Plus jamais ...

Chapitre 13: La douche froide

PDV JAMES

Mes yeux croient rêver, ou plutôt halluciner, je ne sais pas. Mais en tout cas la scène qui se déroule devant mes yeux est complètement irréelle. Keira en train de danser sur une chanson de Zayn. Elle est exposée devant tous ces pervers qui ne pensent qu'à une chose : la sauter. Merde !

Angie continue de trémousser ses petites fesses devant moi et le pire c'est qu'elle pense m'exciter. Je remonte ma braguette et reboutonne mon jean. Je pousse Angie du bras et me lève d'un bond. Je l'entends râler de sa voix criarde et insupportable :

-- Hey, James qu'est-ce que tu fous ? On était en train de ..., me dit-elle sur un air de dégoût et de surprise.

Je sais qu'elle, elle s'en fou complètement d'être vu à poil devant tout le monde. J'aurais pu la foutre à poil et la baiser sur le parquet que ça ne l'aurait pas dérangée. Pute.

En revanche c'est étonnant que Keira se donne en spectacle de la sorte. Je présume que c'est l'importante quantité d'alcool qu'elle a avalé qui la fait agir comme ça. Ça ne lui ressemble pas. Pas du tout même.

Keira est le genre de fille à mettre des collants sous ses jeans en hiver et mettre des grosses chaussettes en laine pour ne pas avoir froid. Mais ce n'est certainement pas le genre de fille à danser d'une façon assez suggestive sous les yeux des mecs en chaleur.

Je veux lui éviter de se ridiculiser encore plus, alors je décide de la faire descendre de la table où elle danse en se touchant de ses petites mains si innocentes. Même si sa tentative d'être sexy est complètement ratée, je la trouve à tomber. Elle pourrait me faire bander rien qu'en me regardant.

-- Keira, descends !, ma voix essaie de se frayer un chemin parmi tous les beuglements des mecs en rut qui l'entourent et l'encouragent. Bien sûr.

Mais rien ne se passe. Je dirai même qu'elle continue ses déhanchements pour le plus grand bonheur de tout le monde. Plusieurs têtes de glands accompagnés de leur copine la regardent comme si elle était un pauvre petit animal en cage à qui un pourrait donner des cacahuètes.

Le type à côté de moi l'encourage et tape frénétiquement dans ses mains par la même occasion. Abruti. Il ne sait même pas à quel point il m'énerve. Mais il va très vite le regretter. Je le chope par le col de sa chemise froissée et lui lance mon regard le plus noir :

-- Si je recroise ta sale gueule de connard en rut, je te promets que je t'éclate la gueule sur le champ, c'est clair ?!

-- Mais James qu'est-ce qui te prend ?

-- Qu'est-ce qui me prend ? Vas poser tes yeux sur quelqu'un d'autre que Keira !

-- Je ne faisais que regarder ...

-- Eh ben, vas regarder ailleurs. Keira, elle est à moi !, je ne le laisse pas finir sa phrase.

-- T'es vraiment qu'un connard James !!

-- Ouais c'est ça. Allé dégage.

Je lâche sa chemise et lui lance mon regard le plus noir pour qu'il dégage le plus vite possible. Je tourne la tête et l'attitude de Keira ne me fait plus sourire. Je continue de l'appeler mais ma voix ne semble pas assez forte pour passer au dessus des basses de la musique et des encouragements des autres têtes d'abrutis. Elle ne semble pas m'entendre alors je réitère :

-- Keira ! Descends !

Putain, cette fille me fait vraiment chier. Elle se donne en spectacle et ça a l'air de l'amuser. N'importe quoi ! Je déteste la voir se donner en spectacle comme ça, et ça me rend complètement fou. En plus de ça, le groupe qui s'est formé autour d'elle n'arrête pas de l'encourager et de l'acclamer. C'est vraiment du grand n'importe quoi !