Une orpheline envoyée dans un monde sans magie

Chapitre 1 : Une nouvelle famille

Dans notre monde. À New York, un soir d'hiver.

Un vortex d'une couleur indescriptible, quelque peu verdâtre, s'ouvrit devant la porte d'une maison de la banlieue New Yorkaise. Des pleurs de nouveau né, voilà ce qui piqua la curiosité du couple vivant dans cette maison, les forçant à ouvrir la porte. La femme, la trentaine, cheveux châtains, grands yeux bruns, étouffa un cri de surprise à la vue du bébé, pleurant sur son palier, agitant ses mains dans sa couverture tricotée de laine grise. L'homme, du même âge que la femme, cheveux châtains clairs, grands yeux bruns, se contenta de dire :

- Leïa, sais tu à qui est ce bébé ?

- Je n'en sais rien, c'est la première fois que je vois cet enfant.

- Que faisons nous alors ?

- Quelle question, Charles ! Nous l'emmenons au chaud !

Et le couple rentra chez eux avec le bébé dans les bras. Leur maison était plutôt grande, spacieuse, la décoration était chaleureuse sans être trop chargée. Le salon était grand, les murs blancs, une grande baie vitrée donnait sur un petit jardin avec quelques fleurs et arbres, un grand canapé brun était placé au milieu de la pièce, une large table basse se trouvait entre le canapé et la grande cheminée de pierres dont le bois brûlant crépitait à l'intérieur et dont la douce lumière en émanant éclairait la pièce, donnant une ambiance tamisée très agréable.

La dénommée Léïa installa le bébé dans un plaid puis contempla la couverture du nouveau né. En la retournant elle y vit le nom de l'enfant brodé en fils d'or.

- Alors... Tu t'appelles donc sûrement Emi, c'est ça ? Dit Léïa.

- Tu es au courant que tu parles à un bébé probablement né aujourd'hui même ? Comme s'il allait te répondre ! Répondit Charles.

Elle lui fit un regard noir. En effet, la jeune femme était très susceptible. Le jeune homme, sentant qu'il venait de commettre une terrible erreur, il s'empressa de s'excuser puis elle reprit.

- Plus sérieusement, tu crois que ses parents l'ont abandonnée ?

- Je ne sais pas. Probablement sinon pourquoi l'aurions nous retrouvé comme ça sur notre palier. Dans tous les cas quelqu'un l'a laissé ici, tout ce que nous pouvons faire c'est de prévenir la gendarmerie et de la garder chez nous pour cette nuit. Demain nous irons à l'hôpital pour voir si elle va bien.

- Pourquoi nous n'y allons pas tout de suite ?!

- Léïa ! C'est bien trop tard, il est minuit et demi !

- Mais...

- Nous y irons demain.

Bien qu'il craignait la colère de sa compagne, Charles savait être ferme et fixer des limites, et empêcher Léïa de risquer sa vie en emmenant un bébé à l'hôpital à minuit passé sous le froid glacial de l'hiver en faisait parti.

Elle ne discuta pas et pendant que Charles prévenait la gendarmerie, elle alla préparer un lit dans sa chambre pour pouvoir se reposer tout en étant là si il y avait un problème avec Emi et aussi pour pouvoir aller faire faire des examens au petit bout de chou qu'elle venait de recueillir à la première heure.

La nuit se passa très bien et comme elle l'avait décidée, elle réveilla Charles à 6h30 et le traîna à l'hôpital sous ses protestations incessantes. Le bilan tomba, Emi était en excellente santé.

Une enquête avait été menée, en vain, les parents d' Emi étaient introuvable, comme s'il n'avaient jamais existé. Ou du moins, pas dans ce monde. Voyant qu' Emi allait être prise en charge par les services sociaux, Charles et Léïa avaient décidé de l'adopter. Ils étaient une famille après tout. Ils avaient aussi décidé de ne pas lui cacher qu'ils n'étaient pas ses parents biologique, ils avaient entendu dire que s'ils ne lui disaient pas, le jour où elle l'apprendrai, elle se retournerai contre eux et leur en voudrait pendant longtemps, voir toujours, vu l'aperçu qu'ils avaient eux de son caractère. Elle serait la digne fille de sa mère adoptive.

Note : Comme je l'ai dit sur le prologue que je viens de publier, j'aimerai quelques commentaires, alors surtout n'hésitez pas !