6. La forêt n'est brulée que par ses propres arbres

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« La vie est un grand mystère, vie avec, n'essaie pas de le résoudre. »
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{Pryana)

- On va la brûler.
- Euh, pardon ?!

Non, mais c'est une blague ?! Je suis pas un bout de bois ambulant !

- Détends-toi, on commence par une main et on voit comment tu te débrouilles après. 
- Qui es-tu au juste hein ?
- Je suis Eban, général des Cūṭ.
- Tu veux que je me prosterne, peut-être ?

Non, mais il se fiche de moi ? S'il croit qu'il va m'allumer un bûcher, il peut bien se lancer en bas de la falaise. Je le sens fulminer et, je dois l'admettre, ça m'amuse beaucoup.

- Pryana, commence Manabelle. C'est une étape importante, nous irons graduellement, personne ne sera blessé.
- Mais vous allez quand même mettre ma soeur dans un feu !
- Tout ira bien Aelly, tout les Éléments Cūṭ sont passés par là, les yeux sont des signes qui ne mentent pas.

Il pose les yeux sur elle et lui sourit, ma soeur aussi. Ooh non, pas question. S'il croit qu'il peut toucher à un seul cheveux de sa tête.

- Alors Pryana, te sens-tu prête, mon enfant ?
- Je n'ai pas vraiment le choix ...
- Allons-y.

Manabelle et ce Eban passe devant nous et nous guide vers une partie de cette grande contré.

- Où allons nous ? Demande Aelly.
- Xeryaha est divisée en cinq sections, une pour chaque Éléments et une au centre pour les jardins et l'éducation des jeunes. Maintenant, nous allons sur le territoire des Cūṭ. Nous informe Manabelle.

Elle ouvre une grille en roche qui ressemble à de la roche volcanique, celle-ci est imprégnée de bijoux. Je m'imaginais plutôt le territoire des Cūṭ sec et sans vie, mais non. Il y a un forêt et de jeunes enfants, habillés principalement de rouge, s'amusent. Les maison sont en pierres pour la plupart, mais celles-ci sont de toutes les couleurs et d'autre joyaux brillent sur les portes. Je n'aperçoit aucun jardin ou lac, peut-être parce que c'est le Feu qui règne ici ? Et le malade qui veut me brûler vive et qui craque pour ma soeur !

- Eban !

Une petite voix ce fait entendre et une jeune fille court vers nous.

- Eban ! On dit que les jumelles sont arrivées ! Tu crois qu'elles sont Cūṭ ?
- Lena, ce sont elles-mêmes.

La dites Lena se tourne vers nous lance un grand sourire.

- Bonjour ! Je suis Lena !
- Tu es la petite amie de Eban ?

Pauvre Aelly. Tu t'en remettra.

- Quoi ? Je ne suis pas petite !
- Hein ? Non, je veux dire sa copine ... Son amoureuse, quoi ...
- Ooh, son enṟētalla !
- Un quoi ? Demandais-je.
- Un enṟētalla, me dis Manabelle. Dans votre monde, c'est l'équivalence d'un mariage.
- Ah d'accord.
- Mais non, répond Lena, on est pas ensemble, trop beurk !

Je soupire intérieurement. Raté. Quoique à cette âge, je pourrais toujours la pousser dans ses bras ...

- C'est ma petite soeur.

Oh merde ! Encore raté. Je dois tenir ce type loin de ma soeur. Par contre, quand on y pense, c'est vrai qu'ils se ressemblent. Les mêmes cheveux noirs, yeux rouges et leurs façon de se tenir est pareil. La même lueur de défis brille dans leurs yeux. Eban renvoie sa soeur à la maison, qui rentre alors qu'elle tourbillonne dans sa robe rouge vive, et nous guide vers une plaines désert, derrière celle-ci, nous pouvons y voit le volcan d'où sortent probablement toutes les pierres précieuses qu'il y a ici. Au centre de la plaine sont posés des pierres en cercle. Eban s'en approche. Il agite les doigts et des flammes s'y mettent à crépiter, avec celles-ci, il allume un feu au centre des rochers. Il me fait signe d'approcher. J'entre dans la plaine mais Manabelle et Aelly reste là, elles semble coincées à la limite de la pelouse à celle de la terre sèche.

- Nous ne pouvons y aller,  nous ne somme pas Cūṭ. Me dit Manabelle.

Je m'avance vers Eban, qui fait grossir le feu.

- Je peux s'avoir pourquoi c'est toi qui doit le faire ?
- Pourquoi tu poses autant de question ?
- Tu t'apprêtes à me brûler vive et ce n'est pas l'activité que je préfère.
- Écoute, princesse, tu te trouve à plaindre ? Je trouve que c'est nous qui avons la méthode la moins dangereuse ! Les Veḷḷaṁ noie leurs potentiel Élément, les Ceḷi les enterre vivant et les Iḷaṅ les pousse en bas de la falaise !
- Super. Ça me donne envie me donne tellement envie de me jeter dans ce feu ...

Il pose son regard sur moi, il est très en colère. Tant mieux. Comment peut-on fulminer pour si peu ? Je ne bouge pas d'un poil, par contre, lui, s'avance brusquement vers moi et il m'agrippe le poignet. J'essaie de m'en débarrasser, mais rien à faire, il est fort, ce salaud. Eban va vers le feu et tire mon poignet.

- Pense à ce que tu veux faire très fort !

Sans aucune explication de plus, il m'envoie dans le feu qui règne au centre de cette petite pleine.
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{Eban}

Pour l'instant, il ne se passe rien, si cette garce est morte, tant mieux. J'attend encore quelques secondes, parce que si le feu l'aurait réellement brûlé, elle aurait hurlé. Soudain, le feu qui l'enveloppait comme un cocon s'ouvrit et Pryana en sortit. Ses vêtements avait roussie, mais elle-même semble intacte, mais physiquement, elle a changé. Ses cheveux qui était brun sont maintenant d'un noir profond et lignés de rouge, comme les miens. Ses signes des Cūṭ sont apparu sur son cou et son bras, ce sont les seule endroit où je peux en apercevoir, mais quelque chose me chicote ...

- Tes yeux.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont, encore ?
- Ton œil rouge est bien là, mais l'autre est resté gris.

C'est ainsi que je me le rappellerai plus tard, je me suis avancé vers elle, mais une énorme vague de vent me repoussa au sol, Pryana avait le bras levé en ma direction, mais ne semblait pas comprendre ce qui lui arrive. Évidemment, le Feu sacré sent une présence autre que Cūṭ et l'attaque, celle-ci le repousse très bien, mais nous devons sortir d'ici. Je fais signe à Pryana de sortir de la pleine, ce qu'elle fait, bien que ça lui coûte de faire ce que je dis.

- Feu sacré , tu as désigné, tu peux partir !

Je sors de la limite et m'effondre au sol, alors que le Feu sacré s'éteint. Manebelle et Aelly sont toujours là, mais elles n'ont rien pu voir de la scène étant donné qu'elles ne sont pas du même Élément. Ça vaut mieux, Aelly aurait paniqué.

- Alors ? Demande Manabelle.
- Cette fille ! Dis-je en la pointant. N'est pas totalement Cūṭ et elle est folle à lier.
- C'est gentil mon chou, mais cesse les compliments.

Je me tourne vers elle, je ne sais pas ce que je vais lui faire, mais ça ne sauras tarder. Une main se pose sur mon épaule et je vois Aelly.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Elle est sortie du dôme de feu, comme voulu, mais son autre oeil n'est pas devenu rouge et elle a pu m'envoyer une bourrasque de vent, je crois qu'elle est moitié Iḷaṅ. Et il s'est passé un truc trop étrange ...
- Quoi ? Me demande Manabelle.
- Le Feu sacré l'a attaqué car elle peut-être Iḷaṅ, mais elle a sue le contrôler.
- Étrange, en effet.
- Et pourquoi ? Me demande Aelly.
- Ce feu est incontrôlable en temps normal, sauf si tu es complètement Cūṭ. Et son corps n'est qu'à moitié marqué si tu remarques.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Demande Pryana.
- Que les Dieux t'ont gâté, mon enfant ...
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Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant