Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]

16. Les pas de Dieu sur la terre sacrée

« Ne vous en faites pas. Tout être vivant est venu au monde pour ensuite remonter au Cieux. C'est ce pourquoi nous sommes nés, mademoiselle. » Zeno - Akatsuki No Yona
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{Aelly}

Il doit être cinq heures du matin. Pryana et moi nous sommes entraînés avec des armes jusqu'à très tard hier. Elle est crevée, mais je me sens bien, j'ai l'habitude. Nous sommes accoutrés et prêts. Enfin la bande de deux garçons et deux filles sont prêts. Ethan à une grande lance de roche volcanique dans son dos avec une dague, Faël est munis d'une dizaines de couteaux de toutes sortes dans sa ceinture, Mélodie est armées pour sa part d'une arc et de flèches, flèches transformant les ennemis en eaux, selon les dires. Élizabeth est équipée d'un sabre et d'une hache, dont les manches sont faites de bois, il y a même des petites feuilles qui y poussent. Pour moi et ma sœur, le groupe nous apprendra sur le tas, puisque nous n'avons eu que très peu de temps, mais ils nous ont tout de même refilé un sabre pour moi et une arbalète pour ma sœur. Nous sommes derrière Manabelle qui nous amène complètement à l'autre bout de Xeryaha, au fond du territoire Ceḷi, pour arriver à un grand saule dont les feuilles touches le sol en battant au vent. Élizabeth m'a expliqué que cet arbre pouvait mener partout où nous voulions, c'était la sortie la plus simple. Sinon, il y a plongé dans un lac de nymphes, traverser la grotte du volcan ou se lancer en bas de la falaise. Sérieusement, je préfère l'arbre. Nos sac sur nos épaules, nous sommes prêts à partir.

- Bien. Nous dis Manabelle. C'est maintenant l'heure. Vous allez à la chute sacrée et vous rétablissez la barrière qui nous protège de Allegria. Ensuite vous revenez à toute vitesse. Allegria ne doit pas vous attrapez.
- Mais à quoi servons-nous, alors ? Demandais-je.
- À la chute, il y a cinq rochers. Quatre aux points cardinaux et un au centre. Vous vous placerez au centre et canaliserez vos pouvoirs. Normalement, on place un dieu au centre, mais Allegria le sentirait s'ils y allaient.
- Bon, ce n'est pas qu'on s'ennuie, mais mon peuple est débordé par les malades.

Ceci dit, ceci fait, Élizabeth posa sa main sur l'arbre et nous ouvrit un porte, elle menait sur une forêt qui semblait assez sombre.

- Nous allons sortir dans la forêt juste à côté du camps.
- Pas à la chute ? Demande ma sœur.
- C'est la chute sacrée, lui dit Faël, pour y accéder, il faut prouvé sa valeur. Donc aucune sortie n'y mène.

Élizabeth passe la première, Faël pousse Mélodie qui s'entête à dire à Manabelle tous les messages qu'elle doit dire à Fillianne. Eban nous fais signe à Pryana et moi pour que nous y allions. Nous passons alors le portail en nous tenant la main et atterrissons dans la dites forêt. Eban apparait juste derrière nous deux.

- D'accord, dit-il, nous sommes tous prêts.

Nous marchons, pendant un moment, Pryana marche silencieusement à côté de Faël bien qu'il essaie de lui faire la conversation. Pour ma part, je suis à côté de Mélodie. Quand j'y pense, elle connaît la partie Déesse de ma mère.

- En passant, bonjour, je suis Aelly.

Je n'ai jamais eu de difficulté à commencer une conversation, je suis la sociable des deux jumelles.

- Je sais, tout le monde vous connaît, ta sœur et toi. Me dit-elle rapidement.
- Bon d'accord.

Woah. D'accord. Est-ce que Mélodie serait une de ces filles que met dans la catégorie qui se nomme « Pouffiasse » ? Elle soupire et me regarde avec un petit soupire.

- Désolée, je suis stressée, c'est la première fois que je sors de la ville de Xeryaha et avec tous ces choses qui se passent en ce moment ...
- Ça ne fait rien.
- Après tout, j'ai la fille de Dame Maelys devant moi !
- Ooh mais ça n'y pense pas, je n'ai jamais vu ma mère comme une Déesse, je ne l'ai jamais connu de cette manière.
- Elle était comment ?
- Comme une maman, elle nous coiffait, nous grondait, détestait mes petits copains. Tu vois ?
- Oui oui, je vois très bien.
- Alors ici, comment la voyez-vous ?
- Eh bien, comme une Déesse. Dans la tribu Veḷḷaṁ, on lui rend hommage de plusieurs façons, en juillet on l'honneur avec le festival du Lac. Dans le Lac sacrée, les sirènes ainsi que les nymphes sont dedans et les autres Veḷḷaṁ sont autour. Nous chantons tous en sont honneur. Elle vient même nous voir, pas longtemps, mais elle vient. M'informe-t-elle en souriant.

Elle est d'ailleurs très jolie. Les mêmes yeux bleus que tout les Veḷḷaṁ et les mêmes cheveux bruns que sa mère. Lorsque je descend mon regard, je remarque qu'elle porte le même collier que moi à son cou.

- Le collier ! M'exclamais-je.
- Ah oui, dit Mélodie en gloussant, je suis une sirène, comme toi.
- Je suis soulagée de ne pas être seule ... Dis-je en soupirant.
- J'aime bien moi, c'est pratique.
- Vous parlez de quoi ? Nous demande Élizabeth.
- De ce que ça fait d'être une sirène ! Dit Mélodie en riant.
- Et bien je peux vous dire ce que ça fait d'être un arbre, mais une sirène ... Rit également Élizabeth.
- Un arbre ?! Je m'étonne.
- Bah si, tout les Ceḷi le peuvent. Je te montrerai ce soir ! Mais dis-moi, c'est comment votre monde ?
- Et bien notre technologie est plus développé. Je ne saurais vous expliquez. Mais j'ai peut-être un petit exemple.

Je sors mon Polaroid de mon sac et le pose devant mon œil.

- Souriez, les filles, faites votre plus beau sourire.

Au début Mélodie et Élizabeth semblent perplexes, mais elles font toutes les deux un magnifique sourire.

- Faites attention, il y aura une petite lumière, ne clignez pas les yeux.

J'appuie sur le retardateur et les prend toutes les deux en photos. Le papier sort, je le secoue un peu et leurs montre le résultat.

- Woah ! C'est complètement fou !
- J'en ai une autre que j'ai laissez à Xeryaha, je vous le montrerai à notre retour.

Je range mon deuxième bébés dans mon sac et regarde les filles.

- Sinon, nous ne nous éclairons plus à la lumière du feu. Nous avons ce que nous appelons l'électricité. C'est à peu près la même chose, mais ça fait fonctionner tout les choses de la maison. Comme la machine à laver le linge, la machine à laver la vaisselle.
- Vous avez des machines pour tous !
- À peu près oui ... Dis-je en riant. Et vous, comment ça se passe ici ? Par exemple, le mariage ?
- Le mariage ?
- Enfin, l'union d'un couple.
- Aaah ! Dit Mélodie, ici on célèbre l'Enṟētalla. Tu pourras assister à une de ces célébrations à notre retour si tu veux.
- Oui, tu te trouveras peut-être même un beau gosse ! Dit Élizabeth.

Nous pouffons toutes de rire. Elles sont fort sympathique ces filles. Je remarque que Eban et Faël regarde autour d'eux et semblent inquiets. Je me tourne vers Pryana je me dirige vers elle et lui prend la main.

- Préparez-vous les filles, on a de la compagnie.

Un sourire joueur apparait sur les lèvres d'Élizabeth alors qu'elle empoigne sa hanche.

- On va bien se marrer.

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Boenos Dias ! Ou Boenas Noches tout dépend xD Un autre chapitre d'écris et là, l'aventure commence pour de vrai !

Sinon la quote vient de mon bébé Zeno-chouchou que en écoutant son histoire j'ai pleuré genre dix-milles fois 😂

J'espère que ça vous plaira mes chocolatines ! <3