Vengeance d'une femme

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Le sourire d'Issam disparaît instantanément. Il jette un regard noir à Anir qui n'arrête pas de rire.
Il trébuche, il s'étale par terre je cours à son secours.

Il s'appuie sur mon épaule.

- Tu es mignonne Assia.

- Anir tais toi !

- Tu es belle comme la princesse Jasmine.

- Moi je suis son Aladin alors virent tes pattes de ma femme !!

Dit Issam d'une voix menaçant. Je me retourne vers lui et ris ironiquement. Je suis sa femme ? Belle blague non ?

- Tu es mariée Assia ?

- Non bien sur que non ! Bref je vais appeler une infirmière d'accord Anir ?

- Non !

- Assia dit à ce toxico de merde de dégager avant qu'il goute à ma main !

- Touche le pour voir !

- Tu le défends ?

- Oui et ?

- Vaux mieux que tu le fermes Assia !

- Pardon ?!

- Vas bien te faire baisser par ton Anir !!

Il part. Je ne dis pas un mot.
Anir se tient toujours à moi, il est dans les vapes.

- Anir ?

- Hum ?

- Tu es lourds bordels !!

- Hein ?

- Tu me fatigues !!

- Hum ?

- Tais toi !

- Hein ?

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur. Il met une plombe à arriver ce fichu ascenseur. Les paupières d'Anir ne font que jouaient avec lui. Il me fait de la peine. Le sommeil le submerge.

Je rentre dans l'ascenseur en traînant Anir avec moi. J'appuie sur le bouton zéro. Nous voilà à l'infirmerie. Ces fichues infirmières ne font que me demandaient ce que Anir à pris pour être dans cet état.

- Assia nous avons besoin de ton aide.

- Je ne sais pas ce qu'il a pris ! Combien de fois je vais vous le répéter.

- Tu te fiches de nous Assia !!

- Il a juste fumé une cigarette rien d'alarmant !

- Une cigarette ? Tu veux plutôt dire un joint !

- Au revoir.

Je sors de l'infirmerie en claquant la porte. Je monte les marches des l'escalier en tenant ma carte magnétique.

Une main épaisse me saisit l'avant bras. Je me retourne. Je souris de joie à la vue de son visage qui m'a tant manqué.

Mon être entier tremble. Cette sensation que j'aime tant fait son apparition dans mon ventre. Mon corps entier et collé à lui. J'enroule mes jambes autour de son basin et enfouis ma tête dans son cou. Il sent tellement bon. Je parseme son cou de baisser doux et humide. Il frissonne à mon toucher. Il me tient fermement contre lui.

Il monte les marches restantes. Je lui donne la carte magnétique avec celle-ci il ouvre la porte.

Très vites nous nous retrouvons sur le minuscule lit. Il est au-dessus de moi, il se tient sur ces deux coudes solidement. Son souffle chaud se balade sur mon visage. Je tiens son visage entres mes mains tremblantes. Je le regarde longuement.