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Quelques jours étaient passé. J'ai eu du mal à comprendre le comportement de Zain lors de ma visite. C'est vraiment un garçon compliquer, un peu trop pour moi d'ailleurs. Il peut être gentil, mystérieux puis à la limite du pervers.
Je terminai de manger ma glace à la vanille quand une ombre se posa devant moi, me cachant du soleil.
En relevant la tête, je vis Mat, mon ancien petit ami.
- Sam ! Je suis content de te voir.
Je le regardai sans répondre. Étais-je contente de la voir ? Je ne sais pas. Mais mon cerveau commençait à paniquer, je revoyais quelques souvenirs floue de notre histoire.
- Mat ! Je dois y aller, désolé.
Je partis rapidement et sans rien ajouter, le laissant choquer.
Je marchais tranquillement sans me rendre compte que je prenais le chemin de la prison. Je m'arrêtais à quelques pas de la porte, aujourd'hui n'est pas un jour de visite. Mais je peux quand même venir le voir non ?
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- Alors, que me vaut ta visite un jour où l'on devrait pas se voir ?
J'haussais les épaules en le regardant. Je ne savais même pas pourquoi j'étais là mais j'avais envie de lui parler, de Mat surtout car il était encore dans mes pensées, mais j'avais aussi envie de le voir.
- J'ai besoin de te parler. Enfin pas à toi, mais à quelqu'un et je viens bien ici pour te divertir non ? Donc je peux te parler de mes problèmes. - Déjà, tu te calmes, chérie. Et qui te dit que tes problèmes me préoccupent ? - Oh mais je sais que tu t'en moques, en réalité c'est ça qui est bien parce que tu ne vas pas essayer de me faire changer d'avis ou de me donner une leçon.
Il s'assit plus confortablement sur la chaise, en posant ses mains menottées sur la table. Pourquoi ne détachent-ils pas ses mains ? Elles les étaient les autres fois.
- Si mes mains sont menottées c'est parce que personne ne sait qui est venue me voir. N'oublies pas que nous sommes pas dans un jour de visite. - Hm, bref, j'ai revus ce garçon. - Par pitié ne me dis pas que je vais t'entendre te plaindre de ton copain. - Bah non puisque j'en ai pas.
Je le vis sourire discrètement après ma phrase. Il attendait que je dise que j'ai un copain ou pas ? Le salaud.
- Enfin, c'était mon ex, enfin il l'est toujours mais c'est bizarre parce que je l'aimais vraiment bien, tu vois ? Mais il a fait le con ou j'ai fais la conne, je suis plus trop mais un de nous deux a merdé.
Il me sourit en prenant difficilement une de mes mains, bah oui, il a toujours les mains attachées et je dois dire que c'est assez bizarre. C'est comme si je me rendais compte qui il était vraiment. Un prisonnier.
Mais ce qui est encore plus bizarre, c'est le fait qu'il prenne ma main. Ça me paralyse. Je n'ai jamais été une grande tactile envers les gens, et eux ne l'étaient pas envers moi car ils me connaissent. Je n'aime pas toucher et être toucher, et quand je le fait ou que quelqu'un le fait, je bute un peu.
Plus les minutes passaient, plus je me rendais compte à quel point j'ai été bête de venir ici.
" À chaque fois que j'allais mal, je venais le voir. Il est devenu mon pilier en quelques mois, je ne pouvais plus m'imaginer sans lui. " - SAM
