L'histoire d'Ayumi, écrite par Miyoko/Aube (édité, j'ai quasiment tout changé!)

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C'est l'histoire d'une jeune duchesse, fort belle, mais vivant dans la solitude et le rêve, recluse dans sa chambre. 

Comme une princesse, dans les comptes de Midgar, elle était enfermée dans la pièce la plus haute de leur domaine, seule qui ne donnait pas sur la ville. Toute escapade s'avérait mortelle.

Sa voix peu entrainée, personne ne l'entendait si elle essayait de crier.

Cette décision cruelle, venait droit de l'esprit de ses parents. "Pour ton bien" qu'ils lui disaient, les rares fois où ils lui parlaient.

Ainsi, "pour son bien", elle n'avait absolument aucun droit. Pas même celui de parler. L'on dit que son père n'avait pourtant pas eu la force de lui trancher la langue.

Alors, elle passait les journées accoudée sa fenêtre, à regarder et prier, ou alors plongée dans ses livres, à pleurer sur les tragédies, ou à admirer les héros et héroïnes des romans de chevalerie. 

Ses genres préférés, étaient les drames Romantiques et les romans courtois. Ces derniers la faisaient rêver. Elle enviait leurs bourgeois.es entourées d'histoires sentimentales et fantasmagorique, que leurs princes.ses rencontrant un amour vrai et éternel. Et puis elle priait, ou pleurer, durant ses jours moroses.


La journée du 31 Sardambre de l'année 200 quelque chose (je ne sais plus!) ne débuta comme les autres. Les parents de la captive étaient venus dans sa chambre, pour lui parler. Elle était heureuse, mais déchanta rapidement, lorsqu'elle appris que son calvaire allait empirer. 

Ils l'avaient promise, sans son consentement, au comte d'un royaume voisin, dont elle ne connaissait rien, sinon qu'il avait 30 ans de plus qu'elle.

Les noces auraient lieues dans un mois. Ils avaient tout prévu, elle n'avait rien à faire, sinon d'enfiler la robe et dire oui.

Dévastée, la belle décida d'en finir.

Personne ne la délivrera de son calvaire, si ce n'est la lame d'argent, fierté de son père. 

Elle allait se trancher la gorge, mais fut retenue par une vieille gouvernante, dont elle entendit la voix pour la première fois.

« Jeune maitresse! Vous êtes trop jeune et trop belle pour vous donner la mort, vous avez encore tant de choses à découvrir! »

- A quoi bon être belle, si c'est pour vivre en cage?! essaya de s'écrier la jeune femme, malgré sa voix peu développée. Je ne découvrirai rien, si ce n'est l'intérieur de la tour du comte à qui je serai mariée.

- Je ne parlais pas de votre beauté physique, jeune maitresse. J'ai appris la nouvelle. Cet homme est un monstre. Il ne vous mérite pas. 

- Merci...

- Maitresse. Je ne suis pas venue pour vous dire d'accepter votre sort, mais pour répondre à votre éternelle question. Personne ne vous délivrera de votre calvaire. Personne, si ce n'est vous-même. Et certainement pas par la mort!

La demoiselle éclata en sanglots, la vieille dame la pris dans ses bras. 

- Heureux soit qui accepte son destin, gloire à qui décide de le combattre, maitresse. Et, à défaut de trouver votre bonheur dans l'obéissance, il vous reste la gloire. Vous méritez la gloire. Alors, avec les autres employés, nous nous sommes concertés pour nous donner l'épée. 

Au bout de long sanglots, la fille du duc repris son souffle, pour murmurer un faible, mais sincère "merci".

- Merci à vous tous, de risquer votre carrière pour me sauver.

₊˚✧ Abomination coriace ~ mais gentille  ₊˚✧  -  Livre 1 -  (corrigé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant