LORSQUE J'OUVRE MES YEUX, ce n'est pas le plafond remplis d'autocollants qui brillent dans le noir que j'aperçois. C'est plutôt Olivier, assis sur ma taille comme si c'était la moindre des choses, qui dessine sur mon visage.
Il riait jusqu'à ce qu'il remarque mon réveil.
« -Haha ! Je suis désolé Andrick, je me sentais trop obligé ! »
Il rangeait son crayon dans sa poche avant de me sourire. Décidément, j'étais trop endormis pour lui en coller une, il a de la chance...
« -Bonjour... Argh j'y pense, ma mère va exploser puisque je ne lui ai pas dit que je restais. »
Je mimais une explosion qui devais représenter maman.
« -Moi je m'en fouteras un peu, ha ha ! Si je vis un beau moment juste avant, c'est ce qui compte, quoi !
-Retour à hier, 9h45-.
J'étais assis sur le lit à Olivier, non pas pour lui donner des idées, mais parce qu'il était déjà assis sur la seule chaise qu'il avait dans sa chambre. Je ne voulais pas qu'il aille en chercher une autre, donc je ne fis que m'asseoir là.
« -Je vais me coucher... Je ne reste pas longtemps éveiller, c'est épuisant. Est-ce que tu pourrais rester jusqu'à ce que je m'endorme ? Je ne pense pas que ça prendre beaucoup de temps. »
Je m'en pressais donc de répondre que j'étais d'accord, puis que cela ne me dérangerait aucunement.
Il s'allongeais sous ses couvertures pour me souhaiter bonne nuit.
Pendant vingt minutes je pitonnais sur le téléphone d'Olivier-Jean pour réaliser qu'il ne dormait toujours pas. Il était de côté, mais je voyais qu'il regardait dans le vide.
« -Je sais que c'est étrange, mais tu veux venir à coter de moi ? » me demandait-il en se retournant vers moi. On aurait dit un chat.
« -D'accord... »
Je me levai et m'étendu difficilement proche de lui. Je gardais un peu mes distances.
Je ne sais pas si je devrais me considérer amoureux de lui. C'est rapide, malgré que l'amour ne surviens pas toujours après 10 ans d'amitié. D'accord, j'exagère, peut-être 5 mois ou plus.
Si l'on revient au sujet de départ, serait-il en partie ma grande expérience ? On ne sait pas. Je ne suis même pas sûr de ce que je peux ressentir pour lui, donc je ne devrais pas trop approcher les pensées fusionnées de « Olivier-Jean Tremblay + Grande expérience ».
Après quelques secondes dans cette position, la fatigue s'émergeai en moi, alors je pris un peu de couverture de dessus mon ami, et la plaçai sur moi.
Ce n'étais du moins pas la seule chose à venir vers moi. Il se retourna, pour entourer son bras autours de ma taille. Naturellement, j'aurais pris son bras et l'aurais repoussé, mais il semblait tellement paisible que je n'ai pas trop osé le dérangé.
Je repassai ma main dans mes cheveux avant que mes yeux se ferment lentement à la tentation du sommeil.
-Retour à aujourd'hui, 7hAM-.
« -J'espère qu'elle ne me sermonnera pas alors. »
Je le poussai légèrement pour qu'il débarque de sur moi. Il se dirigeait hors de la chambre et je le suivis.
On arrivait dans la salle de bain, où il prit différents comprimés avec un verre d'eau. Je le regardais faire, il ne semblait pas trop habitué à prendre des médicaments.
« -C'est juste des médocs t'inquiète ! » me rassurai-t-il en me regardant dans le miroir.
« -Oh.
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Sourd(RÉECRITURE)
AléatoireSes études se font à la maison, puis il travaille en tant que concierge dans un hôpital. C'est à cet endroit qu'il tomba sous le charme. Comment Andrick pouvait autant être séduis par la beauté d'un garçon, en étant lui même un garçon? •Début le 3m...