Chapitre sept: Ménage pour une fleur.

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EMMANUELLE A DORMIS À LA MAISON, lorsque je dis que Luke peut avoir ce qu'il veut, ce n'est pas pour rien. Mes parents ne l'auraient pas laissé dormir à la maison s'ils ne l'appréciaient pas. Ils ont dû la trouvée différentes des autres incluant Clara. Mmh... Je n'ai pas raconté à Luke ce qu'elle m'avait dit hier soir. Je ne pense pas vouloir le faire. Ça ne servira à rien, je crois.

Talhia a finalement appeler à la maison pour m'avertir qu'aujourd'hui qu'elle ne sera pas là puisqu'elle doit s'occuper de son amie en peine d'amour blabla... J'en ai profiter pour demander à Olivier s'il voulait venir à la maison, il a accepté et dans vingt minutes il sera ici.

En vingt minutes, j'ai aisément le temps de faire un ménage rapide de la maison. Je jette mon linge sale au lavage, je vais dans la douche, sèche mes cheveux, saute des dernières marches d'escaliers et atterris dans un semblable de Batman. Ensuite, je passe le balai rapidement partout. Je cours ultra méga super rapidement jusqu'à ma chambre pour cacher tous nos avions en papiers sous mon lit. Je n'ai pas trop d'endroits où les cachés, puisqu'il pourrait bien fouiller dans un tiroir puis « Gameover »

Ma mère entre dans ma chambre pour me tapoter le bras. Mais lorsque je me retourne, ce n'est pas ma mère que je vois, mais Olivier !

« -Tu cache quoi sous ton lit ?

-Rien.

-Rooh, je sais qu'il y a un truc... !

-Non, tu ne le sauras pas, parce qu'il y a rien ! Tu aimerais faire quoi aujourd'hui ?

-Décide, je n'ai pas trop d'idées. »

Il me poussa sur mon lit pour venir près de moi à la suite, toujours en riant. C'est fou, comme je voudrai échanger des choses qui comptent pour moi, juste pour l'entendre rire comme ça !

« -Pourquoi tu as fait ça ? » demandai-je surpris prêt à rire, moi aussi.

« -J'avais envie. Oh my god ! J'ai une bonne nouvelle, devine c'est quoi !

-Tu sait voler ?

-Mais non, voyons ! T'est drôle, toi. J'ai parlé avec la fille ! »

Je perdis lentement le sourire que j'avais, vraiment déçus. Malgré tout, je n'ai pas tellement de raison d'être déçus comme ça, sauf si je l'aime.

« -Ah, cool.

-Ouais !

-Pourquoi tu ne me dis pas qui est la fille ?

-Parce que tu vas être fâcher contre moi, je ne veux pas ça.

-Pourquoi je serais-je fâché contre toi ?? » demandais-je incertains.

« Comment être fâcher contre une personne qu'on aime bien ? » aurais-je voulu lui répliquer.

Justement, je ne sais pas. Écrivait-il en me lançant un nouvel avion en papier.

Raison de plus de me le dire non ?

Tu as lu le livre ?

Je ne l'ai pas encore commencé...

Pourquoi il change de sujet ?!

Les jours passaient entre nous, on était toujours ensemble. Si on ne se voyais pas, eh bien, on s'écrivait. De temps en temps j'avais peur de servir de bouche-trou, mais non. Maintenant cela faisait un mois que ceci durait ainsi. Pendant un mois, je me posais souvent les mêmes questions qui revenaient toujours au même résultat.

Je me demande simplement s'il existe des moyens pour que je puisse retrouver mon sens de l'audition. Je ne me suis jamais réellement plains sur le fait que je n'entends mal, mais je compte commencer bientôt.

C'est une des seules choses que je demande ajoutant que je ne veux plus jamais voir Emmanuelle dans les bras de mon frère. Elle m'a dit qu'elle ne ressentait rien pour lui, c'est clairement si elle voulait juste se servir de lui pour se venger de la claque que j'y ai donner. S'il y a quelqu'un qui a le droit de faire du mal à mon frère ou juste de le faire chier, c'est moi. Malgré que je n'aie pas encore utiliser ce droit (si on exclut le mal).

Je suis en moment dans ma douche à essayer de comprendre des questions qui me trottent dans la tête.

Est-ce que j'éprouve réellement des sentiments amoureux pour mon propre ami qui me nie toujours le nom de la fille auquel il dit être amoureux ?  

Ma réponse improvisée serait que je ne le sais pas. Si je l'aime et lui avoue, serais-je considéré en tant qu'homosexuel ? Ou bien, de ma théorie, bisexuel ? C'est mélangeant. Je ne sais pas si je l'aime, car je ne vais pas le cacher, la peur m'envahis lorsque je pense à l'amour. Je n'ai pas vécu d'histoire d'amour encore. D'ancien amis disant que l'amour brise leur cœur, les rendent dépressifs, bêtes, des films, musique démontrant que l'amour les a ''détruits''... je ne sais plus trop quoi en penser.

Devrais-je tenter ma chance, vivre un haut d'euphorie, se sentir aimé pour ce que je suis pour enfin rompre et chuter d'humeur pour la dépression, ne plus se sentir aimé, sentir que tout est difficile et ne plus s'aimer soi-même. Ou bien, lui dire ce que je l'aime puis être repoussé n'ont seulement à cause de la brunette mystérieuse qu'il n'arrête pas de me parler (J'en déduis que je suis jaloux), mais aussi parce qu'il n'est sûrement pas gay même s'il approuve ma théorie.

Je sors morose de ma douche pour enroulé une serviette sèche autours de ma taille. Je me regarde dans le miroir et bouge lentement mon bras. C'est mon cerveau qui fais ça. Ensuite mon bras bouge. Enfin, si on y pense, sinon on a juste l'air stupide à dire ça à tout le monde. On aime quelqu'un par sa personnalité, et c'est le cerveau qui dirige ça. Et qui dirige mon bras. Imaginons mon bras, mais paralyser, c'est probablement à cause d'un choc au cerveau qui fait qu'il ne peut plus fonctionner. Plutôt à cause de ses cellules nerveuses qui ne peuvent pas généralement se regénérées qui le dirige.

Imaginons maintenant que le cerveau est quelqu'un d'autre. Et que le bras c'est moi. C'est comme si je ne pouvais pas fonctionner sans le cerveau et la distance qui nous sépare s'appelle ''Ma grande expérience''.

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*Modifié. 

Sourd(RÉECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant