Journal d'une chasseuse de vampire

Chapitre 11

Je m'avance vers lui, telle une panthère devant sa proie. Son regard me fuie, il sait ce que je vais faire de sa misérable vie. D'une seule mains je lui arrache son Coeur et le jette de l'autre côté de la pièce et je commence à m'abreuvé de son sang jusqu'à que le reste de son corps se dessèche.
Encore un vampire de tués. Un vampire ayant commis de grandes atrocités.

Je m'apprête à partir quand j'entends quelqu'un prononcé mon prénom. C'est à peine perceptible. C'était comme un murmure. Je m'approche le plus doucement possible de la vitre de la pièce quand je vois, à environ 53 770 km un homme, me regardant droit dans les yeux. Sans réfléchir je brise la vitre et en une fraction de seconde je me retrouve devant lui, une main déjà planté dans sa chaire où se trouve son Coeur et je le regarde.
- donne moi une bonne raison de ne pas mettre fin à tes jours.
- Tu ne voudrais pas tuer le seul homme qui pourrait mettre fin à tes souffrances quand même ?
- Qui es tu ?
- Je suis ton oncle sara.
- Je ne te reconnais pas. Je n'ai jamais eu d'oncle dans ma vie.
- Parce que je me suis effacé de ta mémoire quand je me suis enfuie de notre famille.
- Très bien alors rends moi mes souvenirs et je te croirais.

Il apposa une main assurée sur mon front et dévoila ses yeux monstrueux. Et en quelques secondes, mes souvenirs autrefois volé retrouvèrent leur place d'origine.

Flashback

- Mathieu ne part pas !
- Je le dois sara, si je ne pars pas d'ici, on sait très bien ce qui se passera.
- Je ne veux pas perdre la seule personne à qui je tiens dans cette foutue famille !
- Tu n'auras pas besoin de me perdre. "

Il pose une main tremblante sur mon front et en quelques secondes tous les souvenirs heureux de la jeune fille s'envolèrent de sa tête pour laissé place à la haine et la colère.

Fin flashback

- pourquoi tu es revenu.
- Je suis au courant que tu n'es plus humaine. Tous les vampires le savent. Je viens t'avertir que tes frères vont être sous peu en danger de mort si tu ne fais rien pour les empêcher.
- Et qu'est ce que je suis censé faire ?
- Tu as deux choix : mourir ou prendre ta place de reine de la dynastie suprême.
- Ou protéger mes frères jusqu'à ce que je meurs.
- Tu sais très bien que c'est impossible. Ton processus est bientôt achever.
- Je mourrais avant que cela arrive.
- Et si je te dis qu'il y a un moyen pour ne pas devenir le monstre que tu es censée être ?
- Et comment je fais ?
- Chaque chose en son temps. On se reverra Sara, soit en sûr.

Il s'apprêtait à partir quand dans un souffle presque inaudible je formula l'irréparable.
- comment va Élise ? Pas trop morte depuis 5 ans ?
- Je t'interdis de prononcé son prénom.
- Ah oui ? Parce que je l'ai tuée je n'ai plus le droit de prononcé son prénom ?
- Tu ne l'as pas tué. Tu ne pouvais pas être au courant de son identité.
- Et pourtant je l'ai vidé de son sang. Comme une vulgaire humaine de 34 ans ne pouvant pas se défendre face à un monstre telle que moi.

Il se retourna et me montra ses crocs, tout en prenant soin de me prendre par le cou pour me montrer qui est le plus fort.
- alors Mathieu, qui as le plus perdu dans l'histoire ? Comment tu t'es sentie quand tu as su que ta chère princesse était morte ?
- Ne joue pas à ce petit jeu avec moi sara, où tu risque de perdre.
- Je n'ai plus rien à perdre. Et certainement pas l'amour.
- Tu parles de ton petit Zac ?
- L'amour engendre la haine à tous les coups. Un jour ta chère Élise t'aurais détesté de tout son âme et tu aurais quand même perdu son amour. C'est comme sa dans la vie, un jour tu gagnes, le lendemain tu perds. C'est sa la loi dans ce monde mon cher oncle.

Il me lâcha le cou, sans prendre la peine de me faire payer mes paroles. Ses yeux redevenant d'un bleu à glacé le sang, il se retourna et partie tellement vite que même mes yeux n'ont pas put le suivre du regard. Dans un dernier souffle, un bref "on se reverra" se fit entendre.

Je m'accroupie par terre et me tins la tête entre mes mains. Qu'est ce qui va se passé maintenant ? Il ne me reste plus qu'un dernier don avant que mon processus soit finis. Le don de la manipulation.

Il ne fallait pas que je reste ici, planté la. Sinon il allait me retrouver et je serais foutue pour de bon. À peine j'avais pensé à reprendre la route qu'une lame vint se planté dans ma jambe. Je tourna vivement la tête quand mon regard rencontra à nouveau le sien. Celui d'harry. Depuis que je ne suis plus humaine, il passe sa vie à me traqué pour tenir la promesse qu'il m'avait faites. Il ma promit de me tuer le jour où je deviendrais un vampire. Depuis cinq ans il essaye tant bien que mal à tenir sa promesse mais je suis devenu bien trop rapide que lui. En un rien de temps j'enlève la lame et commence à courir le plus vite que je pouvais. Plus je courais et plus je devais traîné ma jambe, jusqu'à ce qu'elle se raidit entièrement, entraînant tout mon corps par la même occasion.

Je ne pouvais plus avancé. J'étais comme figé dans le temps. Intérieurement j'essayais de me débattre, de partir d'ici avant qu'il ne me trouve. Mais extérieurement rien ne se passait.

Des pas se fit entendre derrière moi. Je ne pouvais pas bouger la tête mais je savais que c'était lui. J'entendis sa lame émettre du bruit contre le sol.
- allez vas y, qu'est ce que tu attends pour me tuer !

Il se plaça devant moi
- ce n'est pas si simple de me tuer c'est sa ?
- Tu crois que c'est facile de tuer sa sœur ?
- Nous n'avons pas le même sang Harry ! Je ne suis pas de ta famille, encore un point positif pour pouvoir m'ôter la vie!
- Êt c'est quant tu me regarde avec ses yeux là que je sais que Sara n'est plus la.
- Je suis toujours là Harry, je suis devant toi.
- Non, tu es morte quand elle a ouvert les yeux.
- Tout ce que je fais c'est pour toi et les autres ! Ça fait 5 ans que je vous protège alors pourquoi tu cherches encore à me tuer ! C'est pour tenir cette stupide promesse c'est sa !
- Oui pour tenir une stupide promesse ! Tu crois que je vais vraiment attendre que tu sois un monstre avant de pouvoir le faire ! Et bien non !
- Alors vas y ! Qu'est ce que tu attends ! Que je te supplie de ne pas le faire !

Il leva son arme droit vers moi quand une ombre passa entre nos deux corps. L'arme d'Harry avait disparu de ses mains par je ne sais qu'elle magie et une fiole se brisa sous mes mains se qui me transporta je ne sais où. Quand j'ouvrais les yeux j'étais dans une immense bâtisse. Mais où ? Telle est la question. Comme par hasard je ne pouvais toujours pas bougé d'un pouce.

- qu'on transmette le remède à mademoiselle je vous prie.
- Bien monsieur.

En quelques seconde une personne, certainement un majordome se présenta devant moi et m'administra le remède. En a rien de temps je pouvais à nouveau bouger.

- comme on se retrouve jolie demoiselle.

Je délire. Je ne pouvais pas croire ce qui se passait devant mes yeux. Cette homme, qui venait très certainement de me sauvé la vie à déjà croisé mon chemin.