Les 100 jours, tome 1

Chapitre5 : Jour 5

Je tambourine à la porte d'elise. Personne.  Je suis encore en retard mais cette fois c'est pour l'anglais donc monsieur je sais tout ne pourra pas m'ennuyer avec mon retard. Je tourne à droite, à gauche et me retrouve dans la salle. Tout le monde est assis, je regarde la professeure d'anglais et lui lâche " sorry i m late " et lui fait un petit sourire. Elle me fait signe de prendre place et je le fais. Je m'assois comme à mon habitude à côté d'elise et elle me lance une pomme. Je lui fait signe et reprends le début du cours qui me manque. Je commence à écrire et elle dispose une feuille vierge entre nous avec une phrase

" pourquoi t'étais encore en retard ? Pourtant je t'avais appelé pour te réveillé !"

" j'ai voulus prendre une douche et Jace y était déjà dû coups j'ai dû attendre que monsieur avait finis pour enfin réussir au moins à me maquillé et me faire les cheveux quoi"

" t'avais qu'à le rejoindre dans la douche, au moins t'aurais vu si il avait un corps d'Apollon ou non"

" mais t'es folle ou quoi ! Je vais pas commencé à faire de l'exhibitionnisme avec lui alors qu'il prends soin de moi"

" ça va je rigole, en tout cas je trouve qu'il a un petit charme. On dirait un ange tombé du ciel "

" tu dis ça parce qu'il est une bonne représentation d'un ange, avec son physique avantageux, ses cheveux blond, ses yeux bleus perçant et sa forte carrure quoi"

" et après tu prends pas le temps de le mater "

Je rigole devant la feuille et prends soin de la faire disparaître avant que la prof la remarque. Les deux heures passent assez vite. La sonnerie retentis, je regarde Élise et lui fait un sourire avant de partir de la salle. Je commence à marcher vers un fast food pour rejoindre Jace. Nous deux, on est externe pour les repas alors qu'elise est interne, elle peut donc manger sur le campus alors que nous on devrait payer une blinde pour un repas qui ne donne même pas envie.

Je rentre à l'intérieur du fast food et vois Jace déjà assis. Je m'assois en face de lui et il me sourit de toutes ses dents.

- salut !

- hey !

- tu as déjà commandé ?

- ouais je t'ai pris comme d'habitude ça te conviens ?

- oui t'en fait pas ! Sa faisait longtemps que tu m'attendais?

- non peut être 5 minutes tout au plus.

- ah d'accord. Et tu as...

- fait quelques recherche sur la mythologie par rapport aux filles des ténèbres ? Oui j'ai fais. Je te donnerais mes recherches à la maison.

- et dû coups tu as trouvé d'autres informations ?

- oui, mais n'en parlons pas maintenant et surtout pas ici.

- très bien. Ce soir après les cours?

- pas de soucis.

Un serveur nous ramena nos commande et nous commençons à manger quand une femme, cria devant les caisses pour prendre commande.

- ARRÊTEZ DE M'IGNORER ! JE SAIS QUE VOUS M'ENTENDEZ ! ALORS AIDEZ MOI ! UN HOMME ME CHERCHE , REGARDEZ SUR L'AFFICHE DES DISPARUES C'EST MOI SUR LA PHOTO ET JE SUIS EN VIE !

Je me tiens les tempes. Elle me procurait un mal de crâne hallucinant. Bon sara réfléchis. Si personne ne lui réponds ça veut dire qu'elle n'est pas réel, tu l'as imaginé de toute pièce. Fait comme si elle n'était pas là et elle s'en ira toute seule.

- sara tu vas bien ?

- oui oui juste un mal de tête énorme.

- tu veux prendre l'air un peu le temps que sa passe ?

- non c'est bon, ça va aller.

Je regarde à nouveau vers la femme et elle a disparue. Je souffle bruyamment et me remet à mangé mon déjeuné.

La journée se passa tranquillement jusqu'au soir. Je rentra dans la chambre, alluma la lumière, posa mes clefs devant la porte, posa mon sac à sa place d'origine et me lança sur le lit.

Quelques minutes plus tard Jace arriva et s'assis sur mon lit. Je ferma les yeux

- aller vas y, qu'est ce que tu as trouvé comme autres informations ?

Il s'approcha un peu plus de moi, toujours en restant assis tandis que je restais couchée sur mon lit. Il tourna la tête vers moi et posa sa main près de mon flan gauche.

- et bien, déjà ce que tu as trouvé est vrai.

- d'accord, et donc ?

Il s'approcha un peu plus de moi, de sorte que nos visages ne soient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autres.

- il me faut quelque chose en échange de mes précieuses informations beauté.

- qu'est ce que tu veux dire par là ?

Il s'empressa d'écraser ses lèvres contre les miennes. Mais quelques choses n'allait pas, ça ne pouvait pas être réel. Ses mains, emprisonnèrent mon visage, de sortes que je ne puisse pas m'enfuir. L'une des ses mains changea d'avis et alla se posé sur ma hanche. Je n'avais presque plus d'air, je devais partir de son emprise mais il ne me laissait pas le choix.

Petit à petit une douleur presque insoutenable se blottit le long de mon côté gauche. J'ouvrais les yeux, la lumière était éteinte. Je ne pouvais à peine distinguer ce qui se passait mais une odeur de sang était présente et ce n'était sûrement pas son sang. Je commençais à lui donné des coups à mains nus dans son abdomen mais il ne bougeait pas d'un millimètre. Peu à peu ma vision se brouillait, je n'avais plus assez d'air pour réussir à me maintenir réveillée.

Mes yeux, se fermèrent doucement et tout mon corps se trouva happé vers le matelas. Mais d'un seul coups, mes poumons recommencèrent à se gonfler et dégonfler sans que je ne leur demande quoi que se soit. J'ouvra les yeux et reconnu Jace, transperçant une masse noire avec une épée. Dans son dos, on aurait presque dit qu'il avait des ailes d'un blanc immaculé. Et sans que je rende compte de quoi que se soit, je m'évanouis.

À mon réveille, il faisait encore nuit. Instinctivement je me toucha mon flanc gauche et il était pansé. Je souffla de soulagement avant de chercher du regard Jace. Il n'était pas dans la chambre, c'était certains mais la lumière sous la porte de la salle de bain m'indiquait où il était. Quelques secondes plus tard, il ressortit, torse nu. Il remarqua que j'étais à nouveau réveiller et se précipita vers moi.

- comment tu te sens ?

- comme quelqu'un qui a faillit mourir. C'est toi qui m'a soigné ?

- oui j'ai fais comme je pouvais. Je ne savais pas quoi faire donc je t'ai recousus et t'ai appliqué un bandage.

- d'accord, merci.. Mais il est passé ou l'autre ? Et puis c'était qui ? Enfin c'était quoi? Et t'es quoi ? Et puis..

- et du calme, je ne sais pas ce que tu as imaginé mais je t'ai juste trouvé dans un état déplorable quand je suis rentré dans la chambre. On aurait dit que tu t'étais affligé ça toute seule.

Ce n'est pas possible. Je ne pouvais pas m'infliger sa toute seule, à moins que je sois devenu véritablement folle, autrement je ne pense pas avoir inventé toute cette histoire.