Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]

7. Le bonheur est souvent caché dans l'inconnu

« Dire que la vie est moche, c'est exactement comme dire au gâteau lui-même qu'il est mauvais. »
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{Aelly}

Comment décrire ce qui vient d'arriver ? Ma soeur Jumelle vient d'entrer dans un dôme, avec un garçon qu'elle déteste visiblement, et elle arrive à contrôler un truc qui s'appelle le Feu Sacré ? C'était beaucoup, peut-être même un peu trop ... Après avoir posé ses questions, Manabelle envoya Eban trouver des vêtements de Cūṭ pour Pryana, ce sont des vêtements qui résiste au feu, si j'ai bien compris. Avec toute cette agitation, j'avais oublié que nous étions toujours en uniforme scolaire. Nous avions suivi Eban dans le territoire Cūṭ, qui s'avère plutôt charmant, avec un deuxième regard, il y fait chaud et il y toujours une bonne odeur de feu de camps. Des enfants s'amusent et je peux apercevoir plusieurs hommes frapper avec une petite masse de métal.

- Ce sont les forges. M'informe Eban. Les armes Cūṭ sont fait directement à partir de lave volcanique chaude.

Ça peut paraître fou de penser que ces gens ramassent de la lave pour en faire des armes, mais bon, moi qui ai toujours eu une certaine crainte du feu, ne peut donner son avis. Ma sœur par contre, semble fascinée par ce qui l'entoure. Elle qui adore les pierres précieuses et regarder le feu danser, elle est sûrement au paradis, ici ! Eban nous guide devant une maison, qui est en pierre noir et ce qui ressemble à de la lave coule en filet sur la palissade.

- De la lave ? Sur un mur ? Demande ma soeur.
- Lorsque vous habitez avec une jeune fille, c'est drôlement pratique.

Comme pour illustrer ses propos, il plonge la main dans la lave, qui ne semble aucunement le brûler et en sort une petite pierre rouge. Un rubis. Il passe ensuite ses doigts dessus pour lui donner la forme que les affiches public leurs donnent, un genre de petit triangle.

- Tu sauras faire ça, et bien assez tôt. Dit-il en le lançant à ma soeur. Les Cūṭ ont le contrôle sur les objet précieux et notre corps peut supporter une température de plus de 1000°.
- Eh bien, ça explique pourquoi tu prenais toujours toute l'eau chaude. Remarquais-je.
- Oui, en effet, dans cette forêt, il y a des sources qui sont directement liées au volcan, la température de cette eau est pour le moins dire, bouillante, les plupart des Cūṭ se lavent là-dedans.
- La plupart ? Demande Pryana.
- Oui, certains ne le sont pas complètement, alors à moins d'être masochiste, ils ne vont pas dans ces sources.

Il nous fais entrer dans sa maison et nous pouvons à nouveau voir sa petite soeur à la cuisine. La pièce est d'un orange soleil magnifique et le sol est fait de pierre noir, de petit filaments de lave se faufile entre celles-ci. Je ne marche pas là-dessus, je vais très certainement me brûler ! Je regarde autour de moi, Lena marche pied nus sur le sol et les deux autre n'y prête pas attention. Tout d'un coup, j'ai chaud et je me met à suffoquer.

- Aelly !

Alors que je m'appuie contre ce qui semble être la seule poutre en bois, Pryana vient me prendre dans ses bras. Son œil gris et sont œil rouge brillent d'inquiétude.

- Qu'est-ce qui lui arrive ?! Crache-t-elle à Eban.
- Aelly, tu n'est pas Cūṭ, ça, c'est certain !

Je sens des bras passer sous ma nuque et sous mes genoux. Ma tête se serre comme un étau, j'ai affreusement chaud.

- Où tu l'emmènes ?! Hurle ma jumelle.
- Lena ! Tu t'occupes d'elle, je vais emmener Aelly à Manabelle, compris ?
- Oui ! C'est bon !

La dernière chose que je vois avant de perdre connaissance, c'est Lena qui entraîne ma soeur dans la maison et le paysage qui défile.

Cinq heures plus tard.

Je suis allonger, mais sur quoi ? Je suis encore en sueur, mais heureusement, je n'ai plus l'impression d'être dans un four. J'arrive à ouvrir les yeux, non pas sans difficulté.