22. La vie est étrange, mais nous l'aimons ainsi

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« Amour, passion, pourquoi ne pas nous laisser prendre par ces sentiments gênants? L'esprit ne pouvait jamais obtenir des choses droites, et vous perdez le contrôle de savoir ce qui est raisonnable. Au fond, il est tout aussi frustrant. » Takumi Usui - Maid Sama
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{Faël}

C'est complètement fou. Trois petites āga sont en train de soigner le dos mieux que tout ce qu'une Veḷḷaṁ pourrait faire. Mélodie n'a rien à faire et d'ailleurs, elle est en train de soigner ses mains qui ont été brûlé par les marques de Pryana.

- Elle t'as sacrément endommagé ...
- Son corps n'a fait que se défendre, je ne peux pas lui en vouloir.

Elle frotte toujours ses mains dans l'eau du lac et ses brûlures disparaissent.

- Quand je vais attraper ce connard d'Eban, je lui fracasse la tête contre la pierre. Il aurait pu la soigner, lui !
- Je vais le tenir pendant que tu frappes ...

Pryana relève la tête, alors que les petites āga dorment sur ses marques. Je regarde son dos et lâche un cris d'horreur. Ses ailes !

- Pryana ! Tes ailes !
- Oui, elles sont du me les enlever, pour avoir accès à mon dos sans me brûler. Fin, j'imagine que c'était nécessaire ...
- Il y a ...
- Une solution ...
- À tous cela ...

C'était les fées du feu qui avaient parlé. Je connais les āga, elles sont sournoises, que mijotent-elles ?

- Je ne vous fais pas confiance. Dis-je en serrant les dents.
- Cela tombe à pic ...
- Nous ne te demandons pas ...
- De nous faire confiance ...
- Alors que me voulez-vous ?
- Il y a une solution ...
- Pour tes ailes ...
- Mais c'est dangereux ...
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{Aelly}

J'ai enfin trouvé la trousse de maquillage de Pryana pour cacher nos marques qui s'étendent sur nos bras, nos cous, nos jambes et notre torses. Sur moi, ça va, mais le problème c'est Eban et Élizabeth, qui sont très foncés. Je dois trouvé une solution et vite ...

- Comment je pourrais ... Je sais !

Je cours dans la chambre de maman et en sors les vêtements masculins qui sont dans son tiroir. Elle avait toujours dis qu'ils appartenaient à papa, mais aujourd'hui, je comprends que ce n'était seulement qu'une image. Enfin, il y a une chemise noir et en jeans bleu foncé. Je les lance sur Eban.

- Tiens, ça devrait t'aller ! Maintenant pour tes marques ...

Je trouves un ombre à paupière brun alors j'applique le fond de teint trop pâle sur sa peau, avant de le recouvrir de brun.

- Pourquoi toi tu ne me brûle pas ?
- Je sais me contrôler. Tu ne risques rien.
- C'est bluffant, cette poudre. Dit Élizabeth. C'est du maquillage ?
- Oui, exactement !
- C'est spécial ...
- Voilà ! Tu es super !

Et c'est vrai, le résultat est bluffant.

- Pryana serait ferait fière de moi ! Dis-je en riant. Maintenant va te changer, je m'occupe de Élizabeth.

Eban disparait la salle de bain que je lui indique du doigt et je me tourne vers la Ceḷi à la peau café.

- Je vais faire de mon mieux ...

Ça me prend un peu plus de temps, mais j'y arrive. Ses marques ne paraissent presque plus. Je vais dans la chambre de Pryana pour y prendre des vêtements, pour moi ainsi que Élizabeth. Cette dernière s'approche et regarde la garde-robe.

- C'est tellement différent ...

Je lui sourit et je prend un leggings rose ainsi qu'un chemiser noir à fleur blanche.

- Tiens, tu es un peu plus grande que nous, mais ce sont des vêtements extensibles, ils devrait t'aller !
- Ça ne te dérange pas ?
- Ils sont à ma sœur, et elle n'avait qu'à pas tomber dans le feu comme une gogole.

Je lui sourit et me dirige vers ma chambre à moi, qui est toujours dans ce bordel infernal. Je prend à mon tour des vêtements, change de soutif et de culotte en même temps. Je m'arme d'une jupe légère bleu, avec une chemise blanche entré dans ma jupe je cache ensuite mes marches et me regarde dans le miroir.

- Il faut bien que le temps change pour que je mette une jupe ...

Je sort de ma chambre et les deux son prêt.

- Bien !

Nous retourner au rez-de-chaussée et je prend les clés de la voiture de maman.

- Qu'est-ce que c'est ? Me demande Eban.
- Ooh, vous verrez. Je dis en souriant.

Une fois dehors, j'ouvre les portes de la voiture et mes deux amis y entrent.

- Bon sang ! S'exclame Eban. Et c'est pour quoi ?
- Pour aller plus vite !

Je démarre la voiture et m'engage sur la route, techniquement, je n'ai que mon permis d'apprentis, mais j'aurais eu le vrai dans un mois ou deux, alors ça devrait aller.

- La personne que nous allons voir s'appelle Carl. Il gère la boutique d'antiquités où maman travaillait, c'est un ami très proche, si le pinceau est à quelque part, il sera là.

Je me tourne deux secondes et je peux voir que Eban et Élizabeth ont l'air carrément choqués devant cette nouveauté, alors je me marre de leur gueule jusqu'à la fin du trajet. Lorsque nous arrivons à la boutique d'antiquités. L'homme traditionnel apparaît devant moi. Un homme aux cheveux blond et à la peau toute lisse malgré son âge.

- Aelly ! Qu'est-ce que tu fais là ?!
- Vous avez l'air ... Surpris ?
- Non non, tout va bien, je peux quelque chose pour vous ?
- Bien, maman ne vous aurez pas laisser un pinceau ?
- Aah oui, je vois de quoi vous parler.

Il nous fais alors signe de le suivre dans l'arrière boutique, endroit où je ne suis jamais allé quand j'y pense ... Peu importe, nous entrons tout les quatre et je vois que toute la pièce est allumée de bougies jaunes. Des signes de la même couleur brillent dans le noir et forment de jolie vague.
- Euh ? Je ne comprend pas, Carl.

Je me tourne vers lui et vois que ses yeux on changer de couleur. Ils sont bleu.

- Vos deux amis ont l'air d'avoir compris, mademoiselle Madana ...

Je me tourne vers le Cūṭ et la Ceḷi qui sont ébahi.

- Quoi encore ?! Je hurle.
- C'est ... Commence Élizabeth.
- Seigneur Konen. Termine Eban.

Ooh c'est pas vrai ! Encore ?! Une autre personne qui m'a mentit toute ma vie et qui est un dieu ?! J'en peux plus ! J'en ai plus que marre.

- Putain !
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Boooon ! Je me suis enfin botté le cul pour pouvoir poster ce chapitre ! Me m'excuuse ! Je n'avais plus d'inspiration et déjà que celui-là n'est pas fameux ...

En tout cas, pour ceux qui vont me sortir : « Maaah, tu sors ça d'où, Madana ?! » Deux mots : Chapitre 4 u_u

Bonne lecture mes bonbons bleus :)

Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant