9.
Tout se passe si vite, je me retrouve propulsé au mur. Une coupure profonde longe ma main droite. Le sang coule à flots. Je suffoque de douleur.
Je me tiens la main. Les larmes envahissent mon visage rempli de haine.
Personne ne fais attention à moi, toute l'attention est au tour de ma sale mère.
J'étais à deux doigts de lui enfoncer ce putain de couteau dans cet organe qui la maintien en vie.
J'étais à deux doigts, quitte à crever en taule je l'aurais tué sans aucun remords. Cette femme mérite de clamser.
Cette abrutie d'Hakim m'a arraché le couteau de la main c'est ainsi que la lame tranchante ma coupée. Par la suite il m'a poussé au mur.
Je la tuerais s'il le faut. Je ne porterais jamais cette femme dans mon coeur.
Les cris de ma génitrice résonnent dans le salon. Elle hurle. Mes frères et soeurs sont aux petits soins avec elle de même pour mon père.
Elle est assise sur le canapé central, ils sont autour d'elle à lui demander comment elle va. Je suis au sol la main en sang.
Une impulsion meurtrière me prend. Je veux transformer ses murs gris en rouge vif. Je veux voir le sang de cette femme inhumaine gicler. Je veux voir mes frères et soeurs aspergées de sang chaud. Je veux les voir hurler de douleur, de peine, de chagrin à la vue du corps sans vie de notre reproductrice.
Une force s'empare de mon corps.
Une cruauté s'empare de mon coeur.
Un coeur qui bat au rythme de cette haine qui me tue à petit feu.Issam était mon instincteur.
Il était mon instincteur.Mes pas lourds se font entendre à l'autre bout de la maison. Une maison sans amour ou la haine règne en maître.
Je tiens fermement le couteau japonais aiguisé à la perfection. La lame japonaise s'enfouit dans ma paume droite. Elle pénètre ma plaie profonde à une lenteur indéfinie.
Je ne ressens aucune douleur.
Je ne ressens aucun picotement de souffrance. Aucune torture. Aucun supplice. Je ne ressens rien. Absolument rien.Mon corps est déconnecté de mon cerveau une chose improbable scientifiquement.
L'adrénaline possède mon corps. Une adrénaline sanglante.
Je m'approche près d'eux. Ils ne font pas attention à ma présence. Je positionne ma main derrière mon dos à la vue de personne.
- Maman ?
Leurs yeux sont rivés sur moi. J'ai leur attention. Samir et Hakim m'observent d'un mauvais oeil. Ils le sentent.
Je brandit le couteau telle une épée sur un champ de bataille. C'est elle ou moi.
Samir intersepte mon bras d'une force monumentale. Très vite nous nous retrouvons au sol suite à sa clé de bras en extension. Samir possède mon cou à l'aide de son mollet.
Ma respiration diminue. Mes battements de coeur sont irriguliés.
Il m'étrangle j'ai beau hurler, gigoter. Personne n'intervient. Personne.
J'ai vécu seule, j'ai survécu seule. J'ai survécu sans amour. Je vais finir seule dans ma tombe enroulé dans ce putain de drap blanc sans vie.
Ma vue se trouble. Ma respiration diminue à coup d'oeil. Mes cris de détresse cesse, je disparais avec eux.

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Vengeance d'une femme
RomanceQuand on la blesse, sur le moment elle ne dit pas un mot. Assia prend son temps pour agir. Elle encaisse en silence comme elle la toujours fait, mais en silence elle prépare soigneusement sa vengeance. Elle n'a plus rien à perdre ! TOME II _______...