Chapitre vingt-un: Cigarette.

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Je ne m'attendais pas à la voir maintenant. Je pensais justement à elle et elle dois apparaître...

On restait un devant l'autre quand elle commença à me regarder croche.

-Tu ne serait pas... Attend. Je vais paraître folle si tu n'est pas lui, mais ne serais-tu pas Andrick ?

-Toi, Becky ?

-Ouiiiiiii ! s'exclamait-elle en sautant dans mes bras.

Elle sentait toujours les roses. Ce sont des fleurs. Peut-être que c'est un message du destin pour dire qu'elle et Olivier devraient être ensemble? Non ! Olivier est à moi, jusqu'à ce qu'il me rejette de sa vie. Mais je ne le souhaite pas, je ne voudrais pas lui faire de la peine déjà les diverses choses qu'il vit.

Lorsqu'elle se déposa sur le sol toujours souriante, elle me dit;

-Pourquoi tu es aussi sale ?

-Eh... longue histoire.

-On peux y aller ? demanda Olivier impatient.

Je la regarda encore un peu, puis elle me dit au revoir. Les autres et moi commençâmes à marcher vers la maison à Olivier. Tous en silence. Un silence dont je doute se pointer souvent ici, avec eux.

Arrivés chez Olivier, on s'assied tous sur le balcon. J'étais à côté d' Olivier qui ne regardait rien d'autre que ses pieds. Pourquoi un aussi rapide changement d'attitude ? Toujours assis en silence, Rayan sortis son paquet de cigarettes.

-Donne-en moi une, demanda Olivier.

Tous, stupéfaits, le regardâmes. Je n'avais aucun mot pour décrire cette situation. Il avait demander cela raide et sec comme tout. Tel un ordre. Le ton de sa voix semblais fâcher.

-You're sure ? demandait le fumeur.

-Oui.

-Okay...

Rayan en sortis une deuxième pour qu'Olivier la glisse entre ses lèvres. Il restait ainsi quelque secondes avant que Rayan l'allume avec son briquet. Il inspirait un grand coup, pour laisser la fumer s'échapper de sa bouche. La colère me montais à la tête. Jamais au grand jamais j'avais ressentis ça envers quelqu'un. Il a le cancer des poumons, puis il fume. C'est quoi son problème ?! Je commençais à ressentir une douleur au bras, je réalisais ensuite que je pinçais tellement ma peau, qu'une petite goutte de sang y glissais. Je l'essuyais de ma manche de chandail. Hannah me regardais de la même façon que je regardais Olivier. Elle pensait la même chose que moi.

Entre ses doigts, il replaçait la cigarette entre ses lèvres. Il éjectais encore la fumée que produisais la cigarette.

-Niiice, dit Rayan.

D'un coup de tête, je me jeta sur lui. Je le bombardais de coup de poings. Comment il pouvait refiler des cigarettes à quelqu'un qui en est faible ? Ce n'est pas supposer être son ami ? Une personne de confiance sur qui on peu compter ? Pas quelqu'un qui l'encourage pour mauvaises actions. Dont une risque fortement d'aggraver sa santé. Hannah me criais d'arrêter, ces paroles passaient comme un courant d'air. Je ne lui fit pas attention, il mérite ça, il mérites ces coups.

-Are you crazy ?! Why you hit me, what the fuck ?! me demandait-il lorsqu'Alexis me séparais de lui.

-Tu te prend pour qui pour lui refiler de la clope ?! Tu ne sais pas qu'il a le cancer espèce de con ?!

-Keep calm ! Oh my god ! This guy is crazy !

Alexis relâchais un peu la prise qu'il avait pris sur moi tandis que le lâche de Rayan qui n'a pas pris la peine de me frapper, se frotte le visage quelque peu magané.

-Je comprend que soit fâcher, mais ne refait plus ça tu as compris ? me demandais Alexis.

C'est sûr qu'étant beaucoup muscler que moi, je n'ai pas argumanter. Je n'ai seulement répondue d'un "Qu'il aille se faire foutre".

Olivier et Xy n'étaient plus là. Je ne les voyais plus. Ils sont sans doute rentrés. Alexis et Rayan commencent à partir sauf Hannah qui est plantée devant moi.
-Il le méritait carrément. Au revoir Andrick, dit-elle enfin en rejoignant le duo de garçon.

Je restais à mon tour planter devant la maison d'Olivier.

Je vis Xy s'avancer vers moi.
-Il est dans la cour.
-Merci.
-Ce n'est pas bien, mais t'as bien fait de lui faire ça. Je parle de Rayan.

-Je sais.
-J'espère qu'on se reverras Andrick, j'aime bien ton amour envers mon ami.

Sur ce, elle partit. Et je partit rejoindre Olivier. Je sentais toujours cette odeur de cigarette...

Sourd(RÉECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant