Chapitre 15 - Laurie

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Laurie


Je me réveille avec un gros mal de crâne. Ai-je la gueule de bois ? Évidemment. La couverture est si douce que je reste emmitouflée à l'intérieur. J'essaye vainement de me rappeler la soirée mais seule quelques détails confus me parviennent. J'ai pris des shoots avec mes potes, je suis sortie dehors et puis boum ! Plus rien. Me suis-je évanouie ? J'ai senti des bras me rattraper mais pas plus ...


Je regarde autour de moi, je suis dans une chambre de garçon ... Un garçon qui est dans le lit, putain ! Je ne bouge pas, de peur de le réveillé. J'étais ivre au point de couché avec quelqu'un ? Je me tourne vers l'inconnu et retiens de hurler.


Chris.


Il est dans le lit, seulement vêtu d'un boxer tandis que je me rend compte que je suis également en sous-vêtement. Je n'ai donc pas couché avec Chris sinon, je serai entièrement nue, ce qui n'est pas le cas. Mais cela veut dire qu'il m'a déshabillé sinon, j'aurai toujours mes vêtements de la veille ... Nous n'avons donc que dormi ... Soudain, je sentis le goût du vomis. Heureusement que Chris à une salle de bain dans sa chambre. Je fonce dans celle-ci, la ferme à double tour et recrache mes poumons dans la cuvette. Super sexy, je peux vous l'assurer ... Il est maintenant clair que je ne reprendrai plus jamais de cuite de ma vie, les conséquences sont horrible, putain !


Mon portable se mit à vibré de partout, je recevais plein de textos de Karim et des deux folles dingues et mon portable affichait 18 appels manqués de ma mère.


Je vais me faire déchiré ... Mais genre, bien comme il faut !


Je pris le portable et appela directement ma mère :


_Laurie ?! Où es-tu ?! Bon sang, quand tu reviendras à la maison, je te garanti que ton fessier va devenir rouge tellement jet'aurai donné de coup de pied au cul ! Tu as intérêt à rappliqué dès maintenant !

_Maman, je ...

_MAINTENANT !


Elle raccroche au nez. Je suis vraiment dans la merde. La maison de Chris étant pas très loin de mon quartier, je décide de rentrer à pied. Je m'habille aussi silencieusement que possible, ce qui est plutôt difficile quand on manque d'équilibre et qu'on se cogne partout, pris mes affaires et sortie de la chambre. Je descends les escaliers mais, enfin en bas, je trébuche sur une bouteille d'alcool et tombe en face du canapé. Merde. Et ma conscience qui en rajoute une couche.


« T'es encore bourrée à ce que je vois »


Ce n'est que la première fois, on se calme ...


« Compte pas sur moi pour t'aider, c'est ta merde, pas la mienne»


T'es ma conscience débile, tu fais partie de moi.


« Malheureusement ... »


Alors que je fais taire ma conscience, je remarque des talons aiguilles si hauts que je me demande comme la fille peut tenir dessus. Je me relève et voit Lisa, complètement torchée, en train de baver sur son sac à main qui lui sert d'oreiller. C'est une photo à prendre ... À charge de revanche !


La photo enfin prise, je la prend sous différent angle, juste au cas où elle voudrai faire sa maligne avec moi. Je savoure déjà le peu de dossier que j'ai sur elle. Je sortis de la maison pour atterrir sous un déluge d'eau. La pluie, il fallait qu'elle arrive à ce moment-là ...


C'est donc complètement trempée avec une gueule de bois mémorable que je rentre chez moi. Ma mère m'attend dans la cuisine qui est d'ailleurs ravagé par plusieurs bout de verres sur le sol. Que s'est-il passé ici ? Tous les vases sont brisés en mille morceaux, j'entends d'ailleurs une autre victime de la colère de ma mère. Va-t-elle me brisée comme elle vient de le faire avec ses pauvres vases ?


_Laurie !

_Maman, je ...


Elle ne me laisse pas le temps de finir qu'elle me gifle. Cela faisait plus d'une dizaine d'année qu'elle ne m'avait pas giflé, je sens qu'elle va commencer à prendre cette attitude ...


_Comment oses-tu partir sans me demander la permission ! Je t'ai appelé, j'ai même appelé les hôpitaux comme une conne, pensant que tu ... Que tu ...


Elle n'arrive pas à finir sa phrase qu'elle me remet une seconde gifle et cette fois, je l'ai bien sentie ... Je peux quasiment sentir l'empreinte de sa main incrustée dans ma peau. Je dois avoir les joues rouges. Je ne sais pas pourquoi mais je me met à pleuré comme quand j'étais enfant ...


Et là, tout ce passe à une vitesse folle, j'entends la porte s'ouvrir et qui vois-je ? Une personne dont je connais fortement la silhouette qui se met entre nous deux et tente de calmer ma mère, hors d'elle ...


Mon père.



Je ne veux que toi. [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant