Again (terminée)

Chapitre 9

« Louis ? m'exclamais-je. Où est Harry ?

- Suit la. Je t'expliquerais sur la route. »

Je lui fit un signe positif de la tête et remarque que le feu venait de passer au vert. J'appuie sur la pédale et avance en continuant de la suivre.

Puis, quelques secondes plus tard, le brun tient sa promesse et m'explique :

« Harry est retenu par des personnes dangereuses.

- Quoi ?! hurlais-je.

- Ces gars-là sont mystérieux. Une rumeur dit que lorsque tu as affaire à eux, il t'harcèle jusqu'à ce que tu cèdes, m'explique Louis.

- Et après ? demandais-je en continuant de suivre Salomé.

- C'est à eux de décider s'ils te laissent en vie. Mais il y a toujours un arrangement au final.

- Quel genre d'arrangement ?

- Tu les aide et après la tâche accomplie, il te laisse tranquille. Bien sûr qu'il ne faut pas accepter. »

Il souffle. J'aimerais bien savoir comment Louis s'est mis dans un tel merdier. Je ne voudrais être trop indiscrète, ce n'est pas mon genre. Peut-être qu'il me le dira plus tard.

Ensuite, il poursuit ses explications :

« Je pense que Salomé est liée à cette bande. Enfin, c'est seulement mon intuition.

- Pourquoi ?

- Tu ne trouves pas cela bizarre qu'elle nous aient suivi ?

- Si... C'est vrai que c'est bizarre.»

Nous entrons sur une autoroute.
La route va être encore aussi longue ?

Où est-ce qu'elle va comme cela ?

« En ce qui concerne Harry...

HARRY

Je ne dis rien. À ce que j'ai retenu, bouger ne me serviras à rien puisque sinon, je vais de nouveau énervé le meussieur étrange... Heureusement qu'il est partis dans une autre voiture. Je ne l'aprécie pas et en plus il a mauvaise odeur.

D'habitude je n'ai aucune raison de haïr quelqu'un. Si je te détestes un jour, jamais je ne te tendrais la main.

Si ce clochard gros plein de soupe veut m'impressionner, qu'il sache qu'il est bas dans mon estime.

J'en ai marre d'être enfermé dans cette fichue voiture. Ça pue et je soupçonne même qu'un cadavre se cache à l'intérieur du coffre. J'en ai des frissons dans le dos.

Soudain, un des mecs se retourne et m'adresse la parole :

« C'est quoi ton nom l'bouclé ? m'agressant à moitié. »

De quel droit ôse-t-il me parler de la sorte ?

Je l'observe. Je me contente d'observer ses yeux noisettes.

Je réponds :

« Et toi ? le défiais-je.

- Regardez-le, lance-t-il en riant tandis que ses amis le rejoignent, il pense pouvoir réussir. Je ne vais pas le répéter trois fois. C'est quoi ton nom ?