Chapitre trente-trois: Chicane et révélation

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Nous avions récupérer des choses qui comptais pour nous à la maison. Nous sommes maintenant en chemin vers chez Olivier. J'aperçois sa maison, je ne veux pas déménager...

Nous sortons tous, j'ai dis à ma tante et à mon frère qu'ils pourraient officiellement rencontrer la personne avec qui je sors. Je suis nerveux..

Je sonne. C'est sa mère qui répond.

-Bonjour Andrick, tout ce passe bien ?

Je lui expliquai la situation rapidement pour ensuite nous faire entrer. Luke observais tout ce qui l'entourait tandis que ma tante commençais à discuter avec la mère d'Olivier. J'y pense, je ne sais même pas son nom. Madame Tremblay sonne bien.

Olivier descendis où est-ce que nous étions. Il fut surpris de me voir et il me sauta dans les bras heureux. Quand il se retournait vers mon frère, ce n'étais pas la même chose.

-Qu'est-ce qu'il fait ici ?

-Olivier ! Tu as oublier le respect envers les invités, le sermonna sa mère.

-Désolé...Comme si tu avait plus de respect.

-Pardon ?!

Olivier ne s'approchais pas de sa mère, il ne fit qu'enlacer son bras avec le mien pour me prendre par la main.

-J'ai dis ''comme si tu avait plus de respect'', la défiait-il.

-Non, mais ! Tu me doit du respect Olivier-Jean Tremblay ! Andrick est venu ici pour t'annoncer quelque chose et la seule chose que tu trouve à faire, c'est parler arrogamment à son frère.

-Ok. Parlons de toi maintenant, non ? Tu comptais me dire quand que tu trompais papa ? Quand je serais coucher sur un lit d'hôpital branché à plein de machines respiratoires ? Quand tu sauras que quelques minutes après me l'avoir dit, je mourrais là et je ne pourrais pas le dire à papa ? Je te dois une quantité infinie de respect, mais là je n'en peux plus ! C'est impossible, maman ! Je ne peux plus supporter te voir assise là à pleurer sur ton sort sans vouloir me dire ce qui ce passe !

Sa mère le regardais. Elle n'étais pas triste à ce qu'Olivier lui disait, mais elle plissait ses yeux.

-S'il te plaît, dit quelque chose, maman. Ne me laisse pas encore comme ça !

-Si tu veux le savoir, moi et ton père on divorce. Je sors avec cet homme depuis peu de temps. Je ne suis pas la seule en passant, quand j'ai sus que ton idiot de pè... que ton père me trompait, puis qu'il avais déjà une femme-qui es enceinte d'ailleurs-j 'ai fait une gaffe qu'étais de rencontre ce même homme. Je ne sais même pas si je sors avec ou pas, d'accord... j'aime beaucoup ton père, mais lui ça n'a pas l'air. On change de sujet, Andrick est venue pour te dire quelque chose d'important.. Très important.

Je me retournais vers Olivier. Une larme coulais sur sa joue.

-Je ne sais même pas si j'ai envie d'entendre ce qu'il a à me dire ! J'en peux plus de cette vie... j'veux juste mourir.

Il me jettait un regard pour ensuite monter à l'étage rapidement.

Je montais avec lui.

Je le vis devant le comptoir de salle de bain. L'eau coulait dans son verre qu'il déposait avant de fouiller dans sa pharmacie. Je rentrais dans le cadrage de porte.

-Désolé pour ce qui c'est passer Olivier...

-Elle est toujours comme ça, excuse toi pas ! me dit-il avec un air bête.

-Je ne sais pas qu'est-ce que je devrais te dire...

-Bah dit rien ! Juste va t'en !

Il prit deux comprimés, les mis dans sa bouche et les avala après avoir bu de l'eau.

-Euh c'est quoi ?

-Nouveau médicaments, ça peux te faire quoi ? Je pari que tu te fiche de moi toi aussi.

-Je ne m'en fiche pas de toi, pourquoi tu dit ça ?

-Parce que c'est vrai. Je ne sais pas qu'est-ce que tu veut de moi exactement, je suis juste un gars qui va bientôt mourir tu te rend compte ? Quand tu n'est pas là, je ne fais que prendre ces médicaments qui ne vont rien changer... Je n'ai pas de vie, Andrick. Pourquoi tu reste avec moi ? Depuis le début je ne fais que t'apporter des trucs nuls ! Une bataille avec mon amie, Emmanuelle qui ne t'aime pas la plupart du temps, tes appareils auditifs ont été briser par la même fille et autre. S'il te plaît... laisse moi...

Mes jambes tremblaient, je manquais de me laisser tomber par terre à chaques secondes. Il se rend compte de ce qu'il me dit ?

-T...Tu veut que je te quitte ? Pourquoi ?

-Ça.

Il soulevait les manches de son chandail pour que j'y voit des marques où il à pût se couper. Elles étaient récentes ces coupures.Ma main se plaquais sur ma bouche. Comment il a pût une seule seconde vouloir se faire ça ?

-Oh mon dieu, je suis désolé.

Je partit. C'étais plus fort que moi. Je ne pouvais plus supporter cela. Les larmes me montaient aux yeux sachant que c'est probablement la dernière fois que je descenderai ces escaliers, aussi que je verrai Olivier. Ma tante et mon frère me suivirent tous dans la voiture. Je me sentais pas bien...

Je pris la place derrière. Comme ça personne ne pourrais me voir verser mes larmes si elles tombent. Quelqu'un cognais à la vitre. C'étais Olivier. Je descendis alors celle-ci pour qu'il puisse me dire ce qu'il avait à me dire.

-C'étais pour toi, j'ai pas pûs le finir...

Il me tendit quatres cahiers de notes que je pris pour les placés à côté de moi, sur le banc de cuir noir. J'évitais tout acte qui incluais que je devais le regarder, mais ma tante démarrais toujours pas la voiture.

-Tu peut sortir deux secondes ? me demandait-il.
Je sortis sans protester. Il ne savait clairement pas quoi faire, il restait là, à me jetter des coups d'œil avant de regarder ses pieds.

-Je suis vraiment désolé de ce que j'ai pûs dire, Andrick. Vraiment désolé...

Il me prit finalement dans ses bras. Ils étaient autours de ma taille, puis son visage dans mon cou, ça me chatouillait tellement. Ce moment serais meilleur si il ne m'aurait pas dit tout cela.

-Pardon Andrick. Tu ne veut sûrement plus de moi pour le reste de ta vie, pour ce qui c'est passer. Désolé.

-Pas grave...

Je l'embrassais sur la joue. Ce n'est pas cet au revoir que j'espèrais loin de là, peut-être que mon destin n'étais simplement pas d'être heureux, à ses côtés. Peut-être qu'il n'était pas ma grande expérience ? Je ne le sais pas plus que lui, pour le moment. Je sais seulement que je me perd en continuant de le regarder dans les yeux. Enfin, comme la première fois que je l'ai vu...

Sourd(RÉECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant