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Je suis debout au rebord du toit, je fais un pas je me retrouve en bas la cervelle explosé sur le bitume froid.

Sauter ou vivre ?

Je ne suis pas faible, je suis loin d'être une lâche. Un moment de faiblesse sa arrive à tout le monde non ? Un moment où l'on veut quitter ce monde qui nous rend fou. Une famille qui nous dévore à petit feu. Une famille qui vous apporte rien, qui vous apprend comment haïr comment ce haïr soit même.



Je dépose mon pied droit fermement sur le sol plat en gravier puis celui de gauche. Je m'écroule part terre, chacun de mes membres tremble. Mon être entier tremble, une sensation étrange m'envahit un goût amer se repend dans ma gorge je vomi brutalement. Mon estomac et retourné. Je m'essuie la bouche avec ma manche de pull. Un torrent de larmes s'abat sur mon visage.

Qui je suis ? Mais qui je suis exactement ? Je me sens tellement mal, je suis détruite à l'intérieur de moi. Je ne me reconnais plus, avant les paroles de ma génitrice ne m'aurais pas blessé autant mais la elles m'ont carrément anéantie.



Depuis le début je me voile la face, je fais celle qui s'en contre fiche qui ne ressens rien lorsque les membres de sa famille lui crache à la figure des propos blessant et horribles. Sa ma toujours fait souffrir, ces paroles m'ont détruite à peu feu. Elles m'ont consumées.



Comme quand un fumeur tire une taf sur ces saloperies sa lui nique les poumons un peu plus chaque jours. Moi c'est exactement la même chose avec les paroles immondes de ma génitrice. Sa rentre par une oreille et sa s'enfonce dans mon cœur telle un coup de poignard. À chaque coup une partie bien de moi s'envole.



Je me lève, c'était la dernière fois que je poser mes pieds sur notre toit, notre endroit. Je suis devant cette maison, à la façade beige une maison qui à l'aire si tranquille de vue alors que à l'intérieur c'est l'enfer. Les apparences sont si trompeuses.



J'aimerais temps que cette maison prenne feux sous mes yeux que tout le monde y brûle, qu'ils brûlent, qu'ils me supplient de les aider mais je ne bougerais même pas le petit doigt.


Il n'y a pas plus dangereux qu'une personne qui n'a plus rien à perdre.

J'ouvre la porte, la tête baissée je franchie le pas de la porte.

- Assia ?



Je m'arrête et relève ma tête, mes deux grand frère Samir et Hakim ce tiennent devant moi le regard interrogateur. Je les regarde, ils sont identiques des copies conformes ce sont des jumeaux. Si ce ne serais pas mes frères je ne saurais pas les différencier. Samir à des sourcils plus épais qu'Hakim c'est avec cela que je les différencie physiquement.

Au premier à bord Hakim à un tempérament assez calme, il n'aime pas les conflits il et doux. Tout le contraire de Samir, Samir pars au quart de tour il aime provoquer mettre à bout la personne lui fessant face.

Je leur réponds le plus froidement possible. On finit tous par s'endurcir, après la blessure vient l'indifférence.



- Oui ?

- Samir : tu étais oú ?

- Hakim : On ta appeler une centaine de fois il te sert à quoi ton téléphone ?

Me dit-il en criant.

- D'accord.



Je fais quelque pas vers ma chambre.

- Hakim : Tu vas où comme ça ?

Je ne lui réponds pas, je me réfugie dans la salle de bain. Je ferme celle-ci à clé. Le reflet que je vois sur ce morceau de verre m'écœure. Je suis tellement faible, fragile, lâche et pathétique. Je me déshabille entièrement.



Je prends une paire de ciseaux dans le tiroir de l'armoire, la pose sur le rebord de la baignoire. Munie d'un peigne je rentre dans la baignoire, l'eau chaude coule sur mon corps frigorifié de peur. Je me peigne les cheveux, ma chevelure noir m'arrive bien plus que le milieu du dos. Je dépose le peigne et prend le ciseau entre mes doigts tremblent.

Une longue mèche noire tombe à mes pieds, une autre. Je m'acharne sur mes cheveux à coup de ciseaux. Je pleure de rage. Il doit me rester à peine quatorze à seize centimètres de longueur. Ils m'arrivent au bas du cou.

Je me lave, me m'astique le coup à l'aide d'un gang. Je veux enlever toute trace de lui.

Je m'enroule dans une serviette après avoir bien nettoyé la baignoire. J'ai les cheveux tellement cour que je ne peux pas me faire une couette haute. Ma fossette et plus visible, j'en n'ai qu'une seule sur la joue droite. Il me reste quelque trace d'acné sur mon visage rien de flagrant.



Je traverse le couloir pour me rendre dans ma chambre, j'enfile un pyjama et vais me coucher.



On toque à ma porte.

- Hakima : Assia ? Assia tu dors ?

Elle en trouve la porte. Je fais mine de dormir profondément.



- Hakima : Elle dort.



Elle referme la porte. J'ouvre les yeux, me dégage de mon lit silencieusement et les écoutes. Ils ne sont pas loin de moi, ils sont juste dans la chambre de Hakima qui et en face de la mienne.

- Hakima : Elle dort la pauvre.

La pauvre ? Un mot que je déteste plus que tout, pour moi quand on prononce ce mot vis à vis de quelqu'un cela veut dire que l'on récent de la pitié. Je hais faire pitié.

- Samira : Elle n'a rien mangé depuis ce matin !

- Hakim : Faut qu'on parle avec maman le plus vite possible.

- Samir : Faut surtout que maman arrête de lui parler comme une chienne.

- Hakima: Pourquoi maman elle la déteste ?



Aucun d'entre eux n'a eu le cran de lui répondre.

- Samir : Aller dormir les filles demain on l'a fait sortir.



Je me remets en vitesse dans mon lit, en prenant au passage mon téléphone. Ils sont tous couchés, j'allume mon téléphone compose mon code pin il se déverrouille.



Il n'arrête pas de vibrer, j'ai plus de dix messages et quarantes appels manqués. Les messages sont d'une seule et même personne Issam, certes j'ai supprimé son numéro mes nous les femmes amoureuse nous avons tendance à retenir par cœur le numéro de celui que nous aimons. Je ne prends pas la peine de lire ces messages je les supprime.

Je me connecte sur Facebook pour aller la chercher, pour trouver des informations sur elle. Enfin de prendre le malin plaisir à le détruire, comme lui à aimer me taper dessus.

Ça sera dur. Il faudra des jours, des mois même mais j'y arriverais.


Voter et Commenter.

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Merci.

Vengeance d'une femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant