Again (terminée)

Chapitre 27

PAOLA

« Il est beau ce diamant, tu ne trouves pas ? me demande Zayn alors qu'il le balance en l'air et le rattrape.

- Cesses de faire le gamin, on doit y aller, ordonnais-je à mon petit ami. »

J'observe Zayn jouer encore avec la pierre que nous devons rapporter en vitesse à Liam tandis que je croises les bras contre ma poitrine en fixant le brun se comporter de façon enfantin. 

Soudain, il s'arrête et me fixe :

« J'arrête, allons-y, avant que quelqu'un nous prenne sur le fait.

- Et c'est toi qui dis ça ? Alors que tu jouais avec un diamant d'une valeur inestimable ?

- Pardon, maman, s'excuse Zayn en rigolant. »

Ses rires s'estompent face à des bruits de pas dans les escaliers et nous nous précipitons à l'intérieur d'une grande armoire en bois pour éviter que l'on nous surprenne. Coincés dans cette étroite armoire, moi, juste devant la porte de celle-ci, et Zayn, derrière-moi. La présence qui vient tout juste d'entrer est une voix masculine. 

« Où est-il ? s'exclame-t-il. »

J'entrelacent mes doigts avec ceux du pakistanais et porte ma main à mon cœur, espérant que cette voix ne vienne pas jusqu'à nous. 

« Impossible ! crie-t-il, il était juste là ! 

- J'ai envie d'éternuer, me chuchote le brun au même moment. » 

Je me retourne difficilement face à lui et l'embrasse pour éviter qu'il nous fasse alerter de notre présence, et de notre vol. 

  « Je vais aller en parler à Austin, c'est juste impossible qu'il ai disparu, conclut-il avant de quitter la pièce. »  

Le souffle coupé, j'interromps le baiser et respire fortement. J'ouvre la porte discrètement et sors de l'armoire suivis de Zayn. 

 « On ferait mieux de filer, lui dis-je. »  

Il effectue un signe positif de la tête alors que nous sautons par la fenêtre de la pièce. Nous sommes passés par celle-ci afin de nous faufiler dans la chambre de la mariée et de voler le diamant.

Auparavant, nous étions passer par le jardin en ayant escalader un mur de quelques mètres. L'entrée était également notre sortie, finalement.

Alors que j'engageais le pas sur la pelouse du jardin, mon cœur rate un battement puisque mon corps se fais propulser sur le mur de la maison derrière moi avec l'impression que mon dos se brise en mille morceaux. Puis, mes yeux, s'ouvrent difficilement alors que je découvris le visage de mon agresseur. Je l'entends rire très fort, tellement fort. Ce rire sadique qui t'empêche de comprendre ce qu'il t'arrive. 

Ne me dîtes pas que c'est lui, je vous en supplie. 

« Nos chemins se retrouvent enfin, Almonti, déclare-t-il. » 

Les larmes qui coulaient déjà, double en quantité, tandis que j'entendais des cris derrière sa personne. Derrière le frère d'Austin. 

« Lâchez-là, vous lui faites mal ! hurle Zayn. »