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Je me retiens de prendre les jambes à mon cou, et leur demande pourquoi sont-ils ici. Rose soupire violemment et croise le regard froid de ma mère.

" Je pense que l'on devrait parler de ce qu'il s'est passé quand tu as voulu venir chez ton père biologique. Réplique maman.

- Tu peux retirer le biologique. Je n'ai qu'un père.

- Je peux retirer également le " je pense " parce qu'on doit en parler. Répond elle en instant sur le mot " doit ".

- Retirons tout ces mots, alors. Et retirons une personne de la discussion, moi ! "

Je tourne la tête et remonte aussitôt dans ma chambre. Je n'ai vraiment aucune envie d'en parler. Et puis, pourquoi Rose et Kendji sont-ils venus ? Franchement, je n'ai pas besoin de deux adultes supplémentaires pour me faire la morale. Depuis que je suis revenue ici, papa ne m'as donné aucun coup de fil. Je profite alors de l'occasion en m'enfermant à double tour dans la pièce et l'appeler.

" Elodie ?

- Papa ! Est-ce que t'aurais une idée pour que je rentre et que la police ne me trouve pas ? Parce là, y'a tout..

- Attend ! , me coupe-t-il, je pense que ça ne sert à rien. Tu devrais rester là-bas..

- Quoi ? T'es pas sérieux ?

- J'ai du travail, au revoir ma puce.

- Mais, papa.. "

Puis ces mots furent remplacer par les bippements du téléphone. La seul personne qui me vient à l'esprit c'est Kevin, mais par fierté, je préfère rester au chaud dans mon nid. La deuxième personne fut ma grand mère. Avec tout ce qui se passe, je ne veux pas la perdre. J'enfile un pull ainsi qu'un pantalon puis file en douce par ma fenêtre. Le fait que personne n'ai toquer à ma porte m'étonne. Je me dirige vers l'hôpital, la tête rempli de pensées.

En entrant dans celui-ci, le grand accueil est rempli de plusieurs patients. Plus que d'habitude. Mais malgré ce monde, les femmes au comptoir ne semblent pas occupée, je me dirige donc vers l'ascenseur. Contrairement à l'agitation du hall de l'établissement, la musique entraînante de l'ascenseur me déstabilise. Les couloirs eux, sont vides. 
Je fonce vers la porte de mamy Cookies et l'ouvre sans tarder. Et là, une scène effroyable.
Ma grand mère est entourée de pleins de médecins en panique. Elle ne cesse de faire des convulsions. Je n'ai jamais assister à une tel horreur.

" Veuillez sortir. " m'interpelle une infirmière, me remarquant.

Elle me pousse légèrement jusqu'à la sortie et me demande de patienter à côté de la porte.

Quelques minutes plus tard, un docteur quitte sa chambre. Je me lève instantanément et lui demande des explications.

" L'état de votre grand mère de dégradé, je me demande même si elle vas se réveiller du coma... " soupire-t-il.

Vraiment ? J'ai bien entendu ? Je contient mes larmes au fond de moi et demande si je peux la voir. Malheureusement, étant donné son état, les visites me sont interdites jusqu'à nouvel ordre. Je retourne alors bredouille en arrière. C'est la tête vide, que je me balade dans rues de la Bretagne. Rentrer chez moi ne me traverse même pas l'esprit. J'ai juste envie de me vider de toutes les pensées malsaine qui m'envahissent. Mon téléphone vibre deux fois de suite. J'attrape alors celui ci et Check mes sms.

Alice 💯 :
" Hey ! Ça te dis de se baigner ? "

Sully :
" Hello :) "

Je me contante de les invitées à se baigner. Au moins, ces deux amis là, je peux compter sur eux. Je monte chez moi prendre un sac rempli de quelques affaires et cours direction l'eau et le soleil. 

Arrivés, tout le monde se salue, et saute dans l'eau fraîche. Alice me grimpe sur le dos en s'agitant. Sully, lui, décide faire équipe avec elle et m'attrape les pieds. En moins d'une minute, je me retrouve sous l'eau. En temps normal, j'aurais crier comme pas possible, et bouder dans mon coin. Sully me fait les yeux rond et le silence attend ma réaction. Je ris finalement aux éclats en éclaboussant mes amis. 

" Bande de noubis !  Les insultais-je.

- On t'aime aussi ma chère Elodie. " répond Alice sur le ton d'une maîtresse de CP. 

Sully surgit de je ne sais où puis appuie sur la tête d'Alice, et en un instant, elle n'est plus visible. Ces moments sont si précieux que j'en profite à fond et garde tout ces souvenirs au fond de moi. Nous nous battons comme ça pendant plus d'une heure et nous nous reposons sur nos serviettes en rigolant comme jamais. J'ai l'impression que Sully m'as vraiment oublier, et qu'Alice ne pense plus à Luc. C'est le plus important, que tout le monde soit ami. Alice ne se laisse plus autant charmée, mais il y a ce lien entre elle et Sullivan qui me fait douter. 

" C'est qui, elle ? " demande doucement Alice en regardant la fille de l'autre jour. 

Je me lève et vais l'accueillir. 

" Salut ! lui souris-je.

- Ah, je ne suis pas tombée cette fois-ci. Moi c'est Charline. répond-elle en rigolant.

- Elodie, viens. Lui c'est Sullivan, et elle c'est Alice, mes meilleurs amis. "

Charline avance et attache ses longs cheveux pastels. Elle les salues et leur demande si elle peut s'installer avec nous. Bien évidemment, nous acquiesçons et retournons dans l'eau. 

***

La journée s'achève brièvement. Nous avons bien profiter, et nous nous sommes créer un lien avec une chouette fille. Elle aime beaucoup imaginer et les histoires romantiques, une fille bourrée de talents. Au fond, j'avais constamment envie de pleurer, vraiment. Mais de les voir comme ça, mes deux meilleurs amis s'apprécient, je ne pouvais laisser passer cette occasion de voir une amitié se construire. Mon téléphone m'interpelle avant que je franchisse l'encadrement de la fenêtre ; 

Kevin : 
" Hey ! Ça va ? "

J'ignore son message et répète plusieurs fois l'après-midi en m'endormant. 

2 - Dessin D'EnfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant