Again (terminée)

Chapitre 16

HARRY

Je continue de rouler. J'attends que Louis me donne le signal afin de m'arrêter à la destination qu'il souhaite.

Je l'entends respirer. Je jette un regard derrière moi. J'observe sa main gauche faire pression sur sa blessure.

J'en ai le cœur retourné.

Il regarde à travers la fenêtre et semble vouloir dire quelque chose :

« C'est la maison blanche, ici. »

Je regarde à ma gauche et observe la fameuse maison dont il me parle.

Je me gare devant celle-ci et ouvre la portière. Je récupère Louis et l'aide à marcher.

Je fixe la maison.

 « Avance, m'ordonne le blessé. »

J'engage le pas vers la porte d'entrée et ouvre celle-ci.

Les rayons du soleil tape contre la veranda et engloutissent la pièce dans laquelle je me suis dirigée.

Je suis dans le salon.

Louis tousse et sa blessure prend de l'ampleur. Il pisse le sang bordel de merde. Ce n'est pas beau à voir.

À l'aide de son idex il m'indique les escaliers.

Je monte à l'étage et le brun me montre une porte. J'enclenche celle-ci. C'est une salle de bain.

Il s'assoit sur le rebord de la baignoire et il suffoque de douleur.

Je dois l'aider.

« Enlève ton t-shirt, ordonnais-je.

- Je... je ne peux pas. J'ai trop mal.

- Tu vas perdre encore plus du sang, et tu vas finir par mourir, Louis. C'est ça que tu veux ? demandais-je outré.

- Autant en finir maintenant. Laisse-moi mourir, Harry, me supplie Louis. »

Je suis heurté. J'ai une soudaine envie de pleurer. Pourquoi veut-il se laisser mourir ? Il est si parfait... il ne peut pas souhaiter un tel sort.

« Je peux te sauver Louis, je suis médecin dans les hôpitaux.

- Mais tu ne comprends pas ! Ils m'ont tout pris Harry, je n'en peux plus ! »

Je suis là, devant lui. Il ne s'arrête plus de se plaindre de sa vie de chien, mais pourtant, il avait tout pour faire une vie. Il est professeur, il est amicale, il est immature, il adore rire, il est beau, pas déplaisant. Il est parfait.

Pourquoi ma création voudrait-elle mourir ?

« J'aurais voulu que tout se passe autrement.

- Écoute, je te soigne, et c'est non négociable. »

Je lui soulève son t-shirt, et lui ôte sa main de sa blessure. Il hurle.

Je suis désolé Louis... Je n'aime pas te voir souffrir. J'en suis obligé.

Je cherche désespérément une serviette dans les placards.

Jusqu'à qu'un miracle se produise.

Il y en a une.

Je l'attrape et applique abondamment de l'eau dessus.

J'essuie tout le sang perdu du corps de Louis.

« Tout ça sera finis dans quelques minutes, je te le promets. »

Je cherche du désinfectant, un bandage ainsi que du ruban adhésif.