Vengeance d'une femme

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27.

ASSIA

Nous nous arrêtons devant une somptueuse maison. La maison possède un rez-de-chaussée et un étage au dessus.
La couleur du crépie est beige et les voilés sont d'un marron vernis.

Nous descendons de la voiture, Hakim et les autres nous attendent devant le grand portail noir métallique.
Mon père pars garer la voiture un peu plus loin.

- Assia viens !

Me dit-elle en haussant la voix. Je m'approche d'elle, elle me saisit un bout de chair de mon avant bras à l'aide de ces ongles limés à la perfection.

- Je t'interdit de faire un geste maladroit ou bien de dire une parole. Tu fermes ta bouche tout au long de la soirée ! Si tu ne m'obéis pas tu en payeras les conséquences Assia je te le jure devant dieu ! Tu ne vas gâcher la demande en mariage de mon fils !

Elle me dit cela tout en faisant pression sur mon bout de chair, je serre les dents de douleur. Et pour finir elle me bouscule me faisant prendre le rebord du trottoir.

Je chute sur mes deux genoux brutalement, une douleur atroce me saisit.

- Quand on ne sait pas marcher avec des talons on ne met pas de talons espèce d'idiote !

Samira rit à cette remarque.

Ils regardent tous la scène sans intervenir, une boule se forme au fond de ma gorge. Elle me brûle !

Je me lève en m'appuyant sur mes deux mains, je secoue mes habits d'un geste vif. Et ravale mes larmes de haine.

Je me mets face à elle et lui dis cette courte phrase en ayant le sourire aux lèvres.

- Ne t'inquiète pas maman ils ne remarqueront pas ma présence !

Mon père arrive au même moment.

- Papa : Aller ont n'y va.

Hakim sonne, quelques secondes plus tard le grand portail s'ouvre. Nous remontons la petite allée de cailloux en silence.

Un homme et une femme âgées de la cinquantaine ou plus nous attendent devant la porte de la maison.

Après un long moment d'embrassade nous rentrons enfin dans la maison, nous nous installons tous dans la salon. Ou nous y trouvons deux jeunes filles assissent, l'une d'elle porte un magnifique caftan blanc c'est Aya et l'autre une longue robe noir toute simple.

Elles nous saluent, Hakim offre le bouquet de rose blanche à Aya puis il l'embrasse sur le front. Elle sourit, un sublime sourire remplit de bonheur et de joie tout comme celui de Hakim. Connard.

La demande en mariage ce passe très bien. Je n'ai pas dit un mot pour l'instant et je ne compte pas le faire comme me l'a demandé ma putain de mère.

J'observe et analyse Aya et Hakim, ils sont fou amoureux. Leurs regards ne trompent pas, je dirais même que Hakim l'aime plus. Il ne la détache pas du regard.

Samira ne lâche pas d'une semelle Aya et je me demande pourquoi.

Je me lève et décide de demander à Alia la petite sœur de Aya où ce trouve les toilettes. Elle m'indique les toilettes gentiment. Elles ce trouvent dans la salle de bain.

Je rentre dans celle-ci, ferme la porte et m'écroule au sol. Je les hais, ils vont le regretter. Je n'existe pas, je suis transparente ! Je ne joue aucun rôle comparer à eux.

J'apporte mes deux genoux au niveau de mon visage et je les tiens fermement contre moi. Je me bascule d'avant en arrière en tremblotants.

Quelque instant plus tard je me relève et me rafraîchis le visage. Ils ne vont pas gagner, ça sera moi la gagnante de cette guerre.

Je retourne au salon, sans aucun regards des autres. Ma petite absence n'a pas était aperçu.

Tout au long de la soirée je suis resté en retrait mais j'écouter attentivement chaque dires.

Les fiançailles sont prévue dans plus de six mois et le mariage dans un an et demi environ. Je remercie infiniment ce temps qui mais si important, si précieux.

La soirée touche à ça fin, les parents d'Aya ont accepté la demande en mariage.

Soit la bienvenu dans la famille El Arouï Aya, pour un court temps. Je te le promets.

[ .... ]

Un mois plus tard, début juillet.

J'ai passé mes examens de première et j'attend patiemment mes résultats. Je me suis beaucoup rapprocher de Farida, la fille que j'ai rencontrée à l'hôpital en pleure.

Nous sommes devenus inséparable en quelque sorte, elle me comprend si bien c'est fou.

Notre vécu est similaire, elle à énormément souffert. Elle a des rapports assez compliqué avec ça mère depuis la mort de son père. Elle n'a ni frère et sœur.

Elle connais ma situation, elle m'a promit de m'aider. Elle ferais n'importe quoi pour me venir en aide enfin d'assouvir ma soif de vengeance.

Cela fait quelque jours que je suit Hakim à la trace. Le matin il travail sur un chantier enfin de payer une partie du mariage. Ensuite il part rejoindre Aya dans un parc où elle lui amène chaque midi une lunch box, ils mangent ensemble ils ne font que rire. Ils commence vraiment à me fatiguées ces deux imbéciles. Et enfin le reste de la journée il joue au foot avec ces amies au stade.

Chaque jour c'est la même chose.
Travail, petit moment avec Aya, foot au stade.

Aujourd'hui Farida va essayer de rentrer en contacte avec lui au stade.

- Donc je répète, tu dois jouer avec lui ! Tu dois le séduire, un jeux de regard doit naître entre vous.

- Farida : Assia je sais ce que je dois faire, tu me l'as dis une centaine de fois.

- Je te le répète une dernière fois.

- Farida : Non c'est bon !

- Ok !

- Farida : Je suis en bombe aujourd'hui,  je suis trop belle.

Elle saisit ces seins et les remontent en me fessant un clin d'œil.

- Farida : Il va les kiffer.

Elle me tourne le dos et monte dans le bus direction le stade.

Je pars à mon tour rejoindre Anissa au centre commercial, elle veut que l'aide a choisir une tenue pour une soirée en amoureux avec Samir. Putain fais chier comme si j'avais que ça à faire.

Oui certes nous nous sommes revus plusieurs fois mais je ne suis pas sa meilleure amie merde, elle m'a enfin avoué l'existence de Samir. Elle l'aime vraiment mais vraiment beaucoup, je sais qu'elle pourrais tout lui pardonner. Absolument tout.

Il m'a était difficile de trouver cette élément, mais je l'ai trouvé. Elle est  aussi folle amoureuse que Anissa de Samir.

À bientôt N.

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@coeur_solitaire