Chapitre 16: Jour 91

32 2 0
                                    

Mes yeux sont clos. Je ne sais pas où je suis, mais une chose est sur, je suis dans un sale état. Mes forces ont quittés mon corps. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cette situation mais ça ne me plait pas du tout.

"Lève toi."

Me lever ? Pour faire quoi? C'est foutu, je suis foutu. Je n'y arriverais pas.

"Bat toi"

C'est perdu d'avance, que je me batte ou non. Je suis une épave ambulante, et même avec mon énergie je ne pourrais pas gagner.

"Utilise les éléments"

Je ne veux plus utilisé mes dons. J'aurais dû mourir il y a bien longtemps.

"Fait le pour lui"

"Bat toi"

"Tu ne peux pas mourir comme ça"

"Tu es plus puissante que tu ne veux le croire"

"Tu ne peux pas laissé les ténèbres gagner "

"SARA LÈVE TOI"

Cette dernière phrase... On aurait dit la voix d'élise. Avec le peu de force que j'ai en ma disposition, j'ouvre un œil, mais personne n'est là. Qui me parle alors ? Ma conscience ? Mon envie de vivre utilise tous les moyens possibles pour me faire bouger ?

Mes yeux se font petit à petit à la noirceur qui m'entoure. Je suis dans une pièce qui ressemble à un cachot moyenâgeux. Mes mains sont emprisonnées par des chaînes, ainsi que mes pieds. Doucement, je me lève et tente comme je peux d'utiliser mes pouvoirs pour ouvrir un portail, mais je suis trop faible, c'est peine perdu. Je me laisse doucement glisser par terre, contre le mur et pose ma tête sur mes jambes replier préalablement.

"Les éléments vont t'être utile pour regagner de l'énergie. "

Mais oui ! Je posa mes mains sur le sol semblant terreux et aspira tout ce que je pouvais d'énergie venant de la. Apres ça, je posa mes mains sur les murs semblant humide et fit de même.

Je ressentais à nouveau une force se déverser dans mon corps. C'était le signe que je pouvais enfin me sortir d'ici.

D'un seul claquement de doigt, j'explosa les chaînes me gardant prisonnière et j'ouvris un portail me menant droit au monastère.

Quand je passa le portail, je tomba directement dans le parc, et mon corps se laissa tomber contre l'herbe. Je ferma une fois encore les yeux et m'endormis rapidement de fatigue.

À mon réveil, j'étais couché dans le lit de Jace. J'entendais quelques personnes chuchoté autour de moi mais qu'importe, j'avais survécu par je ne sais quelle miracle.

- elle s'est réveillé !

- parler pas aussi fort....

- désolé. Comment tu vas ?

- je suis en vie donc je crois que je vais bien.

- et bien. Tu m'expliques comment tu as fait pour revenir dans une seule égratignure ?

- aucune idée.

- bien, je vais te laisser te reposer tranquillement. 

Jace me fit un bisous sur le front et je me rendormis dans les bras de Morphée.

À mon réveille, la pièce était éclairé par la lumière naturelle du soleil. Je me leva du lit et sorti dehors.

"Comment c'est de pouvoir sentir le vent contre sa peau ?"

Je me retourne mais je ne vois personne. Je commence à déliré c'est pas possible. Je secoue vivement ma tête en signe d'agacement et me met à marcher en direction du parc.

"C'est bizarre d'échapper au prince des ténèbres sans blessure n'est ce pas?"

Je me retourne vivement, la peur envahissant mon corps. Qu'est ce qui se passe !
Je commence à courir mais mon corps ne veut pas suivre le mouvement et reste figé à sa place. Une ombre apparaît devant moi. J'arrive à distinguer Alice. Son visage autre fois doux et espiègle à été remplacé par un visage meurtri par la tristesse et la colère. Elle relève la tête et me regarde, un sourire hypocrite s'élargissant peu à peu sur ses lèvres fines.

"Tu pensais réellement que j'allais te laissé tranquille ?"

Elle n'as pas bougé les lèvres. Elle parle dans ma tête. Mais comment c'est possible ? Ça ne peut pas être vrai, je suis encore plongé dans l'un de mes rêves et je vais me réveillé.

"Tu ne rêve pas et je suis belle et bien dans ta tête ma chérie. Alors trouve un moyen pour me faire aller au paradis et moi je te donne mon don"

Elle ne peut pas me le donné, elle est morte, ce n'est pas possible.

"Bien sûr que je peux te donné mon don, sinon comment aurais je fait pour te soigné quand tu es arrivé ici ? A quelques secondes près tu te vidais intégralement de ton sang dans le parc. Alors me dit pas que je ne peux pas te donné mon don chérie"

C'est vrai, elle a raison, elle ne doit pas mentir. Mais comment je peux faire pour la faire passer dans la lumière ? On est dans le monastère, je vais trouver une solution. En attendant il faut que je trouve Gabrielle, je veux être sûr qu'elle va bien, et ensuite j'essayerais de parler avec Jace.

Je fais demi tour et rentre sans frapper dans la chambre de Gabrielle. Elle me regarde, un air surprise ayant gagner son visage instantanément.
- Sara ! Tu vas mieux ?

- oui, mais pas le temps de parler de la pluie et du beau temps. On a un véritablement problème.

- qu'est ce qui se passe ?

- c'est à propos d'Alice. On peut encore gagner cette guerre mais il faut trouver le moyen de faire monter Alice au paradis.

- tu sais où se trouve son âme ?

- elle est dans ma tête, en moi. C'est pour ça que je n'ai eu aucune blessures.

- ça veut dire alors que tu as son don ! Donc pourquoi vouloir faire ça ?

- elle est morte par notre faute. J'aimerais bien te voir piéger dans sa situation. Mon dieu Gabrielle pourquoi es tu autant peu altruiste aujourd'hui ?

- ça me désole de te voir dans cet état !

- qu'est ce que tu veux dire par là ?

- si tu continues de te battre sans relâche tu vas finir par tomber avant que le combat finale ne soit arrivé.

- je n'ai pas le choix Gabrielle et tu le sais. Alors maintenant soit tu m'aide pour Alice et je pourrais peut être avoir une semaine tranquille où je pourrais acquérir plus de puissance que je n'en ai déjà, soit je me débrouille toute seule.

Les 100 jours, tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant