Texte et citation

J'veux t'aimer comme tu mérites d'être aimé

J'suis assise su' l'bord du foyer, le cœur un peu frisquet.
J'ai l'cœur qui tremble au froid de l'hiver, un peu comme une feuille frissonnant sous le vent d'automne.
Doudou d'laine autour d'mes épaules et chocolat chaud en mains, j'contemple les étincelles jaunes-orangées flamboyer sous mes yeux, essayant tant bien qu'mal de combler l'absence de ton souffle contre mon cou.
J'saurais pas décrire le feeling qui m'passe dans l'corps en ta présence, ça m'glace les os autant qu'ça m'brûle les veines, ça m'embrase la peau autant qu'ça gèle mes peines.
J'veux juste qu'tu saches que moi aussi j'trouve ça absurde. C'est absurde de tripper su' toé quand nos voix manquent à l'harmonie et qu'le seul temps où on s'retrouve ensemble, c'est lorsqu'on s'croise par hasard, un soir de brosse.
Mais tsé, je l'sais. Je l'sais qu'ça t'manque d'être collé, d'être embrassé. J'sais qu'ça t'manque de t'faire aimer, mais cette fois, comme du monde, sans blessure ni coup bas.
J'suis assise su' l'bord du foyer, le cœur un peu frisquet.
J'ai l'cœur qui tremble au froid de l'hiver, un peu comme une feuille frissonnant sous le vent d'automne.
Les étincelles orangées continuent de flamboyer sous mes yeux pendant qu'ton nom s'trace dans la braise.
Parce que tes yeux réchauffent mon cœur frisquet comme le Soleil réchauffe ma peau.
Parce que j'veux t'aimer et ce, de toute mon âme.
Parce que j'veux t'aimer, t'aimer comme tu mérites d'être aimé.