Chapitre 1 : Jour 1

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Bip.

Biip.

BIIIIIP.

Je retourne dans mon lit et fait voler mon réveil a l'autre bout de ma chambre d'étudiante. Je m'assois dans mon lit, et m'étire.
Quand j'arrive enfin à m'extirper de mon petit cocon, il est déjà l'Heure de partir. Je m'habille à la va vite et sort de ma petite chambre en la fermant à clef.

Je mets mon sac à dos sur mon épaule droite et commence à courir le plus vite possible dans les couloirs pour rejoindre ma salle.
Mon téléphone se met à vibré un peu trop dans ma poche. Je le prends entre mes mains et regarde ce qui se passe.

J'ai reçu un message d'élise
De : Élise
A : moi

QU'EST CE QUE TU FABRIQUES ENCORE ! TU VAS ÊTRE EN RETARD POUR LA BIO ET MONSIEUR JE SAIS TOUT VA PAS TE LAISSER RENTRER CETTE FOIS !"

Je souris face à temps de gentillesse des le matin. Je prends pas la peine de répondre. Je range mon téléphone et percute quelque chose. Enfin une personne. Êt avec le peu de grâce que j'ai en ma possession, tout mon corps s'écrase sur cette personne. Je me relève le plus vite possible, assemble mes affaires et lui tends la main, qu'il attrape sans discuter.

- fait attention quand tu cours la prochaine fois. J'ai pas envie que tu m'écrases encore une fois

- je suis désolée. Je ne faisais pas attention..

- oui j'avais remarqué. Au revoir.

D'accord, ce mec est foutrement froids. Sa arrive à tout le monde d'être maladroit quand même.
Bon, je fais quelques pas et me retrouve dans ma salle. Je me glisse discrètement entre les personnes déjà assise et me retrouve à côté d'élise sans grande difficulté. Elle me regarde en abordant un grand sourire avant de me lancé une clémentine.
Elle avait pensé à tout, comme à son habitude. Je lui lance un grand sourire quand la, monsieur JE SAUS TOUT remarque mon apparition soudaine.

- alors mademoiselle Oswald a réussi à enfin sortir de son lit à ce que je vois !

- oui monsieur, c'était même la chose la plus difficile que j'ai eu à faire aujourd'hui. Mais je n'étais pas en retard aujourd'hui comme vous pouvez le remarqué.

- très bien, alors parlez moi de la leçon que nous avons démarré en ce début d'heure.

- euh....

Je regarde autour de moi. Je remarque le tableau, quelques mots comme " embolie" "sinusite" et d'autres mots plus barbares les uns que les autres étaient inscrite en lettres capitales.

- nous avons parlé d'embolie pulmonaire dans un premier temps et....

- qu'est ce qu'une embolie pulmonaire mademoiselle Oswald ?

Fait chier. Faut que je lui sorte un truc qu'il a dit pendant le cours. Et la, le miracle se produisit. Élise me mit sa feuille à disposition en discrétion. Je lus les premiers mots et enchaîna sans grande difficulté

- une embolie est une obstruction brutal d'un vaisseau, enfin plutôt d'une artère. Et donc une embolie pulmonaire est.....

- c'est bon, vous êtes tiré d'affaire pour cette fois. Continuons notre analyse de la branchie p 345 du manuel....

Je regarda Élise et lui fis un clin d'œil. Pendant que le professeur parlait, je mangeais ma clémentine. Oui, je suis une élève modèle. Je sortis ma tablette de mon sac et commença à prendre des notes, tout en reprenant le début du cours sur la feuille d'élise.

Deux heures plus tard, la sonnerie se mit en route. Enfin. Je rangea mes affaires et partis de cette salle. Je n'avais plus cours avant une bonne heure, alors j'alla me mettre dehors, ma tablette sur les genoux et me retrouva sur ma page du campus.
Chaque élève du campus se voit attribuer une page où des personnes peuvent nous posé des questions, que se soit en rapport avec les études ou non. Un peu comme un ask mais en moins enfantin.

Je regardais les dernières questions. Quelques premières années voulaient mon aide en biologie, certaines pour mieux comprendre, d'où mes réponses positives et d'autres voulant juste mon aide pour s'attribuer tout le mérite de leur travaux, d'où mon refus.

Quelques clics plus tard porté sur mon écran, une question peu commune se glissa partis tant d'autres

"Si tu ne pouvais vivre seulement 100 jours, que ferais tu ?"

Je rigolais face à une question aussi insensé. Qui compterais 100 jours pour vivre ? Ce n'est même pas une année entière.

Ce n'est rien du tout. Mon heure passa et je retourna en cours. Je me doutais pas que cette journée qui semblait totalement banale à mes yeux deviendrait le début de 100 jours de supplices.

Les 100 jours, tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant