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 16 Juillet

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16 Juillet.

     Encombrée d'un sac, et son portable collé contre l'oreille, Julia sortait du petit pavillon d'un quartier chic de Los Angeles.

Fine, élancée, ses longs cheveux bruns contrastaient avec sa peau claire.

Vous ne pouvez pas le reculer ?... Même juste de quelques heures ?

  Visiblement,son rendez-vous chez l'esthéticienne devrait attendre, demain une réunion beaucoup plus importante l'attendait. Jorice Helman, directeur de la maison d'édition Bebook, l'avait convoquée la veille. Bonne, mauvaise nouvelle ? Jeune traductrice, Julia n'en savait rien. Elle lâcha un juron quand la secrétaire lui raccrocha au nez, certainement lassée de son insistance.

      Julia se dirigea vers la plage, qu'elle pouvait apercevoir du haut de son balcon. Son petit bikini bleu se trémoussait sous sa robe rose presque transparente. Petit à petit, la mer se dessinait, le claquement de ses tongs se mêlaient au bruit des conversations des autres passants. En cet après-midi de Juillet, à 15h30, l'été sefaisait sentir : sous 30°, Julia n'avait pu résister à l'envie de passer quelques heures sur le sable chaud de la côte pacifique, malgré les livres à étudier qui l'attendaient chez elle.

     Quand elle arriva, elle remarqua à sa droite qu'un grand nombre de parasols s'étendaient sur les 2 km de la plage, tandis que sur lagauche, quatre adolescents jouaient au volley. Oui, adolescents, carà 22 ans, Julia était une adulte responsable. Au lycée, elle se sentait déjà plus mature que la plupart des élèves, et sonarrivée aux Etas-Unis l'avait endurcie davantage : elle savait parler couramment l'anglais, le français, et l'espagnol, en plus de l'italien, sa langue natale. Julia Marugi avait quitté sa famille à 18 ans pour faire des études à l'étranger : son choix s'était porté vers le rêve américain. Et maintenant, après avoir réussi avec brio 4 années d'études en langues, elle y était restée. Elleaimait ce pays, et y avait trouvé du travail rapidement : Il y a six mois, elle avait troqué son appartement d'étudiante pour un pavillon près de la plage, à Toluka Lake, avec l'aide d'un peu d'argent de ses parents.

     Après avoir cherché sur environ 100 mètres, Julia se trouva une petite place juste au bord de l'eau, elle y étala sa serviette puis s'allongea dessus. L'air était chaud, étouffant. Elle fouilla son sac mais se rendit compte qu'elle n'avait pris ni eau, ni boisson.

     Fuck !

Sa seule issue était le bar, elle pris un peu d'argent, se leva et se dirigea vers l'entrée de la plage, où se trouvaient le poste de secours et le bar. Le sable lui brûlait les pieds et le soleil l'éblouissait, alors elle marcha le long de l'eau et rabattit ses lunettes sur son nez.

                                                            *

Torchon à la main, Nicholas essuyait les verres qui sortaient de la plongée. Sans aucun entrain, il répétait sans arrêts ces mouvements, s'arrêtant parfois pour servir les clients. Sa silhouette mince était ornée d'abdos et pectoraux légèrement développés que l'on devinait sous son tee shirt, sa peau était bronzée, ses cheveux bruns coupés courts sur la nuque et les côtés, étaient relevés sur le haut de son crâne. On pouvait deviner à leur mouvement qu'il avait naturellement les cheveux bouclés. Il entendit un soufflement derrière lui, il se retourna et vit une jeune brune qui s'impatientait.

-Bonjour miss, qu'est-ce que je sers à la jeune demoiselle ?        

-Vous avez du punch ? Demanda t-elle avec son petit accent italien.

-Tout pour faire plaisir, répondit-il en lui faisant un clin d'œil.

       Nicholas adorait ce genre de filles, mince, avec une poitrine ni trop grosse ni trop petite, ventre plat, celles qu'on appellent « bandantes ». Et celle-ci lui plaisait beaucoup. Il sortit un verre, versa la liqueur à base de rhum et de jus d'orange, ajouta deux glaçons, une paille, et lui tendit.

-Voilà, ça fera 1,30$ s'il vous        plaît, déclara t-il en faisant son sourire dragueur.

     Elle lui tendit une pièce de 2$, prit son verre et attendit qu'on lui rende la monnaie. Nicholas engagea la conversation, après tout, qu'avait-il à perdre ?

-Alors, vous êtes en vacances ?

-Non, j'habite ici.

-D'après votre accent, vous n'êtes pas américaine, si ?

-Non. Ça vous intéresse ?

Il ignora la remarque et reprit :

-Espagnole ?

-Raté, italienne.

    La réputation qu'avaient les italiennes -d'être généralement très belles- était vraiment une réalité dans le cas de Julia. Nicholas lui rendit la monnaie. Il esquissa un sourire quand son regard croisa le sien. Il tenta :

-Mon service est fini dans cinq minutes, on pourrait peut-être aller boire un verre ensemble....

-C'est ce qui s'appelle aller droit au but ! S'exclama t-elle en riant.

Il répondit par un sourire gêné puis elle continua :

-Faut voir...

Évidemment, Nicholas lui plaisait énormément, comment ne pas tomber sous le charme d'un homme pareil ?

-Bon d'accord. Mais j'ai mes conditions, enchaîna t-elle.

Le visage de Nicholas s'illumina, rien qu'à l'idée de pouvoir passer        la soirée avec une fille aussi belle, en toute simplicité. Cela faisait des lustres qu'il n'avait pas goutté à la simplicité d'une relation.

-Lesquelles ?

-Je n'embrasse jamais au premier rendez-vous.

-D'accord. Alors je peux imposer une condition aussi ?

Elle le regarda d'un air interrogé, et il continua avec un sourire au coin des lèvres :

-Je ne respecte jamais les règles.

-C'est ce qu'on verra, rétorqua t-elle.

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Fin de ce premier chapitre !

J'espère de tout coeur qu'il vous aura plu et que vous allez vouloir la suite ! J'ai déjà écrit pas mal de chapitres, riches en rebondissement !

J'attends votre avis, des bisous!

Pauline.

Promises. (Jonas Fiction FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant