22.
Assia
- Non je ne préfère pas.
- Ibrahim : Comme tu veux.
Je me retourne pour de bon cette fois-ci d'un pas sûr.
- Ibrahim : Assia !
Je me retourne une seconde fois, son regard se balade sur mon corps mais plus précisément sur ma faible poitrine.
- Je te dérange ?
- Ibrahim : Ne dis pas à Samira que je suis passé !
- Je verrais.
- Ibrahim : À bientôt.
Il démarre en trombe, oui nous allons nous revoir Ibrahim est très bientôt.
Je rentre dans une supérette, j'achète une belle tablette de chocolat noir. Après être passé en caisse je mets celle-ci dans mon sac à main.
Je monte les escaliers de l'hôpital pour me rendre au premier étage.
Chambre A04, je toque deux fois fermement. Je respire et expire profondément.La porte s'ouvre, ces yeux sont tout petit. Il est fatigué, des cernes sont dessinées sur ces paupières inférieures.
Mon cœur se sert, il me fait de la peine.Un faible sourire se dessine sur son visage crue, ces deux fossettes apparaissent. Toujours aussi mignon et remplie de charme.
- Rentre !
Je rentre dans sa chambre, l'odeur de menthe forte et de cigarette me chatouille les narines. Je sourie à cette odeur qui m'a tant manqué. Oui je sais c'est totalement absurde mais c'est ainsi, je me suis attaché et habituer à cette odeur.
Une odeur spéciale et étrange.- Anir : Assied toi sur la chaise.
Il m'indique une chaise noir à côté du lit. Je m'assieds sur celle-ci.
- Anir : Tu m'as amenée ma tablette de chocolat ?
Je ris en m'étouffant.
- Anir : Quoi ?
Me demande-t-il les yeux grand ouvert.
- Tu t'en fous de moi ? Tu veux juste ta tablette de chocolat ?
Il rit en en se mordant la lèvre inférieure. Putain !
Il me regarde avec un sourire au coin tout en se rapprochant de moi. Sa main saisie la mienne brutalement. Mon corps ce cogne rudement contre le sien.
Des frissons se propage tout le long de mon dos.Je pose paisiblement ma tête contre son torse plat. Les battements de son organe vital son si régulier tout le contraire du mien.
Je hais l'effet qu'il a sur moi.
Il pose légèrement sa main sur le haut de mon crâne. Il me tient virilement contre lui. Son souffle chaud se frappe sur mon oreille me faisant frémir.
- Anir : Tu me la donne ?
Je me détache de lui, j'ouvre mon sac à main et attrape la tablette de chocolat.
Il me l'arrache des mains, un crie de surprise s'échappe de ma bouche. Il l'ouvre à une vitesse folle et la croque sauvagement.
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Vengeance d'une femme
Storie d'amoreQuand on la blesse, sur le moment elle ne dit pas un mot. Assia prend son temps pour agir. Elle encaisse en silence comme elle la toujours fait, mais en silence elle prépare soigneusement sa vengeance. Elle n'a plus rien à perdre ! TOME II _______...