Les 100 jours, tome 1

Chapitre 19 : jour 99

J'ai passé ma journée à dormir non-stop. Tout le monde se faisait dû soucis, se demandant si je pourrais me battre pour l'affrontement finale. Bien sûr que je vais me battre. Mais pas ici. Je ne veux pas que le monastère devienne un champ de bataille par ma faute.

Je me lève péniblement de mon lit, essayant de demander le moins d'effort à mes muscles encore douloureux. Je me dirige vers la salle de bain et j'essaye de me débarrasser de toute trace de sang sur mon corps et je soigne également mes propre blessure. Je met ma robe longue pour cette journée. Je sors de ma chambre, le regard vide voyant beaucoup d'ange blessé, agonisant presque à même le sol. Je m'approche du premier que je vois et je lui tend la main. Il me donne la sienne doucement et la pose dans la mienne. Et doucement, je commence à soigner ses blessures, mais il ne veut pas, il ne se laisse pas faire.

- Sara ne faites pas ça ! Nous avons besoin que vous gardiez toute votre puissance pour l'affrontement finale !

- dans tous les cas la prophetie disait que je périrais par ma bonté et que la lumière l'emportera sur les ténèbres, alors que je vous soigne ou non, ça ne changera rien à la situation du combat.

Je finis rapidement de le soigné et il se relève sans difficulté pour me prendre dans ses bras. Quand il relâche la pression quil exerçait sur mon corps, je me met en route vers le centre du monastère. Une fois que j'y suis, je fais mon maximum pour regroupé les blessés. Quand ils sont tous regroupés, je trace un cercle autour d'eux et me met à tous les soigné en même temps. Tous m'ordonne d'arrêté mais je ne le fais pas. Je finis de les guérir et met un genou à terre. Ça m'as demander pas mal d'énergie et les éléments ne sont pas d'humeur à me recharger face à ma connerie.

Je respire difficilement, j'arrive à peine à me garder les yeux ouvert, mais qu'importe, personne n'est mort par ma faute. Quelques anges commencent à crié le prénom de Jace et celui ci arrive très rapidement vers moi et se met à ma hauteur :

- Sara, qu'est ce qui se passe ?

Je n'ai même pas le temps de dire ne serait ce qu'un mot que le premier ange que j'ai soigné interpelle Jace :

- elle nous a tous soigné prétextant que c'était de sa faute si nous étions blessés !

- d'accord, je comprends mieux. Merci de m'avoir prévenu.

Il dirige à nouveau toute son attention vers moi et m'aide à me relevé.

- pourquoi tu ne te recharge pas ?

- les éléments ont trouvés mon geste stupide.

- ce n'est pas que les éléments qui sont de cet avis.

- je voulais me rendre utile une dernière fois.

- une dernière fois ?

- on sait très bien tous les deux que je vais mourir demain, ce n'est pas une nouvelle, alors je voulais faire une dernière chose.

- ne dit pas de bêtise. Je ne te laisserais pas mourir soit en sûr.

- et je ne te laisserais pas te sacrifié non plus.

- on forme une sacré équipe de têtu tu ne trouve pas ?

- exactement.

Nous rigolions ensemble pour ensuite arriver dans sa chambre. Je me posa délicatement sur son lit tandis que lui resta adossée a l'encadrement de la porte. Il restait planté la, à me fixer sans rien dire.

- qu'est ce que tu fais ?

- tu sais, je voudrais te dire.. Si l'un de nous deux..

- ne commence pas comme ça d'accord ? Si ça se trouve je vais réussir à battre les ténèbres sans mourir et sans que tu te sacrifies. Les chances pour que sa arrive sont peut être plus faible mais il faut que l'on garde espoir d'accord ? En attendant j'ai envie de dormir, je suis vraiment fatigué. Il faut que je me recharge un maximum avant ce soir.

- très bien, mais je dors avec toi.

Cet après midi nous avons dormi ensemble, dans les bras l'un de l'autre. On aurait presque pu croire que notre vie était normal, paisible. Un court instant j'ai arrêté de pensé à ce qui allait arrivé, j'ai arrêté de me dire que mon heure était bientôt arrivé, que l'avenir était déjà tout tracé. Je me sentais tout simplement heureuse et détendu dans ses bras, et je me fis happé dans un sommeil profonds, sans avoir aucun cauchemar où de rêve mettant en scène Rosalie. Non, cette fois la vie me permettait d'avoir un peu de répits avant que le pire arrive.