18.

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Comme à mon habitude quand l'entraînement est fini, je reste seul sur le terrain pour tirer quelque but. Il fait nuit et froid. Je suis seul. Je place alors plusieurs ballons sur une ligne face aux buts. Je fais quelques pas en arrière et me place pour tirer. J'en place trois dans la lucarne, dans le coin en haut à gauche. Je me prépare à tirer dans le quatrième ballon mais je rate mon tire.

- T'es une merde Payne ! Je ne tourne même pas la tête vers lui et je lui fais un doigt. Je l'entends rire.

Ce mec est un connard. Il n'est pas venu à l'entraînement, il a préféré aller baiser sa pétasse et il vient maintenant me faire chier. Putain mais c'est sa passion de me faire chier.

Je me prépare à tirer dans mon cinquième ballon. Cette fois, il ne faut pas que je le rate pour lui prouver que je ne suis pas une merde. Avant de tirer, je lui lance un regard mauvais mais... lui me regarde avec intensité. Son regard dans la nuit brille et me transperce. Je perds tous mes moyens. J'essaie alors de me reconcentrer sur ce que j'ai à faire. Je sais que je n'ai rien à lui prouver mais j'en ai marre de me faire insulter. Je m'éloigne du ballon, je prends deux-trois pas d'élan. Puis, je tire. Avec un peu trop de force. Mon ballon passe largement au-dessus des buts. Je rage en silence. Zayn éclate de rire. Putain, il va me rendre dingue.

- SI C'EST POUR TE FOUTRE DE MA GUEULE ALORS TU PEUX TE CASSER MALIK !!! Je hurle.

Je suis à bout de nerf. Le foot est censé me détendre, me vider la tête mais avec Zayn... rrrh je n'arrive à rien et je me met en colère.

- Désolé Payne si t'es nul, c'est pas ma faute. Et il continue de rire.

Il passe en dessous de la barrière et se dirige vers moi. Je ne bouge pas et le regarde s'approcher. Il prend un ballon qui se trouve à mes pieds. Il le pose sur la pelouse, se tourne vers moi, me fait un clin d'oeil et il tire. Son ballon se place exactement là où il voulait, dans la lucarne.

- C'est pour ça que toi sur le terrain tu es à droite et tu me fais les passes. Il me dit avec arongance. Ah non mais quel connard. Il se croit vraiment le meilleur marqueur du championnat.

- Tu t'es cru le meilleur Malik !? J'ai peut être rater deux tirs mais moi je n'ai pas raté un entraînement pour aller baiser une salope. Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça. Les mots sont sorti de ma bouche sans que je puisse les contrôler.

- Tu es jaloux Payne !? La rage monte en moi. Je bouillonne. Il me cherche et il va me trouver.

- Jaloux de quoi ?! De toi qui te tapes une pute ?! Non merci je veux pas attraper de maladie.

- Je pensais pas à ça. Dit-il en s' approchant de moi. Je pensais plutôt que tu serais jaloux d'elle.

Je n'aime pas quand il joue à ça. Il sait que ça me rend dingue et il veut me pousser à bout. Je suis faible alors je rentre dans son jeu. Je pose mes mains sur son torse et le pousse violemment. Ce simple contact avec tant de violence me procure cette sensation de chaleur dans mon estomac. Stupide sensation.

- J'ai touché un point sensible Payne ?!

-  LA FERME MALIK !! PUTAIN LA FERME !!! Je suis vraiment hors de moi. Il n'y a que Zayn pour me faire réagir comme ça.

Je m'avance toujours vers lui avec plein de rage et je lui colle mon poing dans la gueule. Il tombe en arrière et se touche la lèvre. Il saigne. Il sourit. Je reste debout devant lui les poings serrés à m'en faire mal. Zayn se relève.

- T'aimes me frapper hein Payne. Tu peux te défouler sur moi. T'aimes ça hein. Il me pousse. Aller vas-y continue. Frappe moi. Aller tu ne veux que ça. FRAPPE MOI ! Mais je ne le fais pas.

Alors son poing à lui vient s'écraser sur mon visage. Quand il agit de cette façon, il me fait peur. Zayn s'est transformé. Il a les yeux noirs injectés de sang. La fureur s'est emparé de lui et je ne donne pas cher de ma peau. Dans le coup violent qu'il m'a donné, je me suis retrouvé projeter au sol. Zayn s'est précipité sur moi. À califourchon au-dessus de moi, ses poings s'abattent sur mon visage. Je me protège alors comme je peux en couvrant mon visage avec mes bras et mes mains. Zayn toujours rempli de colère ne cesse de me frapper. Je reçois un coup violent dans les côtes ce qui me provoque une horrible douleur. Je me mords la lèvre déjà en sang pour ne pas crier. Les larmes coulent le long de mes joues. J'ai essayé de les contrôler mais trop de douleur et de rage.

Zayn cesse ses coups. Je cache toujours mon visage avec mes mains. J'ai la lèvre, le nez et la pommette gauche en sang. Je sens un doux contact sur mes mains. C'est Zayn qui les écartent de mon visage pour voir les dégâts. Je tourne la tête pour ne pas le regarder. Mes larmes ravagent toujours mon visage plein de sang et de terre. Zayn dépose son pouce et son index sur mon menton pour que je le regarde.

- Quoi tu veux admirer ton oeuvre c'est ça ? Je lui dit à bout de force mélangeant les mots à mes larmes.

Je n'ai pas le temps d'attendre une réponse de sa part que ses lèvres se posent sur les miennes. J'en ai marre de ce jeu. Je suis fatigué. Je ne veux plus jouer. Je tente de le repousser. Mais Zayn s'accroche désespérément à moi. Sa langue entre en contact avec la mienne et un goût ferrique et désagréable se mêle à notre baiser. Je m'accroche à son blouson ne sachant pas quoi faire. Je ne suis pas raisonné en sa présence. Le baiser s'approfondi et sa main passe sous mon maillot de foot. Sa main entre en contact avec ma peau et je frisonne. Je ne veux pas aller plus loin. Je ne veux plus de ça. Mais j'aime tellement ça.

À ce moment là, je ne pense à rien. Je suis trop embrouillé. Cela faisait une éternité que les lèvres de Zayn ne s'étaient pas posées sur les miennes, une éternité que ma peau n'a pas eu de contact avec lui. Sa main posée sur mon torse redescend légèrement en effectuant de douce caresse vers mon short. C'est trop pour moi. Je brûle de l'intérieur. La chaleur me dévore. Je me consume.

- Zayn ! Zayn ! Arrête. Ses lèvres sont dans mon cou et effectuent une marque alors que sa main descend encore plus bas. Zayn non arrggh a-arrête. Je gémis.

- Pourquoi j'arrêterai ? Tu aimes ça visiblement à t'entendre gémir et en voyant la bosse qui déforme ton short. Et il sourit.

- On peut pas. Je peux pas. Arrête ça.

- Tu as peur que quelqu'un nous voit ? C'est vrai qu'on est sur le terrain de foot à la vue de tout le monde même s'il est 22h et qu'il n'y a personne, on ne sait jamais.

Je me pose sur mes coudes. Zayn est toujours assis sur moi. Il me fixe. Il plonge son regard dans le mien. Son regard m'envoûte, je ne dois pas céder.

Hello hello. Bon je dois vous dire que j'adore ce chapitre mdrr et celui d'après mais je dis rien lol. Comme d'habitude n'hesitez à commenter j'adore lire vos appréciation ^^
Bisous xx. M.

Hot The Line.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant