Les 100 jours, tome 1

Chapitre 15: Jour 90

- SARA ATTENTION ! "

Je ferma les yeux et leva une de mes mains en l'air. Je ferma doucement mon poing et entendit le Demon avoir de plus en plus de mal à respirer et à s'extraire de mon emprise. J'ouvre les yeux et vois Gabrielle, à terre, un filet de sang s'échappant de sa fine bouche.

En quelques secondes j'appela les éléments et ils firent un ménage monstre sur les derniers ennemis se trouvant sur le champs de bataille.

Je me précipitais vers Gabrielle et la releva comme je pouvais. Avec une main j'ouvrais un portail qui me conduisait jusqu'à Alice. Doucement je fis s'assoir ma coéquipière et prit fermement par le bras Alice :

- maintenant tu vas cessé tes enfantillage et tu soignes Gabrielle.

- non.

- comment ça non ? Écoute moi bien, soit tu le fais de toi même, soit je t'arrache ton don de force et je te tues dans la foulé. Tu préfère quoi ?

- Sara lâche la tu lui fait mal. Je suis pas dans un état critique, je peux m'en remettre vite.

- non, je la lâcherais pas, c'est pas à cause d'une chieuse dans son genre qui nous ramène des problèmes parce que madame veut se démerder seule que je vais la laissé s'en tirer comme ça. C'est la moindre des choses qu'elle te soigne en sachant qu'on la protège.

La jeune fille souffla et imposa les mains sur Gabrielle. En quelques secondes ses blessures disparurent et la jeune fille enleva ses mains de mon amie.

- merci.

- maintenant vous sortez de chez moi et vous me laissez tranquille. J'ai pas besoin de garde du corps pour me protéger alors dégager.

- tu regretteras très fortement notre protection Alice.

- je m'en contre fous de ça, maintenant laisser moi tranquille !

Quelques heures plus tard, nous avions convenu avec Gabrielle de commencer à faire des rondes autour de sa maison pour être sur qu'il ne lui arrive rien. Elle a peut être un caractère de feu mais nous ne pouvons pas la laisser sans protection. J'ouvrais un portail vers l'extérieur de sa maison mais le mal semblait déjà être fait. Sa porte principal avec été forcé et l'intérieur de sa maison avait été ravagé. Une phrase écrite en lettre de sang arborait le mur du fond : vient la chercher si tu l'ose.

Bien sûr que je vais venir la chercher par la peau des fesses si il le faut.
- c'est un piège. Ça va mal finir si on y va.

- je vais y aller et tu restes la Gabrielle.

- tu penses réellement que je vais te laissé aller la bas sans moi ? Tu te met le doigt dans l'œil ma belle.

- je ne vais pas te laissé le choix. C'est mon destin, pas le tient. Je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience.

Je ne la laissa pas répliqué. De ma main dominante, je la pointa. Elle ne pouvait plus bougé. De ma main gauche, j'exerçais plusieurs sort de protection sur elle et sur notre appartement. Toutes nos armes de mirent à virvolté doucement dans la pièce pour encadrés toutes les portes et fenêtre de notre habitation. Une fois le sort finis, j'ouvris un portail qui devait me ramener à Alice.

- tu cours à ta perte en faisant ça !

- ne t'en fait pas pour moi, je suis assez forte pour ne pas mourir bêtement.

Je lui souris une dernière fois avant de passé par mon portail et je pris la peine de le refermer soigneusement pour que personne ne comprenne d'où je l'avais ouvert.

Mes pieds posé sur un sol poussiéreux, je me rendis vite compte que j'étais entre les deux monde, sauf que cette fois ci je n'avais pas abandonné mon corps. Dans un souffle violent du vent, un homme, ayant d'énormes ailes noirs apparut devant moi.

Il me regarda, avec un sourire me glaçant immédiatement le sang.
- te voilà enfin, fille des ténèbres.

- est ce toi qui a emmené Alice ici ?

- et bien oui, c'est bien moi, que vas tu faire contre le prince des ténèbres petite ?

- rends moi Alice et je ne te ferais pas de mal.

L'homme rigola à gorge déployer. Son rire, grave et diabolique ne disait rien de bon sur la situation.

- cela va être difficile de te la rendre.

- et pourquoi ça ! Je sens qu'elle est ici alors qu'est ce qui peut être difficile à répondre à ma requête !

- et bien ma chère n'as sans doute pas pensé qu'en utilisant ses dons pour retrouver une personne, elle ne retrouve pas la personne entière mais ce retrouve juste à l'endroit où son âme se situe.

- attend, tu veux dire que...

- Alice est morte dans son appartement. Tu viens juste de retrouver son âme, qui restera coincé ici pour l'éternité.

- non... C'est impossible !

- et bien, voit par toi même.

De derrière lui, Alice apparut, habillé de haillon et de chaîne l'empêchant de faire de trop grands mouvements.

- une dernière chose avant que tu décide de partir : ce n'est pas très intelligent de laissé ton amie dans un appartement bien gardé sans qu'elle puisse bougé.

Je ne perdis pas une seule seconde avant de retourné dans notre appartement. Quand j'entrais dans la pièce, je la retrouvais intacte. Néanmoins, je defigeais Gabrielle et commença à rassembler nos affaires.

- qu'est ce que qui se passe ?

- ils savent notre position. Faut partir. On va se réfugier au monastère. On a plus le choix.

- d'accord, mais que s'est il passé la bas ? Ou est Alice ?

- Alice est morte.

Je la regardais dans les yeux, une pointe de tristesse dans mon regard. Si Alice était morte, cela voulait dire que je n'avais plus aucune chance de gagner contre les ténèbres vu que je n'avais pas pu acquérir son don.

Gabrielle me prit dans les bras et d'un seul coup toute l'atmosphère de la pièce se mit a changé. La température commença à baissé dangereusement, les lumières s'éteignirent les unes après les autres.  Je n'eue que le temps d'ouvrir un portail vers le monastère et d'y projeté Gabrielle en prenant le soin de le refermer avant qu'un combat sanglant ne commence.