13. Cris, pleure, mais ne meurt pas

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« C'est lorsque nous commençons à imaginer notre fin, que nous n'avons plus la force de nous battre. »
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{ Pryana }

Je suis stupéfaite, vraiment. Dans les air, j'avais tourné la tête pour apercevoir ce qui rendait Faël si excité. C'est à ce moment que j'ai vu mes ailes. De belles ailes de colibri, selon Faël. Nous somme présentement assis sur le bord de la falaise et Faël, justement, semble aux anges.

- C'est extraordinaire ! Les ailes de colibri sont tellement rare, elles sont rapides, mais discrète, c'est un don très précieux et magnifique. Tout comme toi.
- Ooh la ferme. Dis-je en échappant un petit rire, un minuscule.

Je ris à sa drague nulle ?!

- La douleur s'est-elle atténuée ?
- Ça fait encore mal, mais c'est supportable.
- Pryana ! Pryana ! Hurle une voix.

Je me retourne et vous des une robe noire monté de flamme rouge et une chevelure aussi sombre que le vêtement. Lena.

- Ne hurle pas, ce n'est pas élégant.

Elle me prend par les épaules et me secoue violemment.

- On s'en moque ! C'est ta sœur ! Elle s'est fait attaqué, Pryana !
- Q-quoi ?
- Aller grouille !

Faël prend Lena sur son dos et grimpe dans les airs. Les vents qu'ils utilise sont puissant, j'ai de la difficulté à suivre avec mes nouvelles ailes, mais je m'en fou complètement.

« Attend un peu, Aelly ... »

Une fois arrivé au Centre, Lena et Faël me prennent chacun une main pour m'entraîner je ne sais où. Un peu plus loin, une petit cabane fait par les racines d'un arbre se dessine. Eban est assis devant, les bras croisés. Je me dépose devant lui.

- Elle ne reçois pas de visite.
- Je suis sa jumelle, elle me recevra.
- Elle ne reçois pas de visite.

C'en ai trop, je lève ma main pour lui mettre une gifle qu'il bloque sans problème, sans même ouvrir les yeux, j'en profite alors pour lui donner un coup de pied dans le mollet pour tenter de passer le troue dans l'écorce qui sert de porte. Eban m'agrippe par le bras et me fait passer pardessus son épaule pour me balancer au sol comme si je n'étais qu'une poupée.

- Enfoiré.
- Elle ne reçois pas de visite, tu es sourde ou complètement idiote ?
- Eban !

Lena me prend par le bras, c'est à ce moment que je me rend compte que mon dos me fait horriblement mal. Ce salaud m'a sûrement déplacer quelque chose. La sœur d'Eban m'aide à me relever.

- Ça suffis maintenant. Dit-elle d'une voix douce.

Je me dégage de ses bras et m'assoit au sol, face à ce crétin d'Eban.

- Tu veux bien me dire ce qui s'est passé au moins ?

Silence.

- Et après c'est moi qui est sourde, tu parles oui ?
- Une flèche.
- Quoi ?
- Une flèche ! Une putain de flèche !
- Tu me donnes envie de vomir, où est-ce que tu étais pendant ce temps ?!
- La ferme.
- Ooh, des remords ?
- La ferme !
- Ça suffis, j'ai dis !

Tout d'un coup, un mur de flammes nous sépare, Eban et moi. Son frère la toise, il a de la braise dans les yeux, du regard et éteins le mur en un claquement de doigt, littéralement.

- Lena, à la maison.
- Je ne suis pas ta servante, d'accord ? Maintenant tu te calme, sinon je te jure que !...

Soudain, une créature avec de la peau qui ressemble à de l'écorce apparaît. Ses cheveux sont en liane et des feuille de chêne y poussent. Il doit avoir ma grandeurs, donc assez petit.

- J'ai terminé.

« Attends-moi Aelly ! »
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{ Aelly }

Ma tête, elle me fait souffrir. J'aimerais ouvrir les yeux, mais c'est impossible. Je sens des choses qui me grattes la peau et je sens comme une colère malsaine couler dans mes veines. J'ai l'impression que toute ma vie défile. Ma première journée d'école, mes cours de ballets lorsque plus jeune, mes photos avec maman, les soirées cinéma avec Karène, enfin, Kannelle ... Lorsque je suis devenue capitaine de l'équipe de volley-ball, mon premier copain, maman le détestait ... Maman ... Bella ... Non, Maelys, enfin je crois ... Enfin si je pouvais seulement ne plus jamais ouvrir les yeux ...

- Aelly ! Aelly !

Cette voix me semble lointaine, comme si elle était sous l'eau, qui est-ce ?

- Je t'en supplie, ouvre les yeux !

Pryana, c'est toi ?

- Pryana ?

J'ouvre les yeux, avec difficulté, bien entendu, et je voix ma jumelle.

- Salut ... Dis-en essayant de m'assoir.
- Reste allonger.

C'est une homme qui me l'a dit, enfin, un homme fait d'écorce, mais je n'ai pas la force d'y penser. Il me glisse un liquide vert dans la bouche, c'est bon, c'est sucrée.

- Qu'est-ce que c'est ?... Demandais-je d'une voix qui me semble molle.
- De la chlorophylle, tu es à moitié Ceḷi, ça te fera du bien. Me dit-il de sa voix râpeuse.

En effet, le liquide me fait un bien si intense. Je peux enfin m'assoir, je regarde autour de moi, il y a Eban, Lena, ma sœur et monsieur arbre dans la pièce.

- Qu'est-ce qui m'est arrivé ?
- Tu as reçu une flèche d'un Contaminé, me dit Eban. C'est de ma faute.
- Mais non, arrête.

Je me tourne sur le côté pour me lever, j'ai toujours l'ensemble noir que je portais pendant l'entraînement avec Eban.

- Vous devrez aller voir Manabelle, nous dis l'homme écorce.
- Merci Mavrik. Répond Lena.

Après ces mots, Lena et Pryana passe chacune un bras sous mes aisselles pour m'aider à marcher. Nous allons ensuite voir Manabelle comme nous avait dit le dénommé Mavrik. Lorsque nous arrivons tous chez elle, elle est de dos, penché sur sur une table accompagné de deux hommes et de deux femmes Karène et ... Maman ?! Pryana et moi nous regardons, ébahis. Je me retourne vers Eban, mais lui-même et sa sœur fixe l'homme aigle, notre père, c'est vrai, c'est leur Dieu, leurs marques brillent de milles feux. Celles de Pryana aussi d'ailleurs. L'homme en jaune doit être le Dieu de Manabelle, ses marques brillent très fort elles aussi. Je regarde mes bras, remarquant que les miennes scintillent à cause de Karène et maman.

- Les filles, dit Manabelle, il est l'heure de partir.
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Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant