Chapitre 36 : Les meilleurs amis

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-Astoria ! Si tu n’es pas en bas des escaliers dans deux minutes, je pars sans toi je te préviens tout de suite.

Drago faisait les quatre cents pas devant la porte d’entrée. Ils avaient moins d’heure pour aller à la gare chercher leur fils.
-J’arrive ! J’arrive ! Qu’est-ce que tu peux être stressé !
Elle transplana dans le bas des escaliers.
-Tu comptes sortir comme ça ? Avec ta robe ras la..
-Alors je ne te fais pas de remarque sur la longueur indécente de tes cheveux, tu ne me fais pas de remarque sur la robe que je porte et qui est la préféré de ton fils.
-Oui, quand elle n’était pas rétrécie au lavage.
Drago ouvrit la porte d’un coup de baguette et il s’engouffra dans la limousine suivit de sa femme.
-Dépêchez-vous ! lança-t-il à son chauffeur en fermant la liaison d’un coup sec.
-Excuse-moi.
-De quoi ? De nous avoir mis en retard pour la première rentrée à la maison de notre fils.
-Je te rappelle que ce n’est pas sa première rentrée à la maison. Mais tu sembles l’oublier apparemment. Je peux savoir pourquoi on se dispute ?
-Et moi je peux savoir pourquoi tu as remis une robe que tu n’as pas touché depuis 2 ans au moins? 

-Parce que j’en avais envie et que j’ai du retard.
-J’avais cru remarquer oui. On a un bon quart d’heure de retard pour la gare.
-Non Drago, tu ne comprends pas. J’ai du retard.
Il tourna les yeux vers sa femme. Et il perdit son air agacé. Elle avait les yeux humides. Drago n’aimait absolument pas voir des larmes dans les yeux d’une femme.
-Tu veux dire que tu es enceinte Astoria ?
-Je ne sais pas, je sais juste j’ai du retard. C’est tout.
-Astoria. Regarde-moi. Je peux savoir ce qui te met dans cet état là ?
Sa femme avait envie de pleurer. Il lui prit la main.
-Je sais que tu ne veux pas d’autres enfants, Drago. Et je ne pensais pas que j’étais imprudente à ce point. Je suis pourtant sûre d’avoir pris de la potion tous les jours, même si elles ne sont pas infaillibles.
-Astoria. Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas d’autres enfants et si tu es enceinte, tu es enceinte, c’est tout. Je ne vois pas pourquoi tu te mets dans états pareils pour si peu, sauf preuve du contraire les enfants, on les fait à deux et moi j’assume parfaitement.
-On ne dit rien à personne, tu comprends. Personne. Pas même Scorpius.
-Et si tu es enceinte, nous aurons le droit de le dire ?
-Pas avant les 3 mois, tu sais très bien que ça porte malheur d’en parler avant.
-Alors cessons d’en parler. Tu sais Astoria..
Elle tourna les yeux vers lui.
-J’ai toujours eu un faible pour les femmes enceintes…
Il lui embrassa le cou, et la reversa sur la banquette en remontant sa robe.
-Finalement je l’aime bien cette petite robe.
-Drago.. si je suis enceinte, tu es sûr que tu voudras qu’on le garde, n’est-ce pas ?
-Tu as donc si peur que je te quitte comme ta copine s’est faite larguée par son mari Astoria ? Je ne suis pas un homme vil comme tu sembles le penser ou comme on a pu te le suggérer dans une de tes girly. Je n’abandonnerais jamais une femme enceinte. Et je ne te quitterais pas Astoria.
Il le pensait vraiment. Si elle avait un ou une petite Malefoy en elle, il ne la quitterait pas. Même si cela le forçait à rester avec elle encore 17 ans. Si il y avait bien une chose que Drago ne voulait pas, c’était impliquer Scorpius dans ses affaires avec Astoria. Il avait toujours pensé que si il voulait mettre fin à sa vie maritale, ce serait après la majorité de son fils Scorpius mais si il devait de nouveau être père, cela repoussait le moment de son envol éventuel de 11 ans. Il aurait 53 ans. Autant dire qu’il ne pourrait pas refaire sa vie. Il serait trop tard. Mais son père ne l’avait-il pas destiné à épouser une femme qu’il n’aimerait jamais passionnément ? Pour qui il n’aurait qu’une affection dûe au fait qu’elle avait porté ses enfants ? N’était-ce pas ça sa vie ou plutôt sa malédiction ? Tandis qu’il faisait son devoir conjugal avec sa femme dans sa limousine, il repensa à la poitrine jaillissante d’Hermione Granger. Sa femme gémissait et lui, il s’imaginait dans les bras de la femme qu’il avait eu entre les siens la veille dans son bureau. Il ne méritait pas sa femme dévouée. Il ne la méritait pas. Il l’avait trompée toute sa vie. Il cherchait chez les autres femmes quelque chose qu’il n’avait pas avec elle mais il ne savait pas ce que c’était. Il savait juste qu’il ne l’avait pas. Il éjacula et se retira. Ils étaient pratiquement arrivés à la gare. 

La vie secrète de Drago MalefoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant