L'amitié Ne Tient Qu'à une Goutte (The Originals )

Chapitre 6 : Un début de soif.

  "Indice avant de commencer la lecture : Dans ce chapitre, observez attentivement les comportements d'Ajalie et de Damon". Bonne lecture ! (Les passages à observer attentivement sont en italiques et soulignés pour vous aider) . 

Rue du Lilas, 21h58.

Ajalie avait voulu prendre l'air suite aux événements de la soirée. Elle était complètement perdue, ne sachant pas quoi faire. Son oncle, qui habituellement se moquait d'elle et ne la supportait pas, venait lui demander son pardon en lui offrant un bracelet doré. Chose nettement inattendue pour l'adolescente...
Elle s'était assise sur un banc, regardant les voitures passer, les chiens errants qui passaient devant elle.
Ajalie se trouvait à deux rues de sa maison, mais son esprit passait en boucle la réplique de Klaus " Je viens me faire pardonner". Elle n'arrivait pas à se débarrasser de sa voix dans sa tête. Ce qui est sûr, c'est qu'elle était à bout de nerfs depuis quelques jours...et cela risque de mal tourner...
L'adolescente se leva de son banc, prit un caillou et le lança le plus loin possible. Ajalie essaya toutes les stratégies pour faire exploser sa boule de nerfs.
Une jeune femme blonde faisait claquer ses talons. Elle était plutôt grande et porter un trench beige. Elle arriva face à Ajalie. Celle-ci se mit devant elle.

   -Ne crie pas. Dit-elle en la fixant. 

Elle dégagea la nuque de cette femme en repoussant ses cheveux et planta ses crocs dans sa carotide. Sa proie ne bougea pas mais afficha une expression d'horreur sur son visage. Ajalie ferma les yeux et savoura le liquide rouge qui coulait dans tout son corps. Elle avait besoin de sang pour au moins, réussir à calmer ses nerfs. La victime fit quelques grimaces de douleur. En effet, Ajalie ne se rendait pas compte qu'elle était en train de vider cette femme de son sang. Ce qui devait arriver, arriva. Sa proie tomba par terre. Elle était décédée. Ajalie sourit, non pas pour cette pauvre femme, mais pour le plaisir du sang.
Un homme qui avait vu la scène se mit à courir et à crier dans les rues vides de cette ville. Ajalie le rattrapa et il eut le droit au même sort. L'adolescente allait boire sa dernière gorgée quand elle fut brusquement projetée au sol. Sa tête claqua sur le béton du trottoir dû à la violence de sa chute.
Elle s'assit avec difficulté en se tenant son crâne. Ajalie regarda son agresseur. 

  -Forcément...
Elijah était en train de contraindre l'homme à oublier ce qu'il venait de se passer. Il lui demanda de partir. Chose qu'il fit sans résistance. L'originel se tourna alors vers sa fille, toujours gémissante au sol.

-Tu n'aurais pas pu être un poil moins violent ? Se plaignit Ajalie en faisant une grimace.
-Crois-tu vraiment que je vais prendre des pincettes ? Je suppose que cette pauvre femme là-bas est ton oeuvre.
Ajalie se retourna pour voir son ancienne victime.
-Je ne l'ai pas fait exprès...Désolé.
-Ne dis pas désolé à moi Ajalie, mais plutôt à sa famille.
-Parce que toi, depuis au moins 1500 ans que tu vis, tu n'as jamais tué personne ? Demanda l'adolescente en se relevant.
-J'ai tué des vampires, pas des humains. Répondit-il sur un ton sec et froid. 

  Ajalie baissa la tête. Elle se sentait honteuse d'avoir commis ce meurtre. Honteuse à ne pas savoir contenir sa soif face à une pauvre jeune femme innocente. Honteuse d'avoir ce genre de comportement devant son père. Elle avait également peur de le décevoir. Elijah mit ses deux mains sur les épaules de sa fille.

-Hé, tu as fait un pas de travers mais tout le monde en fait un, ce n'est pas la peine de te laisser abattre comme ceci. A partir de maintenant tu sauras que tu dois apprendre à te contrôler.
-Je sais...Mais tout ce qui vient de se passer...Klaus...
-Niklaus a voulu être gentil, il...
-Gentil ? Coupa Ajalie, je ne crois pas, il essaie de t'acheter pour sauver sa peau. Crois-moi il se moque complètement de moi.
-Ajalie, je connais suffisamment mon frère pour te dire qu'en ce moment il est sincère.
-Admettons. Ça va durer quoi ? Une semaine ?
-Donne-lui sa chance.

Ajalie rigola en regardant ailleurs.
-Fais le pour moi s'il te plaît. Tu sais très bien que je déteste les conflits familiaux.