Xeryaha, L'héritage des Éléments [Pause]

11. Pas peur du futur, mais de répéter le passé

« Si une sœur est une rose, alors son grand frère est les épines sur sa tige. »
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{Eban}

La journée fût longue. Horrible et longue. D'abord parce que j'étais coincé avec cette garce de Pryana, qui n'obéit à rient du tout, mais en plus, elle ne maîtrise aucune technique ! Les Cūṭ sont fait pour ça, le combat ! Mais non, elle se débrouille, mais elle se serre de sa tête ... Ça doit être son autre partie, de l'autre Éléments. À présent, le soleil se couche pendant qu'elle essaie encore une fois ne me mettre à terre, sans succès évidemment.

- J'en ai ma claque. Dis-je, fatigué.
- On est deux alors.

Elle me tend un regard noir que je m'empresse de lui rendre.

- Ooh Pryana ! Ce n'est pas bien difficile ! Cris Aelly.

Elle s'approche de sa sœur et la regarde en face.

- Tu frappes où ton ennemi s'en attend le moins, mais tu dois savoir encaisser et esquiver les coups aussi. Tu sautes, tu cours et tu roules !
- Tu vois, elle, elle a compris ...
- Ce n'est pas mon problème !

L'air s'agita autour de nous. J'avais sentis ça près du Feu Sacré aussi. Le vent tourbillonne autour de Pryana. Je le savais !

- Une Iḷaṅ !
- Pardon ? Demande-t-elle.
- Tu es une Iḷaṅ !
- Qu'est-ce que t'en sais, pauvre imbécile ?

Maintenant, je vais la frapper.

- Pryana ! Voyons, ne soit pas méchante comme ça avec Eban ! Donc ma soeur va voler ?! Qu'elle me demande, visiblement exalté.
- Probablement oui.
- Eh oh, je suis ici ! S'écris la garce.
- C'est super !

Aelly prend sa jumelle dans ses bras et la fait tournoyer dans les air.

- Ma petite sœur va voler !
- On ne sait pas qui est née la première, alors poses-moi au sol !

En rigolant, elle repose Pyanan parterre. C'est maintenant que je remarque que son autre œil n'est plus gris, mais, comme nous sommes à l'aube, est violet et orangé.

- Ça explique pourquoi tu es nulle au corps à corps, les Iḷaṅ se battant dans les auteurs.
- Va au diable.
- Pryana ! Cris Aelly.
- Tu es vraiment une garce. Je lui dis.
- Non, je suis la reine des garces. Me réponds-t-elle tu tac au tac.
- Va donc sur leur territoire, j'en ai fini avec toi.

Sur ce je me retourne et fonce dans Manabelle.

- Comment cela ce passe ?
- Un désastre. Et je pèse énormément mes mots.
- Sinon ?
- Pryana est une Iḷaṅ.
- Comment ?
- Oui, elle vient de faire du vent et son œil est de la couleur de l'aube.
- Ooh, alors je vais l'envoyer sur le territoire des Iḷaṅ.
- Bien. Moi je ne m'occupe plus de cette fille, sur ce.

Je m'incline légèrement devant elle marche vers mon territoire. En poussant la grille, je me dirige vers chez moi. La vue de cette maison en pierre me rassure. Je pousse la porte et entre en retirant mes bottes.

- Hey Lena, je suis rentré !

Ma petite sœur sort de la cuisine, vêtu d'une robe noir serré à la taille et qui lui tombe sur les genoux, à manche longue serrées.

- Euh, je rencontre mon beau-frère et tu as oublié de me le dire ?
- Non, nous dînons avec Dame Kannelle. Alors va te changer. Me dit-elle tout bas, mais sévère.

Le ton qu'elle prend lorsque je n'ai pas mon mot à dire. Je monte alors à ma chambre, enfilant un pardessus rouge qui est lâche au bras, un kimono pour redescendre en bas. Je vois Dame Kannelle assise et Lena faire à manger.

- Dame Kanelle. Dis-je en faisant la révérence.
- Eban, c'est justement à toi que je devais parler.

Je m'assois et elle me regarde dans les yeux.

- J'ai parler à Pryam. Il s'excuse de ne pas pouvoir venir se faire pardonner de lui-même à son peuple.
- Je n'aies rien a dire sur les agissements de Seigneur Pryam, mademoiselle.
- Il va se calmer, vos crise de colère le devrait également. En passant, il te dis merci d'être aussi patient avec sa fille.
- Ce n'est pas facile, Dieu de la guerre ou pas, sa fille n'en n'est pas moins la reine des garces.
- Hey !

C'était Lena, elle venait de me claquer le derrière de la tête.

- Veuillez m'excuser, Dame Kannelle. Dis-je.
- Sans rancune, jeune homme.

Après ça, elle se lève avec un sourire.

- Vous m'excuserez, mais je vais vous laissez à votre dîner.
- Passez une bonne soirée ! Nous dit-elle.
- Vous aussi ! Répondons-nous.

Une fois sorti, je me tourne vers Lena.

- Et pourquoi devions-nous être bien habillé ?
- C'est une déesse Eban !

Je m'assoie à la table et ma sœur me serre une assiette. De la viande avec du riz.

- Merci, Lena.
- Bienvenu.

Je commence à manger et, franchement, c'est délicieux.

- Tu t'améliores chaque jour, Lena.
- Je suis la seule fille dans cette maison, il le faut bien.
- Une femme, tu es une femme maintenant.
- Depuis que maman et papa ne sont plus là, j'ai bien dû apprendre.
- Je m'en sort pas si mal ?
- Non, vraiment, je crois que tu m'as appris ce dont j'avais de besoin, les bonnes manières, la santé. En échange je lave tes vêtements sortie d'une poubelle.
- Très drôle, Lena. Donc, je n'ai pas été un mauvais frère ?
- Maman et papa serait si fière de toi. Chef, général de l'armée. Papa aussi était général.
- Oui, c'est vrai.

Elle me tire la langue en riant.

- Et alors, avec la jumelle ? Me demande-t-elle, quasi en sautillant sur sa chaise.
- Pryana ? J'ai envie de la noyer.
- Non, l'autre Aelly !
- Qu'est-ce qu'elle a ?
- Tu rigoles j'espère !
- Non ! Elle n'a rien, c'est une amie.
- D'accord alors, je vais aller dormir !

Elle se lève en riant de plus belle. Je commence donc à nettoyer la cuisine. L'eau bouillante réchauffe mes mains alors que je fais la vaisselle. Une fois terminé, je monte et vais sous la douche, de l'eau volcanique coule sur ma peau pendant que je lave mes cheveux noirs ainsi que mon corps. Une fois propre, je sort en enfilant un pantalon noir pour aller dans ma chambre. Alors que je m'allonge dans mon lit et m'apprête à souffler la chandelle, j'entends un cris stridents.

- Lena !

J'accours vers sa chambre, ne sachant que trop bien ce qui lui arrivait. Elle fait un cauchemars. Je m'assois sur son et la prend dans mes bras pour la réveiller.

- Hey Lena ! Lena !
- Maman ! Papa ! Non !
- Ma chérie, aller Lena !

Enfin, après quelques secondes, elle ouvre les yeux et semble sur le point de pleurer.

- Viens là, ma belle.

Je la prend dans mes bras et l'apporte dans ma chambre.

- Je suis désolée, Eban.
- Ce n'est rien, ne t'en fais surtout pas ...

Je dépose un baiser sur son front.

- C'était maman et papa.
- Je sais.

Je m'allonge à côté et elle vient se blottir dans mes bras.

- Tu pourras dormir ?
- Oui, je dors toujours mieux avec toi ...

Je regarde la chandelle et Lena l'éteint d'un simple geste de doigt.

- Bonne nuit Eban.
- Bonne nuit Lena.

Encore une autre nuit où les parents hantent la mémoire de ma petite soeur.

« Les Contaminés ne nous ferons jamais plus de mal, je te le promet, Lena ! »
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Alors, c'était mon petit chapitre sur Eban et Lena. Je me suis dis que je ne parlais pas assez d'eux :)