu pleins de regards posés sur elle. Il y a aussi une quinzaine de punchings-balls et des tapis. Je me dirige vers un coffre et en sort deux paires de gants de boxe. Je lui en lance une, qu'elle rattrapa.

(Sara) - Je savais pas que... tu faisais de la boxe.

(Noam) - Et bien maintenant tu le sais. Et t'es la seule, personne ne le sais. C'est un endroit où j'aime venir me défouler quand je vais mal. Je suis sûre que ça te ferait du bien à toi aussi.

(Sara) - Ouais, peut-être...

(Noam) - Tu en as déjà fais ? Lui demandais-je en enfilant ma paire de gant de boxe.

(Sara) - Oui, mais ça fait longtemps.

Je la regardais de haut en bas, puis lui indique quil y a des habits oubliés dans les vestiaires pour qu'elle puisse se changer.

Je l'attend très peu de temps puis elle revient en tenue de combat, habillé d'un short noir et d'un débardeur gris plus ou moins propres. Je lui souris, malgré tout. Mais elle ne me rendit pas ce sourire. Tempis. Elle enlève ses chaussures puis s'attacha les cheveux. Comme si elle avait envie de tout donner, de se défouler, et s'en prendre à moins indirectement sur un punching-ball.

Moi, j'avais enfilé un jogging bleu et un débardeur noir. Je la regardais de nouveau : même dans des vêtements de sport, elle était belle.

(Sara) - Tu feras attention, t'as de la bave qui coule de ta bouche.

(Noam) - Jamais.

Elle m'avait grillé, c'était sûr. Mais le bon point c'est qu'elle faisait de l'humour avec moi. Et rien que pour ça, j'avais déjà tout gagné. Il en faut peu pour me redonner le sourire, et l'espoir.

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Time To Survive [Fiction avec Kev Adams]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant