2. La vie est magique, on disparaît tous à la fin

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Les « Au revoir » les plus douloureux sont ceux qui n'ont jamais été prononcé.
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{Pryana}

Je cherche toujours maman dans notre petite maison, je me glisse dans son atelier de peinture quand j'entends le hurlement déchiré de ma soeur.

- Maman !

Je m'élance vers le cris et c'est là que je vois.

Notre mère.

Sur le lit.

Morte.

- Putain de merde ...

Je suis tellement choquée, rien ne se passe. Je n'entends plus rien, ne ressens rien. Les cris acharné de ma jumelle me ramène à la réalité, elle est en larme, elle hurle et secoue maman.

- Non non non ! Maman je t'en supplie non !

C'est là que je n'en peux plus, je tombe à genoux et me mets à pleurer. Je serre ma soeur contre moi et caresse son dos. Que s'est-il passé enfin ? Je n'arrive même pas à penser correctement. Nos sanglots résonnent dans la chambre. Je jette un regard vers le corps sans vie, des marques rouges sont autour de son cou. C'est donc ça ... Mais qui aurait pu faire une chose pareil ? Maman est une personne douce, très solitaire, appart son amie Karène, elle n'a pas d'amie ... Je ne sais plus depuis combien de temps on est là lorsque quelqu'un entre en trombe dans la demeure.

- Par tout les dieux !

Karène. Une grande amie de maman, comme je disais, on la connait depuis notre naissance. Elle a dû entendre nos cri de chez elle, à côté. Elle s'approche de nous pour nous enlacer et cache nos visage contre sa poitrine.

- C'est bien trop tôt ! Et ça ne devait pas se passer comme cela !

Quoi ?! Sa meilleure amie est morte et elle dit ça ?! Je la repousse et ma jumelle en fait autant.

- Pas se passer comme ça ?!
- C'est ton amie, Karène, Bella !

Nous ignorant cordialement. Elle ouvre une armoire que je reconnais très bien, l'armoire interdite. Avec maman, nous n'avions jamais eu vraiment de règles, mais ouvrir cette porte peinte en rouge avec de petites flammèches, c'était hors de question, je ne crois même pas qu'un jour, une de nous ai tenté le coup. En l'ouvrant, elle sort plein de petite fioles rouge et une chandelle jaune. Je tiens Aelly par la main, toute les deux ignorons ce qu'elle fabrique.

- Les filles ! Placez les fioles en cercle !

Je ne sais pas pourquoi, mais nous lui obéissons. Tel des automates, nous plaçons les fioles en cercle, elles sembles se réchauffer lorsque je les touche, mais c'est peut-être seulement moi. Une fois que nous avons fais ce qu'elle a demandé elle nous dit avec douceur :

- Vous allez vous placer à côté de moi, surtout ne faites rien !

Nous faisons ce qu'elle dit, elle prend une allumette et allume la bougie, elle se place juste devant le cercle, la chandelle dans ses mains. Fermant les yeux et reversant la tête en arrière, elle récita comme une chanson :

- Tout comme les aigles, dont tu es maître, volent dans le ciel, vole jusqu'à nous. Traîné de ton feu et de ta bonté, je me prosterne, l'heure est arrivée prince du ciel et de la chaleur. Pryam ! Que ton âme retrouve Maelys !

Un coup de vent balais tout les bouchons des petites fioles vole en éclats et des flammes sortent de celle-ci. Une tendre chaleur de répand et un homme apparait, un homme ailé ... Ses cheveux sont noirs et ses yeux dorés, son teint est caramel. Il est vêtu de noir brodé de flammes. Lorsqu'il regarde maman, son regard de décompose.

- Mealys !

Se dirigeant vers elle, il attrape sa main et souffle doucement sur celle-ci. Comme un miracle, sa poitrine se soulève, elle respire ! Ses lèvres bleuit reprennent leur couleur rosées. Il la prend dans ses bras, une main sous sa tête et l'autre sous ses genoux.

- Kannelle ! J'apporte Maelys avec moi. Tu ...

Son regard se porte à nous. Eh oui, on existe ... Son expression est presqu'indéchiffrable, mais il semble peiné.

- Tu .. Leur expliquera ...

Sans plus d'explications, dans un tourbillon d'air, il devient une aigle qui porte sur ses ailes un petits colibri. En poussant son cris, ils retourne dans le cercle et disparaissent. Je me retourne vers Aelly, elle est bouche-bée, tout comme moi.

- Karène ! C'était quoi ça ?! Hurle ma soeur.
- Je peux tout expliquer les filles, mais pour l'instant, nous devons partir, vous n'êtes plus en sécurité ici.
- Je ne pars ! Cri-t-elle.
- Pryana, dit-elle posée, tu me fais confiance, je vais vous emmener dans un endroit sûr et vous saurez tout, c'est promis. Je t'en supplie.
- Oui.
- Bien, ne prenez que le strict minimum.

Je prend la main de ma soeur et la monte dans notre chambre.

« Le strict minimum. »

Nous prenons nos sac d'école et y ajoutons les choses précieuse. Aelly y met son appareil photo, toute sa vie, ainsi que des carnets et crayon. Pour ma part, j'apporte de la peinture et des pinceau. L'art, seule chose qui nous reste de maman. Lorsque que nous redescendons, Karène nous attend.

- Venez.

Nous la suivons en silence alors qu'elle se dirige vers le bois à l'arrière de la maison. Une fois dans celui-ci, elle pose une main sur un arbre.

- Karène ... Commençais-je
- Où allons nous ? Finis ma soeur.
- Pryana, Aelly ...

Elle murmure quelques paroles à l'arbre et il laisse paraître une porte.

- Appelez-moi Kannelle.

Dans quoi sommes-nous donc aller ?

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Booon ! Ceci est la deuxième chapitre et là ! C'est vraiment commencé ! J'en suis contente, mais j'ai trop hâte de commencer la vraie aventure ! :)

A+ Mes fées licornes !

Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant