Chapitre vingt-deux: Culpabilité en mon égard.

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J'avançais toujours aussi lentement vers la cour d'Olivier. Si il fume encore, je sais que j'agirais le plus impatiemment que je n'aurais jamais encore agis avec mon amour. L'odeur ne me rassure pas du tout.

Lorsque je parviens enfin à lui, je le vois recroqueviler sur un sac de terre. Un vrai cette fois, pas un sac de poubelle. Il a la tête sur ses genoux qu'il tient en place avec ses bras. Ma colère s'assouplis pour laisser place à de la culpabilitée.

-Euhm... Ça va Olivier ?

Il lève brusquement sa tête vers moi, il ne m'avais pas entendue venir. Je vîns m'asseoir près de lui. Il ne bougeait pas. Son menton étais déposer sur son genou et il regardait devant lui.

-Merci... dit-il.

-Pourquoi ?

-D'avoir...

Il coupait là. Juste d'après ce mot, je saisis ce qu'il voulait me dire.

Il pinça ses lèvres avant de cacher ses yeux avec sa main. Son autre main serrais son jeans.

Il pleurait à présent. Je pourrais utilisé un profond vocabulaire enrichis et parfait pour la situation, mais la situation n'avais aucun mot pour la décrire. Je me sentais mal. Très mal. Je me sentais mal puisque je sais ce qu'il veux dire, je sais qu'il est toujours dans un gouffre à observer sa mère s'enfouir dans le malheur, parce qu'il est malade puis je sais que la seule chose que je peux vraiment dire est que je sais pas ce qu'il vit. Mais je connais ses sentiments.

Lorsqu'on arrache une fleur de l'herbe où elle a grandis, on lui vole sa vie. On lui vole sa vie pour rentré dans sa demeure pour espérer qu'elle continue à vivre dans le petit verre dans lequel on aurais fait couler un peu d'eau. Olivier c'est ma fleur, ma rose, ma margeritte, ma lys et mon orchidée. Personne n'auras le droit de lui voler sa vie, ni même son cancer.

Pendant qu'il pleure, je l'attire vers moi et il ne refuse pas. Il resta enfouis dans mes bras pendant quelques minutes. Je repense à cette soirée. On s'est bien amusés. Je suis sûr que l'on pense tous la même chose...

Il se levait pour venir s'asseoir sur mes genoux. Je le laissais faire si ça pouvais bien l'aider à ce sentir mieux. Souvent on dit que dans les relations amoureuses, le bonheur est partagé, mais pourquoi n'incluent-ils pas la tristesse et des obstacles ?

Je vois Olivier ainsi, coller sur moi, replier sur lui, je n'ai qu'envie que de l'embrasser. Lui montrer que je suis là pour lui, qu'il peux laisser tomber ses larmes et pas garder ses sentiments comme j'ai pu le faire ces deux dernières années.

Cela ne le feras que le rendre violent de l'intérieur et il seras encore plus malheureux qu'il ne peux déja l'être...

-Je pense que je vais aller me coucher, me dit-il enfin en se levant.

Il se lève, mais je l'attrape, sans réfléchir, par la taille et il se repose sur mes genoux. Il me regarde voulant savoir la raison de mon geste aussi soudain. Je n'en sais même pas la raison en fait. Je veux juste qu'il reste avec moi, ça c'est une raison.

-Qu'est-ce qu'il y a ? me demandait-il en évitant mon regard.

- Tu peux rester ? Je ne veux pas que tu te couche comme ça...

Il posait seulement le regard sur sa maison, ses pieds ou mes mains.

-Écoute je suis fatigué, j'ai juste envie de dormir. Juste après une "pof", la cigarette m'étourdis, c'est mélangeant et mes pensés sont... en tout cas. Bonne nuit.

-Bonne nuit... je t'aime.

-Bonne nuit.

Il a oublier mon je t'aime. Je le laisse entrer chez lui, seul. Ça me fend le cœur. Je ne voulais pas le blesser, mais c'est peut-être ce qui c'est passer. Je ne sais pas quoi faire pour l'aider avec sa mère, parce qu'elle ne sais pas que l'on sais qu'elle trompe son mari avec l'autre gars. Ça complique un peu les choses.

Je m'endors sur le sac de terre en pensant à tout cela. J'oublis sa mère, sa famille, Rayan, les cigarettes, le cancer, mes problèmes, Becky, Emmanuelle et tout le reste de ce qui m'entoure. De mes pensées, je ne voulais qu'Olivier dans ma tête...

Sourd(RÉECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant