La vie secrète de Drago Malefoy

Chapitre 76 : La fin d'une histoire

Hermione se leva immédiatement et saisit sa baguette. Du moins, elle voulut saisir sa baguette mais Drago la retint. 

-DE QUI ? TU TE FOUS DE MOI ? DE TOI ESPÈCE DE SOMBRE CRÉTIN ! TU N'AS QU'À METTRE DES CAPOTES COMME TOUT LE MONDE.
-Je suis désolé.
Il l'embrassa et elle le repoussa en lui mordant la lèvre et en le repoussant sur le lit. C'était une lionne. Il aimait ça. Elle prit sa cape et se dirigea vers la porte d'un pas furieux. Porte sur laquelle il la plaqua. Elle le gifla encore une fois.
-Je t'aime Hermione Jean Granger.
Il la souleva et tourna avec elle dans ses bras. Elle voulait se dégager mais il ne la lâcha pas.
-On va avoir un bébé.
Il l'embrassa de nouveau. Elle ne comprenait plus rien alors que Drago souriait de toutes ses dents. Il le voyait dans ses yeux.
-Rien ne pouvait plus me faire plaisir putain.
Il la posa au sol et se mit à genou avant de poser ses lèvres sur le ventre de la sorcière. Il ne pensait pas qu'elle lui dirait ça. Il avait senti le sol s'ouvrir sous ses pieds et il s'était senti tomber dans un monde rempli de couches et de cris de bébés. Il s'était senti tomber dans un puits d'amour. En une minute, son sang avait quitté son visage et il avait vu les yeux d'Hermione sur un visage d'enfant, le regarder avec amour.
-Quoi ? murmura Hermione. Tu m'as dit tout à l'heure que tu ne voulais pas d'enfants.
Drago fronça les sourcils. Il avait dit quoi ? Si nous avions un enfant, ce que je ne nous souhaite pas. Par la barbe de Merlin. Elle avait dû en souffrir toute la journée en silence.

-Je dis des tonnes de connerie, murmura-t-il. Tu veux savoir la vérité ? J'aurais aimé cet enfant, même s'il n'était pas de moi. Tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime et que j'aime tout de toi. Il ou Elle ne manquera de rien. Tu viens de faire de moi le plus heureux des hommes. J'adore les enfants.
Il se mit à pleurer de joie avant de la serrer contre lui. Elle était soulagée, il le voyait. Elle était effrayée par cette nouvelle et par sa réaction. Il le sentait en la prenant dans ses bras. Il savait pourquoi elle avait peur, mais il savait aussi que c'était la suite logique de leur histoire. Elle et lui formant la famille qu'il avait toujours voulu, celle qu'il méritait vraiment. Il l'emmena vers le lit et la poussa dessus.

-Elle sera magnifique.
-Pourquoi elle ? Si c'est un garçon ?
-Je veux une fille, dit Drago. J'ai déjà un garçon. Et les filles préfèrent leur père tout le monde le sait. Et puis deux garçons, deux filles. Moi je trouve ça cool. Toujours est-il que ce bébé sera splendide. Ta beauté, mon intelligence. Ou Ma beauté, ton intelligence.
Il lui caressa le visage alors qu'elle avait des larmes dans ses yeux.
-Je ne veux pas que tu t'inquiètes de l'avenir. Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ma chérie. Tu comprends ?
-Normalement c'est moi l'optimiste.
Drago eut un rictus.
-Oui, c'est vrai. Mais soyons bien d'accord. Je refuse que mon enfant vive un jour de plus sous le toit de Ronald Weasley. Dès que nous rentrons chez nous, tu lui annonces que tu le quittes et tu viens vivre avec moi.

-Il me faut un peu plus de temps.
-Le temps, nous n'en avons plus. Dans quelques mois, nous serons trois.
-Mon fils Hugo. Il me faut du temps pour Hugo. Il faut que je trouve les mots. Et puis de toute façon, il faut que tu quittes ta femme..
-C'est déjà fait.
-Pardon ?
Drago soupira.
-Astoria sait pour nous.
-Je te demande pardon ? Tu avais l'intention de me le dire quand ?
-Ce week-end... Lundi.. Enfin bientôt. On s'est pris la tête jeudi soir. Je suis rentré à la maison et elle m'attendait assise dans le salon...

Drago ne s'attendait pas à ça. Il avait vu le regard sombre d'Astoria, assise sur le canapé, un verre à la main. Il était tard, il avait juste envie d'aller se coucher. Mais quelque chose l'avait cloué sur place. Un désespoir dans son regard un peu vitreux. Elle avait une bouteille de vin rouge devant elle. Elle ne buvait jamais en dehors des repas. Ou rarement en tout cas. C'était ça qui l'avait fait rester alors qu'il avait un mal de crâne épouvantable et qu'il avait passé une journée exténuante.
-N'y vas pas. S'il-te-plaît.
-Je n'ai pas le choix, j'ai un gala Ria.
Elle le regardait avec colère.
-Non. Tu ne comprends pas Drago. Ne vas pas avec elle.