Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]

14. La fin du doux printemps

« Je me suis longtemps dit que la vie n'avait pas de sens, puis tu as donné un sens à ma vie  »
____________________________________
{Aelly}

- Il est l'heure de partir.

Attendez, quoi ? Les personnes autour de la table nous regarde d'un air soit douteux, soit déterminé. C'est maintenant que je le réalise. Maman !

- Maman !

Je me jette sur elle pour la serrer dans mes bras, enfouissant mon visage dans les légers tissus de sa robe, elle semble fait des mêmes tissus que la robe que m'avait donné Filianne.

- Ooh maman ...
- Ma douce Aelly. Dit-elle en posant une main dans mes cheveux et en relevant ma tête* Veḷḷaṁ et Ceḷi ... Je l'ai toujours su ...

Elle dirige ses yeux d'un bleu azure vers Pryana et lui ouvre les bras, celle-ci vient s'y blottir sans aucune hésitation.

- Vous allez devenir beaucoup plus forte, mais ce que Manabelle dit est vrai, vous aller quitter Xeryaha.
- Pardon ? Demanda ma sœur.
- Oui. Dit cet homme qui se disait notre père. Allegria est plus en colère que jamais. Vous serez entraîner que très peu, mais vous partirez d'ici deux jours. Avec les représentants des tribus.
- C'est-à-dire ? Demandais-je.
- Ceux qui représentent les territoires. Les chef, au fond. Nous répond Kannelle.
- Et cette Allegria, tout le monde en parle, mais au fond, qui est-elle ? Dit Pryana en se massant les tempes.
- Allegria était notre reine, à tous. Commence Kannelle. La déesse des quatre éléments. Nous la respections ...
- Mais un jour. Poursuis notre père. La prophétie disant que les dieux allaient mettre des enfants au monde pour la détruire est apparue, alors elle nous a défendu d'avoir une quelconque relation. Et pour ne pas prendre de risque, elle a avait lancé une maladie chez les humains. La peste noire.
- Le problème était que, nous informe l'homme aux cheveux blond et au yeux de ciel, ce ne fût pas seulement les enfants qui furent touché par cette épidémie, tout le monde l'était.
- J'avais donné une partie de mes connaissances à certaines femmes pour qu'elles puissent éliminer cette maladie. Dit tristement notre mère. Mais Allegria murmurait dans l'oreille des gens que ces femmes étaient des créatures du mal et qu'elle devait être brûlé.
- Et c'est ainsi, fini Kannelle, que nous n'avons eu d'autre choix que de la chasser de l'Au-delà. Nous avons longtemps pensé que cette prédiction était fausse, jusqu'à ce que Maelys tombe enceinte de vous deux et que Allegria apprenne que vous étiez au monde, vous deviez avoir 8 ans à cette époque.
- Qu'est-ce qu'elle a fait ? Questionnais-je.
- Elle nous a envahi. Répond Eban.
- Quoi ? Que je demande.
- Oui, m'assure-t-il, elle l'a fait. Elle croyait que vous étiez ici, Allegria a envoyé ses monstres ici.

C'était un ton que je ne lui connaissait pas, même sa sœur semblait trembler devant ce souvenir. Lorsque Eban vit la tête de Lena, il fît la révérence devant les quatre divinité et sortit avec sa sœur.

- Qu'est-ce qui lui prend à celui-là ? Demanda ma sœur.
- Aah ma fille. Dit Pryam. Tu me ressembles beaucoup, sur plusieurs point. Tu deviendras sans doute une femme exceptionnelle, mais tu dois écouter les conseils de ce garçon, il est plus malin que tu crois.
- Ouais, c'est ça ...

Je pris peur de la réaction de cet homme qui semble assez explosif, dans tout les sens du terme, mais en fait, il sourit à ma sœur en regardant amoureusement ma mère.

- Vous allez devoir apprendre à filtrer les éléments. Continu-t-il.
- C'est-à-dire ?
- Filtrer, nous dis le garçon aux cheveux dorés derrière nous, apprendre à vivre en présence des autres éléments.

Je ne sais pas qui il est, mais il vient d'entrer dans la petite maison, il me regarde en demandant.

- Comment va ta blessure ?
- Beaucoup mieux, cet homme, Mavrik, c'est bien occupé de moi. Lui répondis-je en souriant.
- Tu a été blessée ?! Demande notre maman.
- J'ai reçu une flèche d'un infecté ...
- Alors c'est déjà commencé. Dit le Dieu des vents. Avez-vous vos pouvoir ?
- Seigneur Konen ! Dit le garçon en faisant une révérence. Pryana possède des ails de colibri !
- Faites-moi voir ça, jeune fille.