Chapitre 2: Jour 2

96 8 0
                                    

Je cours. Je cours entre les immenses arbres de cette forêt. Quelques branches viennent me fouetter le visage, ce qui rends ma course plus difficile.
Quelqu'un me suis. Je le fuis. Je cours à bout de force. Je suis obligée de m'arrêté. Je ne peux plus continué. Quand je me retourne, un immense lion me faisait face. Son pelage était d'un rouge sang. Il me montrait les crocs. Je ne bougeais pas d'un pouce, ne savant pas quoi faire.

- 100 jours est compliqué pour resté en vie.

- qui me parle ! Qui êtes vous !

- je suis là pour remettre les choses en ordre ici. Tu as fait de ta vie ton enfer personnel.

Je me réveille en sursaut. Mes mains, agrippées fermement à mon drap, je n'arrive toujours pas à me remettre de ce cauchemar.
Je m'étire doucement dans mon lit.
- ce n'était pas un simple cauchemar.

Je regarde autour de moi. Je ne vois personne. Je suis pourtant seule dans cette pièce mais j'ai pourtant entendus la voix de quelqu'un. J'en suis sûr.

- trouve moi, je suis la, fuis moi, tu ne pourras pas.

- qui est la !

- ton pire cauchemar.

Je me pince le bras aussi fort que je le peux. Mais je suis belle et bien réveiller. Je prends mon téléphone et compose le numéro d'elise en prenant soin de mettre des chaussures et de sortir de la chambre en fermant la porte à clef.

- allo....

- ÉLISE

- pourquoi tu cries aussi tôt un samedi matin...

- quelqu'un s'est introduit dans ma chambre, j'ai paniquée, j'ai besoin de toi la, je peux venir chez toi ?

- QUOI? Mais oui bouge ton cul la porte est ouverte.

Je commence à courir à nouveau dans ses couloirs. Je change de bâtiment et me retrouve devant la porte d'elise.

- tu ne peux pas me fuir.

Je regarde autour de moi, mais ne vois personne. J'ouvre la porte de sa chambre à la volé et la ferme immédiatement à clef.

Élise me regarde, avec des yeux remplis d'inquiétude.
- il faut qu'on appelle la police.

- et ils vont faire quoi? J'ai pas vu son visage, sa sera inutile.

- tu ne l'as pas enfermé dans ta chambre finalement ?

- si mais il a très bien pu s'enfuir par la fenêtre. Enfin je crois qu'il a fait sa, quand j'étais dans ton couloir j'ai à nouveau entendu sa voix.

- bon maintenant on va faire comme je le dis d'accord ? T'es pas en état de prendre des décisions. Va déjà prendre des vêtements dans ma penderie, tu vas pas restée en pyjama quand même. Dès que tu as finis de t'habiller, on va parlés ensemble au proviseur. Il trouvera bien quelques choses à faire pour sa. Si il le faut je lui demanderais de nous mettre dans une chambre a deux ou de changer de chambre pour une voisine à la tienne. Ça te vas ?

J'hocha la tête et me dirigea vers son armoire. Heureusement que l'on fait la même taille. Je pris un jean et un haut blanc.
Je me passa un peu d'eau sur le visage et me brossa mes cheveux.

Je retourna dans sa chambre et lui fit signe que j'étais prête. Elle me lança sa bat de baseball.
- je pense que tu seras plus à l'aise dans les couloirs avec ça.

Elle me fit un sourire que je lui rendus.
Quelques minutes plus tard je déposais ma requête envers le proviseur.

- tu n'as pas vu son visage ?

-non, mais c'est un homme, j'en suis sûr. Sa voix était grave, je ne pense pas que se soit une fille.

- écoutez mademoiselle Oswald, je ne peux rien faire. À part vous mettre dans la même chambre que mademoiselle Fontela. Et encore je ne pense pas que votre amie vous protégera vu son gabarit. Si je devrais vous mettre dans une chambre à deux se serait avec un homme. Et pour vous rassurez, votre amie changera de chambre pour une voisine à la vôtre. Cela vous conviens ?

Élise répondit à ma place. Je voulais partir quand le proviseur me fit signe de resté.
- je vais appelé monsieur Duncan pour qu'il puisse vous aidez à changé vos affaires de chambre.

J'hocha la tête pour lui répondre. Je n'avais même plus la force de dire quoi que se soit. Je m'assis sur une chaise en attendant ce fameux monsieur Duncan.

Les 100 jours, tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant