Chapitre dix: Pécho un sourd.

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PLUS J'AVANCE VERS LUI, plus j'éprouve de la nervosité. Comme à toutes les fois que je le vois... Il fredonne une chanson, je ne la connais pas, mais elle est en français alors je comprends un peu.

Rendu un peu plus proche, il lève la tête vers moi et souris. Je lui souris en retour, la seule chose qui trotte dans ma tête est : Parle, parle, parle, parle, parle, parle, parle, parle, parle... x 100 000 !

« -Salut ! » me lançais-t-il en se levant.

Luke disait qu'il se demandait pourquoi Emmanuelle ne s'appelait pas Aphrodite, moi je demande pourquoi Olivier ne s'appelle pas Apollon ?

« -Oh, c'est vrai, dit-il pensant que je n'entends pas.

-Je peux t'entendre.

-Quoi ?

-J'hum... J'ai eu mes appareils auditifs. Je peux t'entendre. » répétais-je avec un petit sourire.

Il prit un air surpris qui me m'étonne pas, mais ce qui m'étonnais étais qu'il s'est approcher de moi pour me serrer dans ses bras.

Évidemment que j'en ai profiter ! Mais pas pour lui dire ce que je ressens malheureusement, j'ai plutôt profiter du magnifique moment pour sentir son odeur.

Il ne sentait pas l'hôpital, ni le Axe pourris, ni la bonne nourriture, ni le renfermer de maison, simplement lui, la fleur et le mélange de savon à lessive (parlant de la fleur, il arrachait les pétales pour jouer à "Il m'aime, il ne m'aime pas" ??) !

Il se retira tranquillement de l'étreinte en gardant ses bras autours de ma taille. Ce moment me fait capoter sérieusement, c'est fou ce que seulement son toucher peut me procurer en énergie ! J'ai seulement l'envie de l'embrasser, mais il m'en voudra sûrement.

« -Euh, désoler c'était bizarre, je m'en excuse.

-Pas grave.

-Tu veux rentrer ?

-Oui, d'accord merci ! »

-Plus tard, après une journée remplis de courses de Mario Kart à nouveau-

« -J'y pense, c'est depuis quand tu as tes appareils ?

-Je viens à peine de les avoirs, pourquoi ?

-Pour savoir... Tu restes manger ? On peut commander des pizzas si tu veux.

-D'accord, il faudrait seulement que j'avertis se ma mère pour ne pas qu'elle pette une crise cardiaque lorsque je reviendrai. »

Il riait et je me joignis à lui.

Il était trop beau. Dans ma tête une petite musique se mise à jouer fonctionnant avec la situation. Si nous fessons allusion à une comédie romantique, un de nous aurais fait un bruit étrange en riant. Ce qui aurait fait que ladite personne s'aurais excuser et l'autre (probablement lui, puisque c'est toujours moi qui déconne) aurait dit "Non, ce n'est pas grave ! En fait c'est mignon sur toi !" et j'aurais plongé dans un petit malaise pour dire "Ah... Merci alors...".

Ensuite, il aurait réalisé un tout autre sentiment envers moi à cause de mes maladresses et il m'aurait embrassé et on sortirait (enfin) ensembles.

Mais ce n'est pas ce qui c'est passer puisque ma vie n'est pas un de ces clichés inévitables du cinéma.

Je n'ai non plus réaliser qu'il n'est plus malade.

Je suis encore assis sur son tapis dans le salon, manette en main et de même pour lui (Note : Je suis le meilleur pour gâcher des supers moments avec mes pensées parfois stupide ).

Sourd(RÉECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant