Quelques secondes s'écoulaient et nous restâmes l'un devant l'autre.
C'étais complètement interminable. Je ressens comme l'envie de lui avouer tout ce que j'ai pu ressentir pour lui pendant ce court temps de connaissance avec lui, mais le silence règnaient toujours.
Il enlevait ses bras d'autours de moi pour prendre ma main. C'étais agréable venant de sa part, ça m'aidais à retirer la nervosité de ne pas avoir ce qui allais ce passer.
Peut-être allaient-on marcher et faire le tour du quartier ou bien rester sur ce trottoir à se dévorés des yeux ? Je ne pouvais répondre à ces questions pour l'instant.
Il commençait à marcher, alors je le suivais. Toujours dans ce silence, main dans la main.
Le vent étais omniprésent et aucunes feuilles sèches n'est parvenue à mon œil jusqu'à maintenant. De temps en temps, je jetais rapidement un coup d'œil furtif à Olivier, il était toujours aussi beau. Quand il me surprenais à l'admirer, il détournait son regard vers la direction opposée à moi.
On fut lente direction vers le parc de la ville, ou est-ce que la première fois qu'on est aller, il a fini à l'hôpital. On s'assied à la même place.
On contemplais ce qui nous entouraient. Or, nous ne parlions pas encore. Nous étions assis, tranquilles, sur l'herbe fraîche parsemée de feuilles d'automne colorées un peu partout. Il n'avais toujours pas lâcher ma main, mais ça ne me dérangais pas puisque je voulais qu'on reste comme ça encore longtemps.
-Je... euh, commençais-je.
-Oui ? dit-il en se retournant vers moi.
-En fait c'est assez compliquer à te demander..
Je pensais à ce que j'allais dire. Je ne voulais pas qu'il ne lâche ma main, parce que je me sentais bien comme ça, quand ma main étais dans la sienne. Je ne voulais pas qu'il s'en aille, parce que sa présence me fessais du bien. Lorsque je réfléchis, je ne me sens pas comme dans une grotte, humide, renfermée et manquant d'air seul accompagné de Gollum. Non, je me sens plus comme...dans un autre univers. Comme flottant dans les airs sans avoir besoins d'ailes. Comme ce moment que l'on saute sur un trampoline, ce moment que nos pieds ne touchent plus le sol. Ce moment que l'on sais que lorsqu'on toucheras le trampoline, on resauteras pour continuer a vivre ce petit moment d'euphorie. Mais de mon côté, le trampoline c'est Olivier.
Lui parler est l'action de rebondir sur le trampoline. Expliqué ainsi éveilleras peut-être certains esprits pervers, mais je le prend plus comme une métaphore.
;)
-Je pense pouvoir comprendre. Enfin, si tu te décide à me le dire ! me répondait Olivier.
-Je suis un éternel incompris. Je vais tout de même tenter ma chance...
-D'accord, affirmait-il en s'approchant de moi.
Après m'avoir annoncer que je pouvais lui dire ce que j'avais à lui dire, il penchait sa tête sur le côté de sorte à ce qu'elle soit sur mon épaule. D'un côté, ce geste m'apaisais puis me rendais confortable à la situation, mais d'un autre, il me stressait. Du coup qu'il se remettais à étouffer puis que je ne pouvais rien faire ? Ou qu'il regrettait amèrement son choix de m'avoir embrasser ? Je ne sais plus, j'aimerais simplement savoir une chose de ce qu'il peux bien penser en ce moment. Pense t-il à la fille mystérieuse ? Pense t-il à moi ? Notre baiser de ce matin ? Sa mère qui déprime ? Nous ? Nous sommes quoi en fait ? Encore de simple amis ?
-C'est que... je t'aime depuis pratiquement le jour de ma rencontre avec toi. Je ne comprend pas pourquoi puisque je ne te connaissais à peine. Je pensais arriver à te détester, pour me convaincre que je n'ai pas aimé un garçon, mais j'ai échouer. Dans la vie, on réussis et on échoue. Puis on choisis ses batailles. Qui mène sois à un échec ou le contraire. Je ne veux pas que tu soit ma bataille, parce que techniquement on ne se bataille pas avec une merveille. Je sais d'avance que ce serais un échec, parce que je n'arriverais pas à te faire du mal... Quand tu me parle de cette fille... Cette fille que tu complimente toujours, cette fille dont tu parle avec tellement... je ne sais pas ! C'est comme si tu parlais d'une chose tellement belle qu'elle existe pas, parce que tu y trouve trop de qualités ! Tu ne fais que me rendre jaloux ! Moi, c'est toi que je voulais parce que c'est toi que j'aimais. En tout cas, ceci n'étais que le résumé Olivier... Juste un petit résumé, lui expliquais-je en regardant toujours devant moi de plus de gesticuler mes bras un peu partout fessant attention à lui.
C'est étonnant qu'il ne m'est pas interrompus...
-Aimais ?
-Je t'aime toujours en réalité. Je ne suis juste pas sûr de ce que toi tu en pense.
-Moi ?! Ce que j'en pense ? Pendant que je parlais de cette fille, je fessais allusion à toi. Les cheveux brun court... les magnifiques yeux, son rire, sa façon d'agir avec moi et de me laisser agir avec... c'étais tout toi ! Moi aussi je ne cru pas que je pouvais tomber amoureux d'un garçon aussi. Aussi vite aussi. Je ne comprenais pas pourquoi tu me laissais te faire des câlins comme je voulais, pourquoi dormir à côté de toi ne me dérangeait pas comparément à mes amis, pourquoi on étais genre... Je ne sais pas comment l'expliquer. Mais j'avais cette attirance pour toi qui n'étais pas commune. Moi aussi je t'aime Andrick, je ne suis pas le plus romantique du monde, mais bon.
Il m'enlaça ensuite pour cacher son petit visage dans mon cou.
-Je m'en fou que tu ne soit pas romantique hein. Je t'aime comme ça...
-Lorsque nous sommes tout les deux rentrés lui chez lui et moi chez moi. Dans mon lit 7h35Pm-
_Salut Andrick<3*-* *-* <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3
_Salut^^ <3
_J'ai une question... :-(
_Pourquoi un bonhomme triste ? Ça va ?:( C'est quoi ta question !?
_C'est pas trop une question. Mais...
_Mais ?
_Rendez-vous demain. Habillés en noirs, apporte des gants aussi. Viens derrière l'hôpital. À toute. ( je t'aime de tout mon cœur, oublie pas<3. Je pense à toi... ) ^^
_Pourquoi ?
-Vu à 7h37-
_Olivier.
-Vu à 7h37-
VOUS LISEZ
Sourd(RÉECRITURE)
De TodoSes études se font à la maison, puis il travaille en tant que concierge dans un hôpital. C'est à cet endroit qu'il tomba sous le charme. Comment Andrick pouvait autant être séduis par la beauté d'un garçon, en étant lui même un garçon? •Début le 3m...